A Addis Abeba, l’Union africaine a organisé, ce dimanche 8 décembre 2013, une cérémonie en l’honneur de Nelson Mandela. En fin d’après-midi, plusieurs centaines de diplomates, mais aussi de simples expatriés sud-africains, sont ainsi venus au siège de l’institution, qui avait ouvert sa grande salle pour l’occasion. Mais même si la musique résonnait jusque sur l’esplanade, le moment est resté très convenu, et il faudra attendre pour faire le bilan de l’action africaine de Mandela. Ce dimanche, l’Union africaine ressemblait à l’Union africaine. Hormis quelques portraits et de nombreuses roses blanches, des films ou citations projetés de manière anarchique et une dizaine d’enfants venus avec leurs parents, on aurait presque pu se croire à une réunion classique.Après les hymnes, la cérémonie a toutefois démarré avec une série de prières. Et puisque Nelson Mandela croyait en la diversité, cinq représentants de différentes religions se sont exprimés. Puis l’ambassadeur sud-africain s’est lancé dans une très longue description du combat et de l’incarcération du leader de l’ANC, ne pipant mot sur son mandat de président.
Des orateurs inattendus sont aussi montés à la tribune, comme l’ambassadeur iranien au nom du mouvement des non-alignés, ou celui de Russie. Revenant au programme, le représentant de la République Démocratique du Congo, doyen des ambassadeurs, a à son tour répété le parcours du défunt.
RFI
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