CONAKRY, (Xinhua) -- La multiplication des cas d'accidents provoqués par de camions gros porteurs dont les deux derniers cas en date ont fait 7 morts la semaine dernière dans la banlieue de Conakry, est source de psychose chez les populations, qui ne savent plus à quel saint se vouer face à cette insécurité routière devenue récurrente, a-t-on appris sur place. Ces deux d'accidents qui se sont tous produits dans la commune de Matam, sur l'autoroute Fidel Castro, ont été causés par des camions de transport de bagages en provenance du port autonome de Conakry, dont l'état de défectuosité sautent aux yeux, à en croire les témoignages enregistrés suite à ces drames. Si le premier camion a entrainé un carambolage le long de l'axe menant de Dabondy à Bonfi, des quartiers situés le long de cette autoroute, en écrasant au passage un taxi, dont les passagers ont subi de graves dommages, le second camion a terminé sa course dans une concession. Là, c'est le conducteur qui a été la victime de l'accident. Bien avant ces accidents, d'autres drames de la route provoqués par des camions ont été enregistrés dans la capitale. Ainsi, il y a environ un mois un camion a écrasé les passagers d'une moto, dans le quartier de Kagbélen.
Dans ce chapelet macabre, il faut rappeler la vingtaine de morts enregistrés dans cette même commune de Matam, il y a quelques mois. Ces cas de morts ont entrainé une peur bleue chez de nombreux habitants de Conakry. A défaut, de pouvoir trouver de solutions à la circulation de ces guimbardes dans la cité, certains habitants érigent simplement des dos d'âne le long des artères de leurs quartiers. Ces actes ont certes un impact négatif sur l'asphalte, mais les populations y voient des garde-fous. Ceci en attendant que les autorités compétentes trouvent des solutions idoines à cette insécurité routière. Certains spécialistes de la sécurité routière pensent que les causes de ces accidents sont dues au manque de visite technique et surtout à l'anarchie qui règne dans le secteur des transports. Les autorités compétentes entendent tout de même prendre des mesures coercitives, pour endiguer le fléau.
Xinhua
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