Conakry, 18 fév (AGP)- A Conakry, la
marche pacifique qui a regroupé les principaux leaders politiques du Collectif
des Partis Politiques pour la Finalisation de la Transition (PPFT) et de l’Alliance
pour la Démocratie et le Progrès (ADP) s’est déroulée sans aucun incident, ni
violence, parce que bien encadrée par les services de sécurité.
Selon cette opposition, le message ainsi véhiculé
est ‘’un signal fort’’ en direction des autorités pour qu’elles prennent en
compte ses revendications.
Du siège de l’Union des Forces Démocratiques de
Guinée (UFDG) de El hadj Mamadou Cellou Dalein Diallo où la marche a pris
départ, l’ensemble des leaders politiques de l’opposition a drainé des
centaines de militants de leurs partis respectifs au Palais du peuple en
passant par les quartiers de Bambéto, l’Aéroport international Conakry-Bbessia,
Dabondi, Bonfi, Kénien, Dixinn Gare, Madina, Donka et Coléah.
Au Palais du peuple, où ils sont arrivés en fin de
matinée, les leaders ont tour à tour livré leurs messages qui étaient les mêmes
à savoir, obtenir le départ de l’opérateur Waymark-Sabari Technologie du
processus électoral des prochaines élections législatives et faire participer
les Guinéens de l’étranger à ces dites élections.
Il est à noter, que le ministre des Libertés Publiques et des Droits de l’Homme, Diaby
Gassama a pris part à cette marche aux côtés des leaders participant à la
manifestation.
Selon
les observateurs, sa présence s’explique pour des raisons sécuritaires car,
voulant s’assurer que les choses se passent dans les normes.
Sans préjuger des résultats de cette marche de ce
lundi qui sera suivie mardi, 19 février d’une ‘’Journée ville morte’’ sur l’ensemble
du territoire, le ministre de l’Administration du Territoire et de la
Décentralisation, Alhassane Condé a dit, que ‘’il n’existe nulle part dans le
Code électoral, un article qui permet aux guinéens de l’étranger de voter’’.
Faut-il le préciser, quelle que soit l’issue de
cette marche, c’est la politique d’ouverture et de préservation des Droits de
l’homme et des libertés fondamentales du président de la République, Pr Alpha Condé
qui est en marche en Guinée depuis son accession à la magistrature suprême de
l’Etat.
AGP/18/02/013 AB/ST
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