CONAKRY -- Le crash d'un hélico de l' aviation militaire, ayant causé la mort de onze militaires guinéens, dont le chef d'état-major général des forces armées guinéennes, Kelefa Diallo, relance actuellement le débat sur la problématique des équipements militaires en Guinée.
Avec un budget relativement faible et situé dans l'ordre de 12% du Budget national de développement (BND), l'armée guinéenne à l' image d'autres branches de l'administration civile a du mal à assurer un renouvellement de son arsenal militaire, indispensable pour la défense de l'intégrité du territoire national, à en croire à des sources militaires.
C'est pourquoi, avec l'arrivée des nouvelles autorités politiques à la tête du pays en décembre 2010, un vaste programme de réforme et de modernisation de l'armée a été lancé avec l'appui technique du système des Nations Unies et d'autres pays étrangers, à travers la coopération militaire.
Dans ce programme de réforme, la question des équipements militaires et la formations des hommes s'inscrivent en première place parmi les multiples prioritaires définies dans le rapport dressé par un groupe d'experts qualifiés de l'ONU et transmis au président guinéen Alpha condé, en mai 2010.
Au niveau organisationnel et technique, l'opinion nationale et internationale s'interroge sur la fiabilité de certains appareillages achetés par le gouvernement depuis plusieurs années et dont l'usage ne serait pas adapté aux réalités du moment.
Depuis l'annonce de cette triste nouvelle, les causeries et les diverses conversations dans les café ou les bar-restaurants à Conakry sont centrés sur l'opportunité de dresser un rapport d' expertise et détaillé sur les causes de l'accident tragique qui vient endeuiller des centaines de familles en Guinée.
Ce rapport, dit-on, est une étape préliminaire pour mettre en place dans les jours à venir une commission d'enquête, dont la mission est d'étudier toutes les hypothèses relatives à l'accident, afin d'éviter que des telles situations ne se reproduisent dans le pays.
Xinhuanet
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