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Au cours d'une conférence de presse, le président de la Plateforme nationale des citoyens unis pour le développement (PCUD) , Abdourahamane Sanoh, a fustigé l'attitude des acteurs politiques qui continuent d'entretenir un climat de méfiance et de suspicion, dont la résultante est le blocage quasi totale du processus des élections législatives devant se tenir depuis longtemps.
Selon lui, le pays a passé les 20 derniers mois à entretenir une atmosphère politique passionnée et agitée, caractériser de revendication, de manifestation et de violence, au mépris des vertus du dialogue politique, incontournable condition à l'unité, à la paix et à un développement durable.
M. Sanoh a fait remarquer que les performances macroéconomiques et les réformes structurales entreprises par le pouvoir ont permis la maitrise des dépenses publiques, la stabilisation de la masse monétaire en circulation, l'annulation d'une partie importante de la dette extérieure du pays, l'augmentation de plus 20% des salaires dans le secteur public sont autant d'acquis positive à préserver.
M. Sanoh a souligné la nécessité d'instaurer "un cadre de dialogue et de compréhension entre les principaux leaders politiques" afin de "consolider et amplifier ses résultats".
La société civile est sérieusement préoccupée de l'évolution des polémique qui débouche souvent sur des manifestations violentes, accompagné de pertes en vie humaine et des dégâts importants, a-t-il affirmé, invitant le président guinéen Alpha Condé, les leaders politiques, les commissaires de la commission électorale nationale indépendante (CENI) et les citoyens à mettre les intérêts du pays au dessus de tout intérêt égoïste et injuste.
"Nul n'a intérêt face à la dégradation de la paix sociale et la survenue des conflits dans notre pays", a souligné M. Sanoh.
Xinhua
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