Les célébrations du
Cinquantenaire de la naissance de l'OUA, ancêtre de l'UA, ont commencé ce
samedi matin. C'est dans ce contexte qu'un réquisitoire anonyme étrille la
gestion de la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la
Commission.C'est un document qui ne circule que sous le boubou ou sous le
costard et, dès lors, ne devrait pas perturber outre mesure le bel
ordonnancement des célébrations, ce week-end, du 50e anniversaire de la
création de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), devenue depuis lors Union africaine (UA). Reste que ce mémorandum atteste
combien s'est essoufflé l'enthousiasme né de l'élection, voilà bientôt un an,
de la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma à la tête de la Commission
-l'exécutif permanent- de l'institution continentale.
Depuis
plusieurs semaines, le texte anonyme, mais amplement documenté, épingle la
gestion de ladite Commission, qui n'aurait guère évolué après le mandat parfois
jugé poussif du Gabonais Jean
Ping, candidat malheureux à un nouveau bail. Sous le titre "Le
partenariat Zuma-Mwencha: plus les choses changent, moins elles changent",
l'auteur dénonce l'immobilisme de la présidente et de son vice-président
kényan, histoire de "mettre en évidence les faiblesses qui nous
freinent".
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