En Guinée l’urbanisation anarchique et le désordre dans la construction constituent un frein pour l’épuisement d’un bien-être social dans les centres urbains, selon un constat fait par le ministère de l’urbanisme, de l’habita et de la construction dans un récent rapport.
Avec une population urbaine estimée à plus de 5 millions sur plus de 11 millions d’habitants, la Guinée se trouve être confrontée aux problèmes d’urbanisation et d’habitat, depuis des décennies, compte tenu de la subversion qui règne dans ce secteur stratégique de l’Etat.
Promulgué depuis près de 20 ans, le code de l’urbanisation et du foncier sensé déterminer tous les paramètres y afférents n’a pas encore été divulgué et vulgarisé afin d’informé largement les populations sur sa portée et sa valeur intrinsèque.
Toute chose qui pousse certains citoyens à s’accaparer des domaines publics de l’Etat pour les revendre ou en faire des usages domestiques, avec la construction d’édifices et des maisons d’habitation.
Il revient ainsi au gouvernement guinéen à travers le département en charge de l’urbanisme, de l’habita et de la construction de mettre en œuvre la politique nationale de construction et de l’habitat, afin d’éviter le maximum d’anarchie dans le domaine.
Grâce à une synergie entre le gouvernement guinéen et les partenaires au développement, une orientation stratégique et des plans opérationnels de la politique nationale de l’habitat intitulée « vision habitat 2021 » est actuellement disponible pour sa mise en œuvre.
Lansana Camara/ Conakry live
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