Le Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’ouest (Rasalao), avec l’appui de son démembrement sénégalais et d’Amnesty international, tient un séminaire de formation des formateurs au plaidoyer et à la campagne pour la ratification du traité de commerce des armes. Cette rencontre des Etats de la sous région est un tournant important vers la ratification dudit traité par l’ensemble des pays du continent qui ont une grande part de responsabilité dans le commerce illicite d’arme. Le traité pour le commerce des armes est un moyen de lutte contre le trafic d’arme illicite et pourrait réduire la circulation des armes, gage de réduction conséquente des conflits dans certaines zones du continent. Constat est fait que les armes qui parviennent aux rebelles en Afrique passent par des circuits anormaux. Voilà pourquoi il est devenu une nécessité, voire une urgence, de ratifier ce traité pour parer à ce fléau et stabiliser la paix en Afrique. La Société civile, qui a joué un rôle très important dans la signature de ce traité, doit continuer à s’impliquer dans la sensibilisation des gouvernements et des parlementaires pour qu’ils puissent très tôt ratifiés le traité. Signataire du traité, le Sénégal traîne encore dans sa ratification. Le traité a été signé par 116 pays à travers le monde dont 32 en Afrique. 9 pays l’ont déjà ratifié. Le Mali et le Nigéria en sont les deux représentants ouest africains.
Rewmi
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