Après le départ de Conakry de Aliko Dangote et d'un groupe privé marocain, spécialisé dans la construction des ouvrages routiers, le milliardaire et philanthrope américain, Georges Soros qui boucle une tournée ouest-africaine vient de séjourner en Guinée, va mobiliser quelque 35 millions dollars pour la fourniture d'électricité
Une bouffée d'oxygène pour la SOGEL ( Société Guinéenne d'Electricité) plongée dans une zone de turbulence depuis une vingtaine d'années. Le philanthrope américain, Georges Soros a décidé de venir à la rescousse de la société publique d'électricité via un projet clé à main avec son partenaire de référence, Canadian Energy pour l'approvisionnement en électricité à court terme du réseau de la ville de Conakry et périphéries.
Interrogé au terme de sa visite à Conakry, ce mardi, le milliardaire américain, Georges Soros a confirmé que quelque 35 millions de dollars vont être mis à la disposition de l'Etat afin d'assurer pour un premier temps une fourniture correcte de l'électricité au niveau de la capitale et environs.
Avant d'ajouter: " Nous avons mis à contribution dans le montage financier notre partenaire spécialiste de référence dans ce secteur Canadian Energy et pris l'engagement de mettre les fonds nécessaires dans un délai de 6 mois, date de l'approvisionnement correct d'électricité"
De source proche de la Fondation Soros, une équipe d'experts sera dépêchée à Conakry le 20 mars prochain pour finaliser le projet avec les autorités compétentes de la SOGEL.
Durant son séjour en Guinée, le milliardaire américain ( 81 ans), classé 24 ème fortune aux USA- estimée à 13 milliards US- selon le magazine Forbes, entend s'impliquer au côté du nouveau régime en place depuis le 28 novembre dernier, dans la renégociation des contrats miniers signés par les anciens régimes avec les multinationales, Rio Tinto, Vale, Rusal. La Fondation Soros a décidé de mettre à la disposition de la Guinée des cabinets de renommée internationale pour la défense de ses intérêts devant les juridictions internationales au cas où les compagnies seront anticorformes aux lois internationales sur les investissements en vigueur.
Par Ismael Aidara
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