Vue Aerienne Tombo et Coleah( Conakry) |
Les tas d'immondices qui jonchent les rues de la capitale
guinéenne offrent un spectacle de répugnance aux yeux de celui qui arrive pour
la première fois dans cette ville, jadis considérée comme "la perle de la
sous6région", pour sa situation géographique en tant que presqu'île aux côtes
bordées de cocotiers et du sable doré.
Mais à mesure qu'on y séjourne, ce décor dévient presqu'habituel.
Pour rompre avec cette image de capitale insalubre dont on affuble Conakry, le gouvernement guinéen tente de trouver un " remède" efficace contre la mauvaise gestion du secteur de ramassage des ordures ménagères.
Il compte ainsi trouver une société capable de gérer ce secteur, afin de débarrasser quotidiennement la capitale ces ordures estimées à plus de 800 tonnes par jour, selon des statistiques officielles.
En attendant de convenir d'un accord avec d'éventuels investisseurs, le Service public de transfert des déchets (SPTD), une structure publique rattachée au gouvernorat de Conakry continue de fonctionner, sans pour autant donner "satisfaction", confie une source gouvernementale.
Il y a environ trois mois, son directeur général Gaoussou Sylla a été inquiété, pour des soupçons de "malversation". L'homme s'était démené comme un beau diable pour se blanchir de ces accusations de sa hiérarchie.
La gestion du SPTD pose problème à cause d'un manque de ressources susceptibles d'être utilisées dans le fonctionnement des engins roulants de la structure, qui possède des camions poubelles offerts par la Chine ainsi que d'autres donateurs, dont des entreprises minières.
Les nouvelles autorités guinéennes font de leur mieux pour faire tourner le service dont les besoins sont estimés à plus de 300 millions de francs guinéens par mois soit plus de 30 mille euros.
Le SPTD travaille en étroite collaboration avec des Petites et moyennes entreprises (PME), qui sont au nombre d'une quarantaine dans la capitale, et dont le rôle est de collecter les ordures produites par les ménages pour les acheminer vers des points de regroupement.
C'est là que les camions du Service public de transfert des déchets (SPTD) entrent en action pour acheminer à leur tour ces ordures vers la décharge de la minière, située dans la banlieue de Conakry. Cette décharge contribue à polluer ce secteur situé dans la commune de Ratoma au grand dam des populations riveraines. Qui se plaignent des risques de maladies infectieuses, selon des témoignages recueillis sur place par un reporter de Xinhua.
Conscient de cette situation, le gouvernement guinéen envisage de délocaliser le site vers Kagbélen, un quartier situé à une trentaine de kilomètres du centre-ville.
L'une des difficultés majeure dans la gestion des ordures ménagères dans cette ville de près de 2 millions d'habitants repose sur le fait que la majeure partie des populations préfèrent ne pas contracter d'abonnement auprès des PME de ramassage d'ordures. Ils ont l'habitude de profiter des pluies ou de la nuit pour déverser sur la chaussée ou dans les égouts. Une pratique très courante à Conakry.
Les autorités de la ville avaient récemment lancé une campagne de sensibilisation mettant à contribution les lieux de culte dont les mosquées et les églises contre de tels comportements " inciviques", sur fond de menace de recourir à des amendes pour ceux qui seront pris la main dans le sac en train de polluer les rues. Mais cette démarche ne semble pas avoir dissuadé les habitués de telles pratiques, outre mesure.
Fatoumata Conté, ménagère au quartier Kouléwondy, situé au coeur de la capitale trouve les frais d'abonnement exorbitants. Cela fait 40 mille francs guinéens par mois soit 4 euros environs. Elle pointe du doigt aussi ces PME qui ne viennent ramasser les ordures que quand s'annonce la fin du mois.
Cet avis est partagé par de nombreux habitants de la cité qui préfèrent donc déverser leurs ordures soit dans la rue ou en bordure de la mer, d'où cette pollution le long des côtes de Conakry.
Vivement que les autorités guinéennes viennent enfin à bout de cette anarchie qui caractérise la gestion des déchets solides à Conakry.
Chine Informations
Mais à mesure qu'on y séjourne, ce décor dévient presqu'habituel.
Pour rompre avec cette image de capitale insalubre dont on affuble Conakry, le gouvernement guinéen tente de trouver un " remède" efficace contre la mauvaise gestion du secteur de ramassage des ordures ménagères.
Il compte ainsi trouver une société capable de gérer ce secteur, afin de débarrasser quotidiennement la capitale ces ordures estimées à plus de 800 tonnes par jour, selon des statistiques officielles.
En attendant de convenir d'un accord avec d'éventuels investisseurs, le Service public de transfert des déchets (SPTD), une structure publique rattachée au gouvernorat de Conakry continue de fonctionner, sans pour autant donner "satisfaction", confie une source gouvernementale.
Il y a environ trois mois, son directeur général Gaoussou Sylla a été inquiété, pour des soupçons de "malversation". L'homme s'était démené comme un beau diable pour se blanchir de ces accusations de sa hiérarchie.
La gestion du SPTD pose problème à cause d'un manque de ressources susceptibles d'être utilisées dans le fonctionnement des engins roulants de la structure, qui possède des camions poubelles offerts par la Chine ainsi que d'autres donateurs, dont des entreprises minières.
Les nouvelles autorités guinéennes font de leur mieux pour faire tourner le service dont les besoins sont estimés à plus de 300 millions de francs guinéens par mois soit plus de 30 mille euros.
Le SPTD travaille en étroite collaboration avec des Petites et moyennes entreprises (PME), qui sont au nombre d'une quarantaine dans la capitale, et dont le rôle est de collecter les ordures produites par les ménages pour les acheminer vers des points de regroupement.
C'est là que les camions du Service public de transfert des déchets (SPTD) entrent en action pour acheminer à leur tour ces ordures vers la décharge de la minière, située dans la banlieue de Conakry. Cette décharge contribue à polluer ce secteur situé dans la commune de Ratoma au grand dam des populations riveraines. Qui se plaignent des risques de maladies infectieuses, selon des témoignages recueillis sur place par un reporter de Xinhua.
Conscient de cette situation, le gouvernement guinéen envisage de délocaliser le site vers Kagbélen, un quartier situé à une trentaine de kilomètres du centre-ville.
L'une des difficultés majeure dans la gestion des ordures ménagères dans cette ville de près de 2 millions d'habitants repose sur le fait que la majeure partie des populations préfèrent ne pas contracter d'abonnement auprès des PME de ramassage d'ordures. Ils ont l'habitude de profiter des pluies ou de la nuit pour déverser sur la chaussée ou dans les égouts. Une pratique très courante à Conakry.
Les autorités de la ville avaient récemment lancé une campagne de sensibilisation mettant à contribution les lieux de culte dont les mosquées et les églises contre de tels comportements " inciviques", sur fond de menace de recourir à des amendes pour ceux qui seront pris la main dans le sac en train de polluer les rues. Mais cette démarche ne semble pas avoir dissuadé les habitués de telles pratiques, outre mesure.
Fatoumata Conté, ménagère au quartier Kouléwondy, situé au coeur de la capitale trouve les frais d'abonnement exorbitants. Cela fait 40 mille francs guinéens par mois soit 4 euros environs. Elle pointe du doigt aussi ces PME qui ne viennent ramasser les ordures que quand s'annonce la fin du mois.
Cet avis est partagé par de nombreux habitants de la cité qui préfèrent donc déverser leurs ordures soit dans la rue ou en bordure de la mer, d'où cette pollution le long des côtes de Conakry.
Vivement que les autorités guinéennes viennent enfin à bout de cette anarchie qui caractérise la gestion des déchets solides à Conakry.
Chine Informations
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