CONAKRY -- Au fur et à mesure que la tenue des élections
législatives se dessine en Guinée, les acteurs politiques s'activent dans
l'espoir de reconquérir leurs fiefs respectifs, dans une sorte de campagne
électorale qui ne dit pas son nom.
Le tout dans un schéma qui s'apparente à une recomposition politique sur fond d'intrigues.
Dans cet élan frénétique, la mouvance présidentielle enregistre au fil des jours l'adhésion de mouvements de soutien, qui pour marquer leur adhésion à la cause du RPG-Arc-en-ciel, organisent des manifestations populaires aussi bien dans la capitale que dans les préfectures intérieures.
Ces mouvements se livrent à une "saine" émulation, chacun promettant de contribuer à drainer le maximum de voix dans sa circonscription, afin de favoriser une écrasante victoire du président Alpha Condé lors des prochaines élections législatives.
Des mouvements de soutien qui sont l'œuvre de cadre de l'administration publique, mais aussi d'acteurs du secteur privé. Ils trouvent que l'actuel gouvernance est sur la "bonne voie" pour sortir la Guinée de l'ornière. Et l'obtention du Programme PPTE (Pays pauvres très endettés) grâce aux efforts consentis par ce gouvernement sert d'alibi pour conforter les adeptes de cette thèse dans leur choix.
Ceci met de l'eau au moulin du RPG- Arc-en-ciel formé de la fusion d'une quarantaine de formations politiques, au lendemain de l'investiture du président Alpha Condé.
Le parti au pouvoir s'attend ainsi à de nouvelles adhésions dans la perspective du scrutin à venir, pense-t-on du côté de la mouvance présidentielle. Cette attente découle du fait que les partis politiques sont tenus dorénavant de choisir entre cette mouvance présidentielle et l'opposition. L'existence des centristes ayant été compromise lors de la recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
On se souvient que lors de cette recomposition, les postes de commissaires n'ont été attribués qu'à la mouvance et à l'opposition incarnée par l'Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) et le Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition. Les partis centristes, après avoir avalé des couleuvres, tentent de trouver chacun pour ce qui le concerne un point de chute.
Et les jours à venir seront décisifs dans cette recomposition du paysage politique guinéen qui a déjà débuté. Ainsi l'Alliance des forces d'avenir de Guinée (AFAG), composée de quelques partis politiques s'est ralliée à l'ADP et au collectif. Ce mouvement est présidé par Baidy Aribot, ancien ministre de la Jeunesse et des sports sous la deuxième République. L'opposition vient de trouver un autre allié en la personne de l'ancien ministre de l'Agriculture Jean-Marc Telliano, président du RDIG (Rassemblement pour le développement intégré de la Guinée).
Le ralliement de Jean-Marc Telliano à l'ADP et au collectif fait débat dans la cité, alors qu'il venait d'être limogé du gouvernement par un remaniement partiel opéré il y a à peine deux mois. Nombreux sont les observateurs qui pensent que cet ancien membre de l'alliance Arc-en-ciel, qui avait favorisé l'élection du président Alpha Condé en 2010, découle d'une "frustration". Mais l'homme s'en est défendu dans la presse, parlant d'un choix motivé par "la realpolitik".
Un autre parti politique qui revendiquait jusqu'à une période récente son appartenance au centre, multiplie les attaques contre l'opposition, notamment "les anciens Premiers ministres et leaders politiques", que le BOC accuse d'entraver le processus électoral.
Comme on le voit, chaque formation politique essaie de donner une visibilité à sa position, en optant soit pour la mouvance ou pour l'opposition au risque de se retrouver seul à la traine.
Au sein de certains partis politiques aussi, et non des moindres des querelles de leadership commencent à faire écho. C'est le cas à l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), principale formation politique de l'opposition où entre le président Cellou Dalein Diallo et son premier vice-président Bah Oury ce n'est plus le "parfait" amour. C'est le moins que l'on puisse écrire suite à la guéguerre qui sévit au sein du directoire de ce parti, pour cause de "légitimité". Une situation qui préoccupe certains milieux de l'opposition qui craignent que cela n'affecte le bon fonctionnement du l'UFDG, alors que les élections législatives pointent à l'horizon. Bien qu'aucun chronogramme n'ait été encore fixé par la Ceni.
En attendant de connaître le contenu du chronogramme de la CENI, la mouvance présidentielle et l'opposition affûtent leurs armes.
Xinhuanet
Le tout dans un schéma qui s'apparente à une recomposition politique sur fond d'intrigues.
Dans cet élan frénétique, la mouvance présidentielle enregistre au fil des jours l'adhésion de mouvements de soutien, qui pour marquer leur adhésion à la cause du RPG-Arc-en-ciel, organisent des manifestations populaires aussi bien dans la capitale que dans les préfectures intérieures.
Ces mouvements se livrent à une "saine" émulation, chacun promettant de contribuer à drainer le maximum de voix dans sa circonscription, afin de favoriser une écrasante victoire du président Alpha Condé lors des prochaines élections législatives.
Des mouvements de soutien qui sont l'œuvre de cadre de l'administration publique, mais aussi d'acteurs du secteur privé. Ils trouvent que l'actuel gouvernance est sur la "bonne voie" pour sortir la Guinée de l'ornière. Et l'obtention du Programme PPTE (Pays pauvres très endettés) grâce aux efforts consentis par ce gouvernement sert d'alibi pour conforter les adeptes de cette thèse dans leur choix.
Ceci met de l'eau au moulin du RPG- Arc-en-ciel formé de la fusion d'une quarantaine de formations politiques, au lendemain de l'investiture du président Alpha Condé.
Le parti au pouvoir s'attend ainsi à de nouvelles adhésions dans la perspective du scrutin à venir, pense-t-on du côté de la mouvance présidentielle. Cette attente découle du fait que les partis politiques sont tenus dorénavant de choisir entre cette mouvance présidentielle et l'opposition. L'existence des centristes ayant été compromise lors de la recomposition de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
On se souvient que lors de cette recomposition, les postes de commissaires n'ont été attribués qu'à la mouvance et à l'opposition incarnée par l'Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) et le Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition. Les partis centristes, après avoir avalé des couleuvres, tentent de trouver chacun pour ce qui le concerne un point de chute.
Et les jours à venir seront décisifs dans cette recomposition du paysage politique guinéen qui a déjà débuté. Ainsi l'Alliance des forces d'avenir de Guinée (AFAG), composée de quelques partis politiques s'est ralliée à l'ADP et au collectif. Ce mouvement est présidé par Baidy Aribot, ancien ministre de la Jeunesse et des sports sous la deuxième République. L'opposition vient de trouver un autre allié en la personne de l'ancien ministre de l'Agriculture Jean-Marc Telliano, président du RDIG (Rassemblement pour le développement intégré de la Guinée).
Le ralliement de Jean-Marc Telliano à l'ADP et au collectif fait débat dans la cité, alors qu'il venait d'être limogé du gouvernement par un remaniement partiel opéré il y a à peine deux mois. Nombreux sont les observateurs qui pensent que cet ancien membre de l'alliance Arc-en-ciel, qui avait favorisé l'élection du président Alpha Condé en 2010, découle d'une "frustration". Mais l'homme s'en est défendu dans la presse, parlant d'un choix motivé par "la realpolitik".
Un autre parti politique qui revendiquait jusqu'à une période récente son appartenance au centre, multiplie les attaques contre l'opposition, notamment "les anciens Premiers ministres et leaders politiques", que le BOC accuse d'entraver le processus électoral.
Comme on le voit, chaque formation politique essaie de donner une visibilité à sa position, en optant soit pour la mouvance ou pour l'opposition au risque de se retrouver seul à la traine.
Au sein de certains partis politiques aussi, et non des moindres des querelles de leadership commencent à faire écho. C'est le cas à l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), principale formation politique de l'opposition où entre le président Cellou Dalein Diallo et son premier vice-président Bah Oury ce n'est plus le "parfait" amour. C'est le moins que l'on puisse écrire suite à la guéguerre qui sévit au sein du directoire de ce parti, pour cause de "légitimité". Une situation qui préoccupe certains milieux de l'opposition qui craignent que cela n'affecte le bon fonctionnement du l'UFDG, alors que les élections législatives pointent à l'horizon. Bien qu'aucun chronogramme n'ait été encore fixé par la Ceni.
En attendant de connaître le contenu du chronogramme de la CENI, la mouvance présidentielle et l'opposition affûtent leurs armes.
Xinhuanet
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