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mercredi 26 décembre 2012

Guinée : le secteur minier, un moteur de développement

Le ministère des mines en Guinée avait demandé au cabinet international KPMG, un audit du cadastre minier pour son pays. Lors de la présentation du rapport provisoire, il a été établi que sur les 1072 titres miniers octroyés par le gouvernement guinéen, 818 permis seront annulés. Le retrait de ces permis est justifié par l’inactivité de leurs détenteurs depuis l’octroie.
Les critères d’évaluation retenus par la mission de contrôle s’articulaient autour de 4 axes prioritaires; la fourniture de rapport d’activité au centre de promotion et de développement minier, l’existence de preuves d’activités sur les sites miniers, la présence effective des projets ainsi que celle des entreprises sur le site pendant la période de contrôle. Les autorités guinéennes ont pour l’instant gelé le processus d’attribution de licence, jusqu’à la fin du processus de contrôle. D’après le ministère des mines, il y aurait déjà plus de 500 nouvelles demandes de licence d’exploration en attente. Le secteur minier représente à ce jour plus de 85% des exportations du pays et pèse près de 15% sur le PIB de la Guinée. Le sous-sol du pays est riche en bauxite, diamant, fer et or.
Cependant, les réserves nationales restent sous-exploitées depuis l’indépendance. Pour le ministre des mines, son secteur peut être un moteur de développement pour le pays, il suffirait de l’actionner. Pendant longtemps, l’instabilité politique ainsi qu’un programme minier non-optimal ont contribué à freiner son apport dans l’économie nationale. Depuis plus d’une année, la situation s’est améliorée et le pays espère tirer partie de ses ressources. Une étude sur les réserves de fer à Simandou fait état d’environ 10 milliards de tonnes de fer exploitable sur le site. Pour faciliter l’évacuation des produits miniers extraits, la construction d’une voie ferrée et d’un port en eau profonde sont nécessaires. Les coûts d’investissement pour ces travaux sont évalués à 10 milliards de dollars.
Les négociations avec des géants du secteur sont déjà lancées. Grace au nouveau développement minier, ce pays de 11,5 millions d’habitants avec un PIB à peine supérieur à 5 milliards de dollars espère améliorer sa situation socio-économique.
Steven Addamah /Le Griot

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