Seydouba Sylla, greffier en chef de la Cour d’Appel de
Conakry a trouvé la mort lundi 10 décembre suite à une crise cardiaque quelques
minutes seulement après l’ouverture des assises. Plusieurs dossiers sont
inscrits au cours de ces assises dont celui des accusés de l’attaque de la
résidence du président guinéen, Alpha Condé.
Les assises ont repris lundi avec une tragédie. Le greffier en chef, Seydouba Sylla est mort au moment où il faisait lecture des chefs d’accusation dans le premier dossier du ministère public contre Djalikatou Sylla, étudiante en médecine accusée d’assassinat de son amant.
Il était 9 heures au moment où le président de la Cour d’Appel de Conakry, Yaya Boiro, a déclaré l’ouverture des assises avant de passer la parole au greffier en chef, Seydouba Sylla, pour la lecture des chefs d’accusation contre Djalikatou Sylla, accusée pour meurtre de son petit ami. Sur le coup, le greffier s’écroule sur sa chaise. Il sera secouru rapidement par les forces de sécurité pour le conduire en urgence au centre hospitalier et universitaire d’Ignace Deen où il trouvera la mort. Selon les informations recueillies sur place, il aurait succombé d’une crise cardiaque.
« C’est un collaborateur proche. Il était sincère et occupe le poste de greffier et il était en même temps le secrétaire général de la section syndicale au ministère de la Justice », a précisé un avocat au micro des journalistes. Avant d’ajouter : « C’est en lisant l’acte d’accusation qu’il s’est bloqué sur un passage. Je croyais que ce n’était pas bien écrit. Mais voilà il s’effondre devant tout le monde ».
« C’est mon collègue. C’est lui qui m’a demandé de le laisser passer ce matin. Sinon, c’est moi qui allait être à sa place sur la tribune », a souligné un autre greffier en chef Bandjou Doumbouya. Et d’indiquer : « Lorsque nous sommes arrivés à l’hôpital, le médecin nous dit qu’il avait déjà rendu l’âme ».
Pour l’instant, les audiences sont à nouveau suspendues sine die.
Almamy Camara /Afrik.com
Les assises ont repris lundi avec une tragédie. Le greffier en chef, Seydouba Sylla est mort au moment où il faisait lecture des chefs d’accusation dans le premier dossier du ministère public contre Djalikatou Sylla, étudiante en médecine accusée d’assassinat de son amant.
Il était 9 heures au moment où le président de la Cour d’Appel de Conakry, Yaya Boiro, a déclaré l’ouverture des assises avant de passer la parole au greffier en chef, Seydouba Sylla, pour la lecture des chefs d’accusation contre Djalikatou Sylla, accusée pour meurtre de son petit ami. Sur le coup, le greffier s’écroule sur sa chaise. Il sera secouru rapidement par les forces de sécurité pour le conduire en urgence au centre hospitalier et universitaire d’Ignace Deen où il trouvera la mort. Selon les informations recueillies sur place, il aurait succombé d’une crise cardiaque.
« C’est un collaborateur proche. Il était sincère et occupe le poste de greffier et il était en même temps le secrétaire général de la section syndicale au ministère de la Justice », a précisé un avocat au micro des journalistes. Avant d’ajouter : « C’est en lisant l’acte d’accusation qu’il s’est bloqué sur un passage. Je croyais que ce n’était pas bien écrit. Mais voilà il s’effondre devant tout le monde ».
« C’est mon collègue. C’est lui qui m’a demandé de le laisser passer ce matin. Sinon, c’est moi qui allait être à sa place sur la tribune », a souligné un autre greffier en chef Bandjou Doumbouya. Et d’indiquer : « Lorsque nous sommes arrivés à l’hôpital, le médecin nous dit qu’il avait déjà rendu l’âme ».
Pour l’instant, les audiences sont à nouveau suspendues sine die.
Almamy Camara /Afrik.com
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