Conakry- Vue partielle |
Conakry-Le ministère des Travaux Publics et des Transports (TP et
T), en collaboration avec l’Agence Japonaise de Coopération Internationale
(JICA), à travers l’Institut Géographique National (IGN), a récemment organisé à
Conakry, un atelier sur le projet de cartographie topographique à grande échelle
de la ville de Conakry et ses environs.
A cette rencontre-école qui a coûté au Japon 4,8 millions de dollars américains, une quarantaine de cadres, venus de différents horizons, a pris part aux travaux dudit séminaire. Pour rappel, dans les pays en voie de développement, les cartes topographiques sont presque vieillissantes ou quasi inexistantes. La situation actuelle de la République de Guinée présente un visage critique à cause d’un ‘’déficit’’ de la cartographie, du dysfonctionnement des cartographies thématiques, du vieillissement excessif de la couverture topographique et de la pression démographique notamment, au niveau des préfectures de Coyah et Dubréka, qui d’ailleurs, constituent les cibles de l’équipe d’experts japonais, venus pour réaliser une cartographie topographique numérique.
Toute chose qui pourra doter Conakry, la capitale guinéenne et ses environs, d’une carte topographique numérique et moderne, car, l’ancienne date, dit-on, 1982. Ainsi, la Guinée disposera d’une carte topographique numérique à grande échelle au 1/5000 sur une superficie de 500 km2.
C’est pourquoi, le Directeur Général de l’Institut Géographique National (IGN), Bambo Fofana a indiqué, que l’information géographique ou spatiale et le traitement judicieux de l’espace, occupent une place de choix dans l’exploitation de la nouvelle technologie et de l’information. Doter Conakry d’une cartographie numérique et la conception d’une politique spéciale pour la gestion harmonieuse de l’environnement, permettra d’appréhender les défis liés à la gestion des catastrophes naturelles, a estimé le DG de l’IGN.
Pour l’ambassadeur du Japon en Guinée, Nakano Naotsugu, le développement urbain continuel de Conakry et des ses environs, oblige un aménagement poussé, afin de répondre aux besoins nés de cette croissance urbaine. Nouvelles infrastructures, gestion environnementale, connaissance fine de la ville et de ses environs ont pour base, le plan, autrement dit, la carte, a dit l’ambassadeur.
Par ailleurs, le diplomate japonais a insisté sur le renforcement des capacités des agents de l’IGN, en vue de permettre aux autorités guinéennes, d’avoir un outil de précision pour un pilotage fin de l’aménagement urbain et durable de la ville de Conakry. Pour y parvenir, Nakano s’est appuyé sur l’aspect lié à l’appropriation du projet actuel parce que, selon lui, il est d’un concept qui est au cœur de la coopération japonaise avec l’Afrique, révélant que ce concept sera débattu au cours de la 5ème conférence de Tokyo sur le développement en Afrique, TICADV qui aura lieu au Japon à Yokohama en juin 2013.
Présidant la cérémonie de lancement des travaux du projet de cartographie topographique de la ville de Conakry, le ministre d’Etat chargé des Travaux Publics et des Transports, Bah Ousmane a déclaré, que l’information géographique est le commencement de la prise de décisions pour la mise en place des infrastructures aériennes et ferroviaires.
Doter la Guinée d’une cartographie topographique numérique, c’est lui fournir des outils lui permettant d’identifier les risques, d’assurer la sécurisation des localités, en vue d’éviter l’occupation anarchique des voies, rendant ainsi la circulation difficile, a fait savoir le ministre. Il a ainsi remercié les partenaires japonais, pour leur appui régulier en faveur de la République de Guinée.
A noter, que mettre en place une charpente géodésique nationale par les outils de positionnement GPS, disposer d’une topographique de base au 1/200.000 et mettre en une politique nationale des données en vue de renforcer les capacités des acteurs impliqués, contribueraient efficacement à la réussite de ce projet.
MMC/FDF/ST
A cette rencontre-école qui a coûté au Japon 4,8 millions de dollars américains, une quarantaine de cadres, venus de différents horizons, a pris part aux travaux dudit séminaire. Pour rappel, dans les pays en voie de développement, les cartes topographiques sont presque vieillissantes ou quasi inexistantes. La situation actuelle de la République de Guinée présente un visage critique à cause d’un ‘’déficit’’ de la cartographie, du dysfonctionnement des cartographies thématiques, du vieillissement excessif de la couverture topographique et de la pression démographique notamment, au niveau des préfectures de Coyah et Dubréka, qui d’ailleurs, constituent les cibles de l’équipe d’experts japonais, venus pour réaliser une cartographie topographique numérique.
Toute chose qui pourra doter Conakry, la capitale guinéenne et ses environs, d’une carte topographique numérique et moderne, car, l’ancienne date, dit-on, 1982. Ainsi, la Guinée disposera d’une carte topographique numérique à grande échelle au 1/5000 sur une superficie de 500 km2.
C’est pourquoi, le Directeur Général de l’Institut Géographique National (IGN), Bambo Fofana a indiqué, que l’information géographique ou spatiale et le traitement judicieux de l’espace, occupent une place de choix dans l’exploitation de la nouvelle technologie et de l’information. Doter Conakry d’une cartographie numérique et la conception d’une politique spéciale pour la gestion harmonieuse de l’environnement, permettra d’appréhender les défis liés à la gestion des catastrophes naturelles, a estimé le DG de l’IGN.
Pour l’ambassadeur du Japon en Guinée, Nakano Naotsugu, le développement urbain continuel de Conakry et des ses environs, oblige un aménagement poussé, afin de répondre aux besoins nés de cette croissance urbaine. Nouvelles infrastructures, gestion environnementale, connaissance fine de la ville et de ses environs ont pour base, le plan, autrement dit, la carte, a dit l’ambassadeur.
Par ailleurs, le diplomate japonais a insisté sur le renforcement des capacités des agents de l’IGN, en vue de permettre aux autorités guinéennes, d’avoir un outil de précision pour un pilotage fin de l’aménagement urbain et durable de la ville de Conakry. Pour y parvenir, Nakano s’est appuyé sur l’aspect lié à l’appropriation du projet actuel parce que, selon lui, il est d’un concept qui est au cœur de la coopération japonaise avec l’Afrique, révélant que ce concept sera débattu au cours de la 5ème conférence de Tokyo sur le développement en Afrique, TICADV qui aura lieu au Japon à Yokohama en juin 2013.
Présidant la cérémonie de lancement des travaux du projet de cartographie topographique de la ville de Conakry, le ministre d’Etat chargé des Travaux Publics et des Transports, Bah Ousmane a déclaré, que l’information géographique est le commencement de la prise de décisions pour la mise en place des infrastructures aériennes et ferroviaires.
Doter la Guinée d’une cartographie topographique numérique, c’est lui fournir des outils lui permettant d’identifier les risques, d’assurer la sécurisation des localités, en vue d’éviter l’occupation anarchique des voies, rendant ainsi la circulation difficile, a fait savoir le ministre. Il a ainsi remercié les partenaires japonais, pour leur appui régulier en faveur de la République de Guinée.
A noter, que mettre en place une charpente géodésique nationale par les outils de positionnement GPS, disposer d’une topographique de base au 1/200.000 et mettre en une politique nationale des données en vue de renforcer les capacités des acteurs impliqués, contribueraient efficacement à la réussite de ce projet.
MMC/FDF/ST
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