Ce 21 Décembre 2012, le Président Alpha Condé, les
Guinéens fêtent l’An 2 de son accession au pouvoir. Bon anniversaire Président !
Cette fête revêt deux aspects fondamentaux de notre
jeune démocratie : l’accomplissement du sacrifice consenti par les filles et
fils épris de démocratie d’une part et l’émergence d’un élan d’espoir tant
économique, que social pour l’ensemble
des guinéens d’autre part.
En deux ans de mandature, le Président Alpha Condé a impulsé une nouvelle culture de
travail, une nouvelle dynamique de coopération économique qui s’explique par le
retour d’une diplomatie forte et ambitieuse.
Les actes majeurs de cette mandature se résument comme
suit : Réforme de l’armée-près de 4.000
militaires à la retraite , une première en Guinée suivie d’un recensement
biométrique- ; Mise en place du
nouveau code minier ; Lutte contre
la corruption ; Assainissement des finances publiques dont certains
cadres comme Mme Boiro –ex directrice
nationale du Trésor- ont payé le prix fort ; Lancement des barrages hydroélectriques(barrage kaléta) ; Rénovation et Construction des
infrastructures (routes, ponts) ; Révision du contrat du Port Autonome
de Conakry ; Réduction significative
du déficit public ; Relance du
secteur Agricole au point que le concept « période de
soudure » a disparu du vocabulaire agricole; Electrification des
principaux artères de toutes les Préfectures du pays par le biais des
lampadaires solaires; Amélioration des points et pompes à eau dans plusieurs
Préfectures ; Assainissement du
Fichier de Gestion Administrative (FGA) de la Fonction Publique ; la
Préfecture de Boké et ses réalisations à l’occasion du cinquantenaire ;
Obtention du PPTE.
Ces réalisations et bien
d’autres ont été possibles parce que le
peuple de Guinée s’est consciemment inscrit dans une dynamique de refondation
suscitée par le Professeur Président.
L’un des actes significatifs de ce mandat à
mi-parcours est bien sûre l’obtention du PPTE. Certes l’obtention du PPTE n’est
pas une fin en soi mais son acquisition est un soulagement considérable dans
les dépenses de l’Etat. En effet, la réduction de la dette publique permet
d’allouer les dépenses consenties au remboursement de la dette
aux secteurs jugés prioritaires à savoir : la Santé, l’Education,
l’Agriculture, la Construction et l’Entretien des routes, des chaussées.
A noter que pendant 12 ans, les gouvernements
successifs du Président Lansana Conté ont cherché en vain l’atteinte de cette initiative
PPTE.
Force est de constater
que l’ensemble des partenaires internationaux (Union Africaine, France,
Grande Bretagne, UE, USA), les partenaires au développement (OIF, CEDEAO
Système des Nations Unies) et institutions financières internationales (FMI,
banque mondiale) ont tous unanimement salué, chacun à sa manière, l’avancée significative que la Guinée a
effectuée au cours des deux ans de mandature du président Alpha Condé.
Pour preuve, l’UE à travers le 10ème FED
vient d’octroyer près de 236 millions d’euros destiné « au financement du
développement à long terme et des situations d’urgence pour la période
2008-2013 ». C’est dire que le slogan « Guinée is back » n’est
pas un vain slogan.
Au vu des actes posés par le Président et son
gouvernement en si peu de temps, on peut déjà affirmer que l’avenir augure de
bonnes perspectives pour notre chère nation. En effet, le Guinéen est beaucoup
plus guinéo – optimiste qu’il ne l’était il y a quelques années.
Il est vrai que la panière de la ménagère guinéenne
n’a profondément pas changé ; mais les réformes économiques engagées
permettront, à moyen et long termes, d’améliorer considérablement les
conditions de vie du Guinéen.Pour la mise en place d’une politique économique ambitieuse, il faut du
temps, du pragmatisme et surtout un courage considérable. En cela la constante
dans le soutien apporté au changement en Guinée doit être soutenu et encouragé.
Par toutes et tous.De toute évidence, le retard engrangé dans
l’organisation des élections législatives est une « panne »
pour notre jeune démocratie. Cela prouve
à suffisance que la démocratie tant souhaitée par l’ensemble des couches
sociales est une marche difficile et complexe qui mérite un effort considérable
de toutes les classes sociale, politique guinéennes.
Comme une voiture immobilisée, voilà l’état du retard
dans l’organisation des élections législatives. Pour la mettre en marche, il nous faut un constat puis une
révision totale et ensuite un entretien quotidien afin d’éviter de nouvelles
pannes. Pour cela, il est impératif que les acteurs politiques jouent une seule
carte, celle de la Guinée. Sans passion. Sans haine. Car, la solution se trouve
uniquement en Guinée, dans les mains des Guinéens. Et ce, de tout bord.
Contribuer à l’essor de la nation guinéenne est
l’affaire de tous. En nous, repose l’avenir de notre nation. C’est l’addition
de nos initiatives individuelles liées au développement de notre cher pays qui
nous permettra d’ériger une nation forte, unie et prospère.Comme le disait un journaliste célèbre: A vous la
parole !!
Mamoudou Mara
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