Conakry, Guinée - La cupidité des hauts cadres, l’impunité
et l’enrichissement illicite sont les principales causes de la persistance de la
corruption en Guinée, a déclaré mercredi à la PANA le directeur exécutif de
l’Agence nationale de la promotion de la Bonne gouvernance et de lutte contre la
corruption (ANLC), Mohamed François Falcone. M. Falcone assure que le faible
pouvoir d’achat, notamment les bas salaires, fait aussi partie des causes, mais
cette réalité, selon lui, ne doit pas justifier la persistance de la corruption
en Guinée, classée 154è sur 174 pays dans le monde et 40è sur 48 pays d’Afrique
dans le récent rapport de l’Organisation non-gouvernementale (ONG) «Transparency
International».
«L’environnement des affaires n’est pas suffisamment encadré juridiquement, ce qui incite les secteurs privé et public à des accointances débouchant sur la corruption. La même chose se passe avec les contrats de gré à gré, ainsi que l’absence de transparence dans l’octroi des marchés publics», a-t-il dit.
Le directeur exécutif de l’ANLC souligne que la corruption sape les fondements de la démocratie en installant une fausse concurrence dans les règles du jeu lié au processus électoral, donc à la conquête du pouvoir par l’achat des consciences, ce qui pourrait installer au pouvoir des groupes mafieux qui, selon lui, vont servir des intérêts, favorisant ainsi le népotisme, le régionalisme et le clientélisme.
«Les instruments pouvant combattre la corruption restent le fonctionnement régulier et de manière indispensable des entités de lutte contre la corruption, de contrôle, ainsi que la chîine pénale de répression du phénomène», a-t-il déclaré.
Dans un rapport publié par l’ANLC sur l’indice de perception de la corruption et de la gouvernance, 986 ménages interrogés dans le cadre de cette enquête assurent que l’Etat traite de façon équitable les citoyens, alors que 126 entreprises jugent que le gouvernement est impartial dans le traitement réservé à leurs structures.
Environ 82 pour cent des personnes interrogées exhortent le gouvernement à se pencher sur le problème du chômage, tandis que 51 pour cent l’invitent à trouver des solutions durables au coût élevé de la vie.
Quelque 78 pour cent des personnes interrogées assurent que la Police reste le service public le corrompu, tandis que 98 pour cent des entreprises pensent la même chose, alors que 73 pour cent indexent la Douane; 88,3 pour cent des entreprises estiment ce service public corrompu.
Environ 78 pour cent des personnes interrogées indiquent que les services fonciers sont également corrompus.
La persistance de la corruption dans les services publics, explique le directeur exécutif de l’ANLC, est consécutive à la faiblesse de capacité des institutions publiques qui manquent souvent de moyens pour opérationnaliser effectivement leur mission.
«Le monde politique n’est pas saint. La corruption y grimpe dans le seul but de s’enrichir et de vouloir arriver au pouvoir», lit-on dans le rapport.
Pana /Afrique en ligne
«L’environnement des affaires n’est pas suffisamment encadré juridiquement, ce qui incite les secteurs privé et public à des accointances débouchant sur la corruption. La même chose se passe avec les contrats de gré à gré, ainsi que l’absence de transparence dans l’octroi des marchés publics», a-t-il dit.
Le directeur exécutif de l’ANLC souligne que la corruption sape les fondements de la démocratie en installant une fausse concurrence dans les règles du jeu lié au processus électoral, donc à la conquête du pouvoir par l’achat des consciences, ce qui pourrait installer au pouvoir des groupes mafieux qui, selon lui, vont servir des intérêts, favorisant ainsi le népotisme, le régionalisme et le clientélisme.
«Les instruments pouvant combattre la corruption restent le fonctionnement régulier et de manière indispensable des entités de lutte contre la corruption, de contrôle, ainsi que la chîine pénale de répression du phénomène», a-t-il déclaré.
Dans un rapport publié par l’ANLC sur l’indice de perception de la corruption et de la gouvernance, 986 ménages interrogés dans le cadre de cette enquête assurent que l’Etat traite de façon équitable les citoyens, alors que 126 entreprises jugent que le gouvernement est impartial dans le traitement réservé à leurs structures.
Environ 82 pour cent des personnes interrogées exhortent le gouvernement à se pencher sur le problème du chômage, tandis que 51 pour cent l’invitent à trouver des solutions durables au coût élevé de la vie.
Quelque 78 pour cent des personnes interrogées assurent que la Police reste le service public le corrompu, tandis que 98 pour cent des entreprises pensent la même chose, alors que 73 pour cent indexent la Douane; 88,3 pour cent des entreprises estiment ce service public corrompu.
Environ 78 pour cent des personnes interrogées indiquent que les services fonciers sont également corrompus.
La persistance de la corruption dans les services publics, explique le directeur exécutif de l’ANLC, est consécutive à la faiblesse de capacité des institutions publiques qui manquent souvent de moyens pour opérationnaliser effectivement leur mission.
«Le monde politique n’est pas saint. La corruption y grimpe dans le seul but de s’enrichir et de vouloir arriver au pouvoir», lit-on dans le rapport.
Pana /Afrique en ligne
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