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vendredi 25 janvier 2013

Davos : « Africa promise » pour le président Alpha Condé

Arrivé le lundi 22 janvier 2012 en Suisse pour sa seconde participation au Forum économique mondial qui se déroule chaque année dans la célèbre station balnéaire de Davos, le président Alpha Condé, devait initialement consacrer l’essentiel de son séjour aux réunions sur les  questions économiques et financières concernant le continent africain. Et sur l’important secteur minier guinéen devenu très attractif pour de nombreux investisseurs présents à la Table ronde sur les métaux et le secteur minier.  Mais l’actualité politique internationale  a singulièrement enrichi le calendrier, car c’est sur la crise africaine au Mali que le président Alpha Condé a ouvert le jeudi 24 janvier 2013,  un panel sur  les implications régionales et militaires de la crise au Mali. Unique chef d’Etat invité à exprimer la vision africaine de la prévention et règlement des conflits, dans une intervention publique regroupant :  l’ex procureure Louise Arbour,  actuelle présidente de International Crisis group, Mohamed Ashmawey, le patron de  l’organisation Islamic Worldlife, le Premier ministre  Ethiopien, Hailemariam Dessalegn, futur président  de l’Union africaine. L’expertise du chef de l’Etat guinéen sur cette crise intervenue dans la région du Sahel, était attendue par de nombreuses délégations gouvernementales et  d’experts. Sur cette question, le chef de l’Etat guinéen salue l’initiative française et pose l’autre interrogation : comment l’Afrique aurait-elle géré cette crise au Mali, si la France n’était pas intervenue ? Une occasion de rappeler la ligne de constance qui a été la sienne sur le sujet malien. Depuis le début de la crise, le professeur Alpha Condé avait plaidé pour une intervention militaire permettant d’éviter l’installation des groupes terroristes au nord du Mali,  un désastre humanitaire qui serait préjudiciable à l’intégrité de son territoire. Mais dans le traitement de la crise, le président guinéen souhaite  que le cas de la rébellion identitaire touarègue soit séparé de celui des mouvements djihadistes. Avant d’engager un plaidoyer pour le renforcement et la protection des institutions maliennes et de leurs principaux responsables. Mais les questions économiques figurent toutefois au programme avec d’importantes rencontres faisant de la Guinée, une nouvelle destination d’investissement : c’est ainsi que s’inscrit sur l’agenda présidentiel plusieurs audiences : le Premier ministre Tony Blair, Georges Soros,  le fondateur de microsoft, Bill Gates, organisateur de la sixième table ronde philanthropique,  Donald Kaberuka, patron de la Banque africaine de développement, Stephen Gotesfeld de la compagnie minière  Newmont, le président finlandais, Sauli Ninisto, accompagné de Ola Borten Moe, ministre norvégien du pétrole,  Helen Clark , administratrice du Programme des nations unies pour le développement, Thierry Tanoh et Kalapo Lawson, chairmans de Ecobank. Un diner Africa promise, offert par Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial avec des chefs d’Etats à  l’honneur :  Jacob Zuma et Alpha Condé.
Le Bureau de Presse de la Présidence

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