Arrivé le lundi 22 janvier 2012 en Suisse pour sa seconde participation
au Forum économique mondial qui se déroule chaque année dans la célèbre station
balnéaire de Davos, le président Alpha Condé, devait initialement consacrer
l’essentiel de son séjour aux réunions sur les
questions économiques et financières concernant le continent africain.
Et sur l’important secteur minier guinéen devenu très attractif pour de
nombreux investisseurs présents à la Table ronde sur les métaux et le secteur
minier. Mais l’actualité politique
internationale a singulièrement enrichi
le calendrier, car c’est sur la crise africaine au Mali que le président Alpha
Condé a ouvert le jeudi 24 janvier 2013,
un panel sur les implications
régionales et militaires de la crise au Mali. Unique chef d’Etat invité à
exprimer la vision africaine de la prévention et règlement des conflits, dans
une intervention publique regroupant :
l’ex procureure Louise Arbour,
actuelle présidente de International Crisis group, Mohamed Ashmawey, le patron de
l’organisation Islamic Worldlife, le Premier ministre Ethiopien, Hailemariam Dessalegn, futur
président de l’Union africaine. L’expertise du chef de l’Etat guinéen
sur cette crise intervenue dans la région du Sahel, était attendue par de
nombreuses délégations gouvernementales et
d’experts. Sur cette question, le chef de l’Etat guinéen salue
l’initiative française et pose l’autre interrogation : comment l’Afrique
aurait-elle géré cette crise au Mali, si la France n’était pas
intervenue ? Une occasion de rappeler la ligne de constance qui a été la
sienne sur le sujet malien. Depuis le début de la crise, le professeur Alpha
Condé avait plaidé pour une intervention militaire permettant d’éviter
l’installation des groupes terroristes au nord du Mali, un désastre humanitaire qui serait
préjudiciable à l’intégrité de son territoire. Mais dans le traitement de la
crise, le président guinéen souhaite que
le cas de la rébellion identitaire touarègue soit séparé de celui des
mouvements djihadistes. Avant d’engager un plaidoyer pour le renforcement et la
protection des institutions maliennes et de leurs principaux responsables. Mais
les questions économiques figurent toutefois au programme avec d’importantes
rencontres faisant de la Guinée, une nouvelle destination
d’investissement : c’est ainsi que s’inscrit sur l’agenda présidentiel
plusieurs audiences : le Premier ministre Tony Blair, Georges Soros, le fondateur de microsoft, Bill Gates,
organisateur de la sixième table ronde philanthropique, Donald Kaberuka, patron de la Banque
africaine de développement, Stephen Gotesfeld de la compagnie minière Newmont, le président finlandais, Sauli
Ninisto, accompagné de Ola Borten Moe, ministre norvégien du pétrole, Helen Clark , administratrice du Programme
des nations unies pour le développement, Thierry Tanoh et Kalapo Lawson,
chairmans de Ecobank. Un diner Africa promise, offert par Klaus Schwab,
fondateur du Forum économique mondial avec des chefs d’Etats à l’honneur : Jacob Zuma et Alpha Condé.
Le Bureau de Presse de la
Présidence
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire