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vendredi 25 janvier 2013

La recomposition des démembrements de la CENI marque le lancement du compte à rebours électoral en (ANALYSE9

Après avoir déroulé son chronogramme électoral relatif à la tenue des élections législatives pour le 12 mai 2013, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de Guinée entend faire feu de tout bois pour tenir ce délai.
L'une des étapes cruciales de ces préparatifs porte sur l'installation des démembrements de la CENI, dont la recomposition a commencé le lundi dernier.
A cet effet, les Commissions électorales préfectorales indépendantes (CEPI), Commissions électorales communales indépendantes (CECI) et Commissions électorales sous-préfectorales (CESPI), seront dotées respectivement de 495 95 et 1 824, selon des chiffres officiels fournis par l'institution. Ce sont en tout 2 414 membres qui vont meubler ces structures, dont la tâche s'avère importante pour la révision des listes électorales.
La CENI n'a ménagé aucun effort pour la réussite de cette opération, dont la supervision sera assurée par 22 commissaires, déployés sur le terrain. L'installation de ces démembrements a aussi un coût évalué à près de 100 mille euros.
Ce qui va contribuer au succès de cette opération, c'est surtout la participation de toutes les parties prenantes au processus électoral, dont l'opposition, qui est revenue à de meilleurs sentiments, après avoir menacé de bouder les travaux.
Les opposants avaient accusé le président de la CENI, Bakary Fofana d'avoir décidé de "façon unilatérale" de "l'attribution aux préfets, sous-préfets, maires et autres délégations spéciales de la mission d'installation des démembrements de La CENI, en violation des dispositions légales." Mais un communiqué rectificatif publié par Bakary Fofana, viendra remettre les choses au clair, à travers un appel lancé aux administrateurs territoires à se tenir loin des opérations de recomposition des démembrements de l'institution.
Car sous les gouvernements précédents, les gouverneurs, préfets, sous-préfets et présidents de communautés rurales de développement faisaient immixtion dans le jeu électoral, pour le compte du parti au pouvoir. Une pratique que les nouvelles autorités voudraient bannir. Ce qui constitue un gage de transparence.
A ce jour, la CENI n'a que trois mois et deux semaines environ, pour parvenir au jour J, le 12 mai prévu pour la tenue de ce scrutin tant attendu par les Guinéens. Le délai est considéré par bien des gens comme étant un peu court, face aux nombreuses tâches à accomplir, notamment la révision des listes électorales, pour apurer le fichier, dont la fiabilité s'avère indispensable pour garantir la justesse du vote.
Mais Bakary Fofana et son staff pensent réussir "l'impossible". En attendant, le décret entérinant la date du 12 mai, se fait attendre. Le chef de l'Etat guinéen doit en effet convoquer les électeurs aux urnes 90 jours avant la date fixée pour la circonstance. Pour le moment, cela n'est pas encore tard, quand on se refaire au calendrier électoral, plus de 100 jours séparent les électeurs guinéens de cette énième date fixée par la CENI.
L'opposition pour sa part, bien qu'ayant pris part à la recomposition des démembrements de l'institution, émet des réserves quant à la capacité de la CENI de tenir ce délai. L'Alliance pour la démocratie et le développement (ADP) et le Collectif des partis politiques pour la finalisation de la Transition, deux blocs alliés de l'opposition pensent plutôt que la mise en place d'un second chronogramme, appelé (Plan B) par la CENI, qui prévoirait "le recrutement par une procédure d'appel d'offres accélérée d'un nouvel opérateur technique", serait salutaire.Un tel schéma pourrait conduire à un report de la date du scrutin, à en croire nos sources. Nous n'en sommes pas encore là, pour preuve la CENI travaille dans la logique de pouvoir tenir les élections législatives le 12 mai 2013.
Le compte à rebours électoral a donc commencé avec l'installation des démembrements qui a débuté ce lundi dans les différentes circonscriptions électorales. Et comme l'a promis le président Alpha Condé dans l'un de ses récents discours, "rien n'arrêtera désormais le train des élections".
Xinhua

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