Afin de faire avancer le projet d'extraction de fer du Simandou, le géant minier Rio Tinto se dit prêt à financer partiellement la partie infrastructure du projet.
Alors que le géant minier Rio Tinto avance dans le développement du mégaprojet de Simandou, les négociations avec l'État guinéen achoppent sur la question des infrastructures de transport. Le groupe australien aimerait avoir la maîtrise complète de la voie ferrée longue de 800 km qui permettra d'acheminer le minerai de fer jusqu'à un nouveau port spécialisé. Il serait donc prêt à monter sa participation financière dans la partie infrastructure du projet (soit 3,8 milliards d'euros, au total), dont il doit détenir 49%.
Mais l'État guinéen préfère confier la gestion de la ligne à un tiers, pour faciliter son utilisation par d'autres entreprises. La société African Iron Ore Group (AIOG), que dirige Babacar N'Diaye, a été chargée de lever des fonds sur les marchés internationaux, ce qui ne s'annonce pas facile compte tenu de la morosité de la conjoncture financière.
En attendant, les travaux prennent du retard.
Jeuneafrique.com :
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