Il est inutile de dire que la circulation est un véritable casse-tête chinois en Guinée. Ceci pour la vétusté des du réseau routier qui est vieux et vieillissant, mais aussi et surtout le nombre impressionnant des véhicules d’occasion qui inondent les parcs d’automobile et les voiries de Conakry rendant ainsi la circulation l’allure d’un caméléon.
En effet, le nombre de véhicules d’occasion de tous les âges et de toutes les époques inondent la voirie guinéenne tant à Conakry que dans les autres villes du pays. Pour le Guinéen lambda, cet état de fait serait dû à la porosité de nos frontières, à la corruptibilité de nos soldats de l’économie et surtout au pouvoir d’achat du Guinéen.
Mais en y fuyant un tout petit peu, il y a quoi s’inquiéter pour ce nombre impressionnant des véhicules vétustes et autres engins roulants de tout âge confondu dont l’utilisation pourrait affecter dangereusement la santé précaire des populations et les conséquences sur l’environnement ne se feront pas attendre, à un moment où les spécialistes de l’environnement se battent bec et ongles pour diminuer la pollution atmosphérique au risque d’aggraver le changement desconditions climatiques qui feront de l’Afrique le moins pollueur, mais la principale victime. On ne sait pas seulement les Ministères de l’Environnement et celui des Transports sont conscients du danger vers lequel s’engouffre ce pays dont les habitants ne savent plus à quel saint se vouer.
Pourtant la Guinée est gâtée en matière des lois et règlements définis et des conventions ratifiées à cet effet. Mais pour des
intérêts égoïstes des certains commis de l’État dont le devenir de la Guinée et des Guinéens est leur dernier souci, ces documents dorment toujours dans les tiroirs poussiéreux de ces cadres en carton qui, au lieu de travailler pour l’État, travaillent pour eux. Ah le laxisme quand tu nous tiens!
Dans les autres pays aussi, l’importation des véhicules d’occasion se fait. Mais en obéissant des qui règles strictes qui fixent les conditions d’importation de ces véhicules en fonction de l’âge, du kilométrage…Mais en Guinée rien n’est respectée. La règle qui prévaut partout au sein de l’administration guinéenne, “c’est donne pour moi. Après quoi, tu m’as pas vu, moi non plus.”C’est ce qui amène certains citoyens à s’interroger si la Guinée est devenue le dépotoir des vieux véhicules et des engins roulants de toute sorte. Même si au pays de Alpha Condé, dans la circulation la priorité c’est à droite,
n’empêche que des voitures et autres camions avec direction à droite comme chez les anglophones, roulent en Guinée. Tu parles de laisser aller?
Pourtant la non application de ces lois et règlements en la matière par le Gouvernement, fait courir à l’ensemble des Guinéens des risques sanitaires énormes. Ceci étant, à cause de la cupidité des commis de l’Etat et le laxisme, le favoritisme, la corruption…que sais-je encore qui caractérise l’administration guinéenne, la vie de tout un peuple est mis en danger. Pauvre de nous
Bah Ibrahima Gallé, Aminata.com
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