La reprise des localités de Konna, Diabali et Douentza par
les troupes françaises et maliennes au prix de lourdes pertes en hommes et
matériels chez l’ennemi, les frappes aériennes qui ont détruit ou endommagé ses
dépôts d’armes et de munitions, ses centres d’entrainement et ses lieux de
regroupement dans les régions septentrionales ont, à l’évidence, produit l’effet
recherché : les jihadistes ont perdu l’initiative des affrontements militaires
sur le terrain. En fait, c’est bien de débâcle qu’il faudrait
parler.
N’étant visibles nulle part dans l’immense Sahara qu’ils avaient réussi à conquérir en mars – avril 2012 quasiment sans combattre, ils ont probablement choisi la tactique de la dissimulation au sein des populations des grandes agglomérations du nord : AQMI à Tombouctou, le MUJAO à Gao. Quant aux fugitifs de Ansar dine, ils ont dû se partager entre leurs familles de Kidal et les collines de Tegargaret qui leur servent de bunker naturel.
La prochaine étape pour les armées du Mali, de la France et les contingents de la MISMA consistera à aller les déloger de ces villes et de ce repaire d’accès difficile et anéantir ceux d’entre eux qui s’entêteront à faire de la résistance. L’offensive terrestre généralisée qui se profile à partir du centre (où les soldats burkinabé sont en train de se positionner) et de l’est (où les forces nigérienne et tchadienne se préparent à donner l’assaut) devrait être soutenue par d’intenses frappes aériennes pour annihiler ce qui reste de l’infrastructure terroriste.
L’optimisme a désormais gagné le sommet de la hiérarchie militaire malienne. La semaine dernière, le chef d’Etat-major des armées, le général Ibrahim Dahirou Dembélé déclarait dans une interview sur RFI : « Si les appuis sont conséquents, Gao et Tombouctou seront libérées dans un mois « .
Même s’ils ne se mettent pas en place au rythme souhaité par le Mali, ces appuis ne font pas défaut et la réunion des bailleurs de la MISMA, prévue le 29 du mois courant à Addis-Abeba, devrait en apporter la confirmation.
N’étant visibles nulle part dans l’immense Sahara qu’ils avaient réussi à conquérir en mars – avril 2012 quasiment sans combattre, ils ont probablement choisi la tactique de la dissimulation au sein des populations des grandes agglomérations du nord : AQMI à Tombouctou, le MUJAO à Gao. Quant aux fugitifs de Ansar dine, ils ont dû se partager entre leurs familles de Kidal et les collines de Tegargaret qui leur servent de bunker naturel.
La prochaine étape pour les armées du Mali, de la France et les contingents de la MISMA consistera à aller les déloger de ces villes et de ce repaire d’accès difficile et anéantir ceux d’entre eux qui s’entêteront à faire de la résistance. L’offensive terrestre généralisée qui se profile à partir du centre (où les soldats burkinabé sont en train de se positionner) et de l’est (où les forces nigérienne et tchadienne se préparent à donner l’assaut) devrait être soutenue par d’intenses frappes aériennes pour annihiler ce qui reste de l’infrastructure terroriste.
L’optimisme a désormais gagné le sommet de la hiérarchie militaire malienne. La semaine dernière, le chef d’Etat-major des armées, le général Ibrahim Dahirou Dembélé déclarait dans une interview sur RFI : « Si les appuis sont conséquents, Gao et Tombouctou seront libérées dans un mois « .
Même s’ils ne se mettent pas en place au rythme souhaité par le Mali, ces appuis ne font pas défaut et la réunion des bailleurs de la MISMA, prévue le 29 du mois courant à Addis-Abeba, devrait en apporter la confirmation.

Ce changement de situation inattendu peut abréger la durée de la guerre et épargner des souffrances inutiles aux populations des zones concernées. A plus long terme, s’il se traduisait par la fin définitive de l’aventurisme politico-militaire de Iyad qui irait rejoindre ainsi les dirigeants du MNLA au cimetière des rêves brisés, il pourrait ouvrir une période de paix, de sécurité et de stabilité durable au nord du Mali et à l’ensemble du pays.
Saouti Haïdara/ L'Indépendant
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