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lundi 28 février 2011

Espagne: Séjour temporaire pour les Sans papiers avec fils espagnols

Vue de Madrid
Les immigrants qu'ont des fils plus petits avec nationalité espagnole auront une autorisation de résidence temporaire, dans la période d'une année, pour vue que le mineur cohabite avec eux et à leur charge ;Ces progeniteurs, au bout d'une année, pourront obtenir une autorisation de séjour en accord avec leur situation et ayant rempli les conditions les récquises.
Ainsi l'établit l'article 122 du Projet de règlement qui développe le texte de la Loi de l´immigration en vigueur, approuvée en décembre 2009. Le vaste document, qui est composé de 264 articles, ajoute que cette mesure affectera aussi ; aux parents qui seraient d´origines españoles.
Ce texte, présenté le 8 Février 2011, tente d´aller au détail pour éviter des inégalités dans l'application de la loi. Le document est soumis maintenant à une période d'allégations. La secrétaire d'État d'Immigration, Anna Masse, a indiqué que le règlement définitif sera prêt pour être approuvé par le Conseil des Ministres dans deux mois, après les contributions les organisations sociales et le rapport du Conseil d'État.
Mohamed Cissé pour Coaguines.com

Douanes de Koulikoro: Lutte contre le trafic des armes: 17 roquettes et 17 allumeurs de roquette saisis à la frontière entre le Mali et la Guinée

L’article relatif à la saisie de 17 roquettes et 17 allumeurs de roquettes par les éléments de la section « Recherches et Interventions » des Douanes de Koulikoro est celui qui a été retenu comme « l’Article du mois » par la Rédaction du journal « Le Coq cocorico ».
En effet, tôt dans la matinée du 8 février, les éléments de la section « Recherches et Interventions » de la direction régionale des Douanes de Koulikoro ont effectué une grosse saisie d’armes de guerre, au début de ce mois de février. Au total, 17 roquettes et 17 allumeurs de roquettes ont été saisis sur un Guinéen du nom de Souleymane Keïta. Dans la foulée, un important lot de produits contrefaits ont été saisis par l’Inspecteur Ag Bazet et ses hommes le long de la frontière entre le Mali et la Guinée .
En patrouilles régulières le long de la frontière entre le Mali et la Guinée , les éléments de la section « Recherches et Interventions » de la direction régionale des Douanes de Koulikoro, sous la conduite de l’Inspecteur Ag Bazet, ont effectué, le 8 février, une grosse saisie d’armes de guerre dans les brousses de Kouremalé, Kôflatiè et Boroco.
Selon le Chef de ladite section, le Capitaine Ag Bazet, tout est parti des patrouilles régulières menées dans les zones frontalières entre le Mali et la Guinée.
Signalons également que dans les mêmes secteurs de Kouremalé, Kôflatiè et Boroco, l’Inspecteur Ag Bazet et ses hommes ont saisi plus de 80 cartons de pâtes dentifrices contrefaites, 9 cartons de cigarettes, 7 motos, entre autres.
Cette importante saisie d’armes de guerre (soit 17 roquettes et 17 allumeurs de roquettes) effectuée par l’équipe de la section « Recherches et Interventions » des Douanes de Koulikoro, composée notamment du Chef de section, le Capitaine Ag Bazet, de l’Inspecteur Alpha Soumaré, du Contrôleur Alassane Diarra et de l’Agent de constatation Mallé Sidibé, démontre une fois de plus les actions positives que les Douanes maliennes enregistrent jour et nuit sur le terrain.
Cette importante saisie effectuée par l’Inspecteur Ag Bazet n’est pas une première du genre, car dans le temps, il avait déjà effectué une grosse saisie. Jusqu’ici, il demeure l’un des douaniers ayant effectué la plus grande saisie de drogue dans le septentrion du pays. A l’époque, lui et ses éléments avaient mis la main sur plus de 370 kg de cocaïne. Mais très modeste, il n’a pas voulu trop s’exprimer lorsque nous l’avons rencontré à son bureau sis dans les locaux de la direction régionale des Douanes de Koulikoro, à Kati.
Les « trophées » d’un trafiquant
L’Inspecteur Ag Bazet s’est seulement contenté de nous relater les faits. Aussi dira-il que le trafiquant répondant au nom de Souleymane Keïta détenait deux cartes d’identité nationales guinéennes : une première carte confectionnée en Guinée et une deuxième établie au niveau du Consulat de Guinée  en République de Côte d’Ivoire.
Le trafiquant était également en possession de plus d’une vingtaine de puces pour téléphones portables, parmi lesquelles des numéros Malitel, Orange Mali (Mali), Areba, Sotelmog, Sotelgui (Guinée), des numéros mobiles de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Sénégal, et même d’Israël, entre autres. L’Inspecteur Ag Bazet ajoutera que le malfaiteur avait soigneusement emballé les armes qu’il transportait dans un sac contenant…des patates douces. Comme moyen de transport, il se servait d’une moto pour mieux tromper la vigilance des agents des services de sécurité.
Des informations émanant de sources proches des villages cités, il ressort que Souleymane Keïta, qui est de nationalité guinéenne, est non seulement spécialisé dans le trafic d’armes lourdes, mais il n’est pas à son premier coup d’essai, puisqu’il qu’il était très fréquent sur les axes reliant la Guinée à ces trois villages maliens cités.
Des « enfants pauvres » en matière d’équipements
Au-delà de cette importante saisie d’armes de guerre, il y a lieu de signaler un fait très important : en dépit des gros efforts déployés les services des Douanes, ils demeurent encore sous équipés. En effet, beaucoup de bureaux des Douanes ne disposent d’aucun moyen de locomotion.
Et le constat est quasi général : la plupart des agents des services de sécurité travaillant sur le terrain ne disposent pas d’armes, plus raison de munitions. Pourtant, en plus des objectifs économiques et budgétaires qui lui sont assignés par l’Etat, les Douanes maliennes, travaillant de plus en plus sur des indications, ne cessent de contribuer efficacement à la protection des personnes et de leurs biens.
En dépit des résultats positifs enregistrés dans le domaine des recettes pour le Trésor public, les Douanes demeurent encore les « enfants pauvres » en matière d’équipements, et cela, après plus 50 ans d’indépendance de notre pays. Quant à la direction régionale des Douanes de Koulikoro nouvellement créée, elle ne dispose que d’un seul véhicule disponible au bureau frontalier de Kouremalé.
D’autres directions régionales (bureaux principaux, bureaux secondaires internes et frontaliers, postes de surveillance) sont sans moyens de locomotion adéquats. Pourtant, sans de gros moyens logistiques en la matière, la lutte contre la drogue, les médicaments contrefaits, la prolifération des armes de guerre, en un mot la lutte contre le trafic illicite en général ne peut réussir à 100%.
Pourtant, en dépit de ce manque criard de moyens de locomotion, les Douanes ne cessent de surprendre plus d’un par les résultats positifs qu’elles engrangent depuis trois ans. Sous la direction du Colonel Amadou Togola, le travail abattu par les gabelous sur le terrain est plus que salutaire.
Il est donc certain que dans les jours, voire les semaines à venir, le ministère de l’Economie et des finances et la Direction générale des Douanes, se pencheront sur ce cas de sous équipement de nos services de sécurité en général et des Douanes en particulier. Il revient donc aux plus hautes autorités de songer à l’équipement des services de sécurité, principalement la Police, la Gendarmerie et les Douanes.
En attendant, le Directeur régional des Douanes de Koulikoro, le Lieutenant Colonel Nouhoum Sadia Camara, n’a pas manqué d’exhorter ses éléments à plus d’engagement, de courage et d’assiduité dans le travail bien accompli. Par la même occasion, il a souhaité que les populations de la région acceptent de collaborer franchement avec les agents des services de sécurité, notamment ceux des Douanes, afin d’assurer une véritable lutte contre les trafiquants de tous calibres.
Par Zhao Ahmed A. Bamba
Maliweb

Don de vivres de 5 millions de dollar du Japon

Conakry 3
CONAKRY -- Le Japon a fait un don en vivres et produits alimentaires d'une valeur estimée à cinq millions de dollar soit 43 milliards de franc guinéen, a-t-on appris samedi d'une source proche de l'ambassade du Japon en Guinée.
Le don, composé de 5000 tonnes de maïs et de 1650 tonnes d' huile, est destiné à plus de 490 000 personnes vulnérables vivant dans les zones de pauvreté en milieu rural répertoriées dans les trois régions administratives naturelles de la Guinée et de la capitale Conakry.
Dans ces zones de pauvreté et d'insécurité alimentaire déjà identifiées par les partenaires au développement, les denrées seront distribuées à 300 000 écoliers à travers le système de cantine scolaire.
D'autres couches fragiles, telles que les enfants malnutris, les femmes enceintes et allaitantes, ainsi que les familles et personnes infectées et affectées par le VIH/Sida, seront pris en compte dans la distribution.
Pour l'ambassadeur du Japon en Guinée qui a procédé mercredi à la remise du don aux autorités guinéennes, cette démarche s' inscrit dans le cadre de l'appui de son pays à l'autosuffisance alimentaire dans le pays.
Selon des études du ministère guinéen de la Santé, plus de 30% des Guinéens sont en état d'insécurité alimentaire aigu dont plus de 70 % dans les zones rurales.
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dimanche 27 février 2011

L'Union européenne menace Kaddafi mais ne l'appelle pas à quitter le pouvoir

Contrairement aux États-Unis ou à la France, qui ont clairement appelé au départ de Mouammar Kaddafi, la diplomatie européenne a pris des précautions. Elle a préféré mettre en garde le régime libyen contre des sanctions à venir et l'a appelé à faire cesser les violations des droits de l'Homme.
La répression de l'insurrection en Libye aura ¨des conséquences¨ pour les dirigeants du pays, a prévenu dimanche 27 février la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.
¨Kaddafi et les autorités libyennes savent que leurs actes inacceptables et scandaleux auront des conséquences¨, a-t-elle déclaré dans un communiqué, alors que l'Union européenne est en train de finaliser des sanctions contre le régime similaires à celles adoptées samedi par le Conseil de sécurité de l'ONU.
¨Les violations des droits de l'Homme doivent cesser immédiatement¨ en Libye, a-t-elle ajouté.
Je souligne la nécessité de faire en sorte que les responsables des attaques contre les civils rendent des comptes et salue la décision du Conseil de sécurité de l'ONU¨ de saisir le procureur à la Cour pénale internationale (CPI) au sujet de la situation dans le pays, a souligné Mme Ashton.
¨L'impunité contre les crimes commis ne sera pas tolérée par la communauté internationale¨, a-t-elle dit.
Dans le même temps, la Haute représentante de l'Union européenne aux Affaires étrangères s'est gardée d'aller aussi loin que les Etats-unis ou la France qui ont appelé sans détour au départ immédiat du pouvoir du colonel Kaddafi, à la tête d'un régime autoritaire depuis près de 42 ans. Elle l'a invité à demi-mot à le faire, mais pas de manière explicite.
¨Je l'exhorte une fois de plus à oeuvrer en vue d'une solution pacifique de la situation, qui soit acceptable pour le peuple libyen. Le peuple libyen a parlé et le colonel Kaddafi doit écouter¨, a-t-elle dit sur le sujet.
Ces précautions de langage s'expliquent par le fait qu'elle doit parler au nom des 27 pays composant l'Union européenne. Or, certaines capitales militent encore pour la retenue à l'égard de Mouammar Kaddafi, par crainte de répercussions sur les citoyens européens encore présents en Libye ou, dans le cas de l'Italie ou de Malte, d'un afflux de réfugiés d'Afrique sur les côtes européennes en cas d'effondrement de l'Etat.
L'Italie, est en outre fortement dépendante des approvisionnements libyens en hydrocarbures.
Le président américain Barack Obama a estimé pour sa part que Mouammar Kaddafi avait perdu toute légitimité à la tête du pays et qu'il devait ¨partir maintenant¨. Son homologue français Nicolas Sarkozy a aussi jugé vendredi depuis Ankara que le dirigeant libyen devait ¨partir¨.
AFP

Ténue d'une réunion technique du Programme National d’Investissement Agricole (PNIA)

Une réunion technique du Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) pour l’orientation de la mission d’appui de la FAO à ce programme et à la Sécurité Alimentaire (PNIA-SA), s’est tenue jeudi, 24 février au ministère de la Pêche et de l’Aquaculture à Conakry.
Dans son discours d’ouverture des travaux de cette réunion, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, M. Ninamou a indiqué, que le PNIA-Guinée s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique agricole du Programme Régional d’Investissement Agricole de la CEDEAO et du Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine (PDDAA), initié pour servir de cadre d’intervention aux politiques et stratégies de développement du secteur agricole du continent,a-t-il précisé.
Selon M. Dominique Ninamou, les programmes d’investissement sous le PNIA-Guinée se presente comme suit :                                                                           
Le développement durable de la riziculture pour assurer la sécurité alimentaire des populations guinéennes et de dégager les excédents en riz pour l’exportation à un coût global estimé à 1.300.000.000 de dollars US ;
La diversification pour la sécurité alimentaire dans le but d’améliorer la disponibilité et l’accessibilité des populations à un marché national diversifié de produits alimentaires (vivriers, animaux, de pêche et d’aquaculture), et la commercialisation des produits dérivés en vue de couvrir l’essentiel des besoins de consommation de la population, pour un coût global estimé à 635.000.000 de dollars US ;
La promotion des exportations agricoles et de l’agrobusiness pour améliorer la compétitivité des filières agro-industrielles et l’exportation sur les marchés sous régionaux et internationaux, contribuant ainsi à une croissance agricole largement partagée en Guinée dont le coût est estimé à environ 900.000.000 de dollars US ;
Le renforcement institutionnel et la coordination de la mise en œuvre du PNIA pour un coût estimé à environ 160.000.000 de dollars US.
La gestion intégrée des ressources naturelles renouvelables pour mieux améliorer et sécuriser les systèmes de production sur des bases durables tout en veillant à la protection de l’environnement dans toutes ses composantes et gérer de façon concertée et durable, les ressources naturelles en vue de hausser sensiblement le niveau de vie des guinéens, pour un montant estimé à près de 205.000.000 de dollars US.
JKD/ST

samedi 26 février 2011

Aeroport International de Conakry Gbessia: Deux policiers français arrétés pour trafic de cigarettes

© La police guinéenne a arrêté le mercredi soir deux policiers de nationalité française à l’aéroport de Conakry pour trafic illicite de cigarettes, selon une source policière.
Les deux policiers, qui étaient à bord de l’avion au moment de leur arrestation, étaient venus accompagner des guinéens sans papiers expulsés de France. Les deux condés ont profité du temps entre le débarquement des passagers venant de Paris et l’embarquement des nouveaux passagers de Conakry pour envoyer des agents de nettoyage acheter quelques cartouches de cigarettes aux alentours de l’aéroport.
L’entourloupe a été flairée par la police des frontières qui mit des agents de sécurité pour filer l’agent de nettoyage. C’est ainsi que les deux policiers ont été pris la main dans le sac, au moment où l’agent de nettoyage livrait les cartouches de cigarettes aux policiers français, assis à bord de l'Airbus.   
A signaler que les cartouches de cigarettes achetées à Conakry peuvent être revendues à dix fois le prix dans certains endroits de Paris notamment dans les sorties de métro de Barbès.
Cette grande différence de prix donne parfois des idées aux policiers en mission d’accompagnement des sans-papiers.
Source: Guineenews

Élections au Comité exécutif 33ème assemblée générale CAF : Un ancien et Cinq nouveaux entrants élus

Sport: Le jour de vérité promis par les élections des membres du Comité exécutif de la CAF a tenu toutes ses promesses ce mercredi dans la capitale soudanaise, Khartoum. Et comme on pouvait s’y attendre, la vague de la rénovation a emporté plusieurs lieutenants de l’actuel président de la CAF, Issa Hayatou, qui se trouve désormais obligé de composer avec le destin et ses nouveaux collaborateurs même s’ils ne lui inspireraient pas confiance de sitôt.
Quant au candidat togolais en lice pour les postes de représentativité de la Zone Ouest B, Tata Avlessi, il a tenu parole en se retirant de la course, vu qu’il lui a été signifié qu’à part le poste que laisse vacant son compatriote, Seyi Mèmène, le poste d’Amos Adamu, ne sera pas mis en jeu. Il a plutôt préférer se retirer pour soutenir la candidature du Ghanéen, Kwesi Nyantakyi, finalement élu brillamment avec 34 voix sur 53 possibles.
Ainsi donc, le Togolais devrait prendre son mal en patience et comme il l’a dit, « la compétition ne s’arrête pas seulement au 23 février au Soudan. Je n’ai que 45 ans aujourd’hui, vous devez comprendre que j’ai encore le temps ». Une déclaration faite quelques jours avant l’Assemblée générale et qui fait dire qu’il est engagé pour aujourd’hui et pour le futur.                                 
Les entêtés de la sous-région, à savoir le Nigérien, Hima Souley et le Béninois, Moucharaf Anjorin, ont été jusqu’au bout de leur logique pour se voir laminés à plate couture par Nyantakyi, qui obtiendra 34 voix contre 19 pour le Béninois et 0 pour le Nigérien.
Parmi les nouvelles entrées au Comité exécutif de la CAF, on retrouve le Congolais, Costant Omari, le Zambien Kwalusha Bwayla, le Tunisien Tarek Bouchamaoui. Le Guinéen Almamy K. Camara sera le seul candidat sortant réélu.                                                                     
Récapitulatif sur les candidats élus au Comité exécutif de la CAF Zone Nord
Tarek Bouchamaoui (Tunisie), seul candidat
Zone Ouest A
Almamy K. Camara (Guinée), réélu
Zone Ouest B
Kwesi Nyantakyi (Ghana), 34 voix
Zone Centre
Constant Omari (RD Congo), seul candidat
Zone Centre-Est
Leodegar Tenga (Tanzanie), 34 voix
Zone Sud
Kalusha Bwalya (Zambie), 38 voix
par La Rédaction Sport
© Copyright Afriscoop

vendredi 25 février 2011

Libye: La rébellion gagne ville après ville

Les unités de l'armée et de la police de la ville d’Adjabia, située à 200 km au sud de Benghazi, dans le golfe de Syrte, auraient annoncé leur ralliement à l’insurrection. La ville de Zouara, à 150 km à l’ouest de Tripoli a été désertée par les forces de sécurité et serait aux mains des manifestants selon plusieurs témoignages de Tunisiens en fuite. Tout près de la capitale Tripoli, à une cinquantaine de km à l’ouest, Al Zawiyah était le théâtre de violents affrontements il y a encore quelques heures. Plus à l’est de Tripoli, à 200 km, la troisième ville du pays, Misrata, serait tombée. Les forces loyalistes ne contrôleraient encore que l’aéroport.

L’objectif est clair pour les insurgés : la prise de Tripoli où, selon l'Agence France-Presse, des tirs des forces de l'ordre contre des manifestants se sont produits à la sortie de la prière, ce vendredi. Toujours selon cette même source, citant des témoins, des morts seraient à déplorer. Un officier qui n’obéit plus au pouvoir de Kadhafi se dit déterminé à marcher vers la capitale, si elle ne se libère pas elle-même. Et sur le plan de la principale richesse de la Libye, selon des habitants de Benghazi, presque tous les champs pétroliers à l’est de Ras Lanouf échapperaient désormais au contrôle du régime Kadhafi. En outre, les étrangers qui travaillent en Libye continuent de quitter le pays. Certaines personnes commencent à attirer leur attention sur la situation humanitaire.

Le gouvernement s'engage à relancer l’usine textile de Sanoyah et celle de Tabac de Enta

La ministre de l’Industrie et de PME, Hadja Ramatoulaye Bah a conféré mercredi, 23 février avec les cadres de son département et certains opérateurs économiques du secteur privé et public pour instaurer un dialogue entre le secteur privé et public en vue d’améliorer le climat des affaires en Guinée.
Au cours de cet entretien, Hadja Ramatoulaye Bah a indiqué qu’elle a visité plus d’une quarantaine d’usines en Guinée, et que celles qui sont prêtes à être relancées sont l’usine textile de Sanoyah et celle de tabac de Enta, respectivement dans la préfecture de Coyah et dans la commune de Matoto.
Pour l’usine textile de Sanoyah, explique-t-elle, la seule préoccupation est le manque de matière première malgré la convention signée entre l’Etat et les preneurs qui stipule, que le preneur doit produire le coton sur place.
Parlant de l’usine de tabac, elle a rassuré, qu’il n’y a pas de problème a ce niveau, car, selon elle, celle-ci est autonome sur la plan énergétique.
Par ailleurs, la ministre a révélé, que de nouvelles règlementations pour l’importation du carburant en Guinée sont en cours d’élaboration dans le but de lutter contre l’importation de carburant de mauvaise qualité dans le pays.
AMS/ST

Conakry : lancement officiel du programme national d’assainissement

La première Dame de la République, Mme Djènè Condé, à la tête d’une délégation composée du premier ministre, chef du gouvernement, de membres du gouvernement et de plusieurs cadres de l’Administration, a procédé samedi, 19 février dans la commune de Ratoma à Conakry, au lancement du programme national d’assainissement des villes de la Guinée.
Dans son souhait de bienvenue, le maire de Ratoma, M. Alkaly Facinet Camara, porte parole des élus locaux, a exprimé la volonté des maires à œuvrer pour la santé des populations à travers l’assainissement avant de regretter les insuffisances de moyens et la non assistance des autorités pour appuyer les maires dans leurs opérations d’assainissement.
Pour sa part, Mme Djénè Condé a informé que l’état actuel des villes de la Guinée surtout, celui de Conakry, ne l’honore pas d’où son engagement à rendre les villes propres à commencer par la ville de Conakry.
Elle a exhorté les femmes et tout bon guinéen, à l’accompagner dans sa lutte contre l’insalubrité qui durera 3 mois.
Le premier ministre, chef du gouvernement, M. Mohamed Saïd Fofana a expliqué quant à lui, la position de son gouvernement face à l’assainissement physique des villes de Guinée plus particulièrement celui de la ville de Conakry.
Il a déclaré, ‘’ rendre la ville propre est l’un des soucis majeurs du gouvernement en place ; c’est pourquoi, ajoutera M. Fofana, je solliciter l’engagement de la population afin d’assainir la Ville de Conakry’’.
Pour ce faire, le chef du gouvernement a rassuré, que son gouvernement mettra en place dans les prochains mois, un code de bonne conduite en matière d’assainissement des villes du pays. Tout manquement à ce code sera sanctionné.
Il a ensuite précisé, qu’un mécanisme de surveillance sera mis sur pieds dans les quartiers pour identifier les coupables et de les sanctionner.
A noter que toutes les associations de jeunes et de femmes opérationnelles dans l’assainissement ont été réquisitionnées par la 1ère Dame.
MYS/AMS/AB/ST

jeudi 24 février 2011

OMD: la Guinée et l'ONU signent un plan de travail annuel

Le gouvernement guinéen et deux agences du Système des Nations unies en Guinée ont signé mercredi un plan de travail annuel en vue d'atteindre les Objectifs pour le développement du millénaire (OMD).
Le plan de travail annuel est issu d'une série de consultations stratégiques ayant permis d'élaborer le bilan commun du pays et le plan cadre des Nations unies pour l'aide au développement visant la réalisation des objectifs du millénaire.
Il est financé par le Fonds des Nations unies pour l'éducation et l'enfance (UNICEF) et le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) à hauteur respectivement de 23 millions de dollar et six millions dollars.                                                                                
Le ministre de la Coopération internationale, Moustapha Koutoubou Sanho, s'est réjoui des interventions du Système des Nations unies, qui couvrent les secteurs les plus sensibles du programme de coopération de la Guinée et des partenaires internationaux.
Il a aussi rassuré les donateurs du bon usage qui sera fait du financement acquis, notamment pour l'amélioration de la vie des enfants et de la santé maternelle en Guinée.
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Compte rendu de la 7ème Session Ordinaire du Conseil Interministériel du mardi 22 février 2011

La 7ème Session du Conseil Interministériel s’est tenue le mardi 22 février 2011 de 16 h à 18 h 40 sous la présidence de Son Excellence Monsieur Mohamed Saïd FOFANA Premier Ministre, Chef du Gouvernement autour de l’ordre du jour suivant.
I. message de monsieur le premier ministre, chef du gouvernement
II. communications des membres du gouvernement
1.2- ministère de la justice
Communication relative à l’Etat des lieux de la Justice.
2.2- ministère de la sante et de l’hygiène publique, Communication relative à la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/Sida.
III. Compte rendu des membres du gouvernement
2.3- Ministère du commerce, Compte rendu relatif à la mise en œuvre de l’opération appui à la sécurité alimentaire.
3.1- Ministère du travail et de la fonction publique Compte rendu relatif à l’élaboration des Cadres Organiques des Départements ministériels.
3.2- Compte rendu relatif a l’état d’exécution des décisions des conseils de ministres
IV. Divers.
Au titre du point 2 de l’ordre du jour relatif aux communications des membres du Gouvernement, le Conseil a suivi les exposés des ministres en charge de l’industrie, de la justice et de la Santé. Le Conseil Interministériel a mis en place une Commission Interministérielle présidée par le Premier ministre pour analyser en profondeur la problématique des unités industrielles. Le Conseil interministériel a invité le Ministre de la Santé à se rapprocher du ministre délégué au budget pour un examen plus approfondi des questions débattues.
Le Conseil Interministériel a également enjoint le Ministre de la Justice à tenir dans les meilleurs délais les états généraux de la justice en vue de procéder aux réformes de ce secteur et d’associer le grand public à la bonne compréhension des problèmes de ce département.
Au titre des comptes-rendus des membres du Gouvernement, le Conseil interministériel a entendu les rapports des ministres de la Fonction publique et celui du commerce.
Le Conseil Interministériel a fait des recommandations à soumettre pour décision au prochain Conseil des ministres.
Les Ministres ont enfin échangé sur les questions d’actualité nationale se rapportant aux préoccupations pressantes des populations.
Le Conseil interministériel

mercredi 23 février 2011

Pose de la première pierre d'un chemin de fer long de plus de 600 km

CONAKRY-- Le président guinéen Alpha Condé a procédé mardi à la pose de la première pierre du chemin de fer devant relier la capitale Conakry à Kankan, long de 622 km, en présence de l'ex-président brésilien Lula da Silva.
"Cette journée est le début de la reconstruction de la Guinée toute entière", a déclaré Alpha Condé qui estime que la liaison par rail des deux localités "aussi symbolique qu'historique est porteuse d'espoir pour le lien national".
D'une distance de 662 km, la ligne de chemin de fer permettra le transport des personnes et des marchandises de la capitale guinéenne vers les zones éloignées de l'intérieur du pays et devrait désenclaver plusieurs villes et villages.
Exploitée par l'Office national des chemins de fer de Guinée, cette ligne ferroviaire construite en 1900 et 1914 par les colons français, traversant trois régions naturelles sur quatre, fonctionnait normalement de 1958 jusqu'en 1983.
D'un coût de 600 millions de dollar, l'ouvrage est réalisé par la société brésilienne Vale qui exploite le minerai de fer de Simandou, en région forestière.
La phase de lancement de la production de ce gisement est prévue en 2012 avec 15 millions de tonnes par an.
En 2020, la production devrait atteindre 50 millions de tonnes de minerai de fer par an.
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mardi 22 février 2011

Guinée: les caisses vidées, selon Condé

Alpha Condé constate les difficultés économiques de son pays.
Le président Alpha Condé a dit à la BBC que la junte militaire au pouvoir avant son élection a vidé les caisses de l’Etat.
Monsieur Condé a dit que les dirigeants de l’armée ont dépensé plus d’argent en deux ans qu’en 50 ans, depuis l’indépendance du pays en 1958, jusqu‘à la mort de Lansana Conté en 2008.
« Nous avons hérité d’un pays et non d’un Etat », a dit le président guinéen qui a expliqué que la situation s’est empirée puisque la junte imprimait des billets de banque sans tenir compte de la réalité économique.
En Décembre dernier, Alpha Condé, un vétéran de l’opposition, a prêté serment en tant que premier président démocratiquement élu de ce pays.
Il a été installé à la suite d’un régime militaire qui a pris le pouvoir en Décembre 2008 après la mort de Lansana Coté, lui-même un ancien soldat qui a dirigé le pays pendant 24 ans.
La junte, dirigée d’abord par le capitaine Moussa Dadis Camara, puis par le Général Sékouba Konaté, avait promis de mettre fin à la corruption.                                                 
Dans un bref entretien avec BBC Afrique, Alpha condé qui effectuait sa première visite au Sénégal en tant que président de la République de Guinée a ajouté que l’économie de son pays était en lambeaux.
« Toutes les usines qui existaient avant ont été fermées, il n y a pas de production agricole, il n y a que le négoce » a ajouté Alpha Condé qui a aussi déploré les fraudes douanières dans ce secteur.
Le gouvernement a récemment publié une liste de personnes et de compagnies qui doivent de l’argent à l’Etat. Parmi les débiteurs, il y a des compagnies multinationales d’exploitation minières et des personnalités politiques.
Selon le ministère des finances, ces créditeurs doivent 128 millions de dollars au gouvernement depuis la mort de Lansana Conté.
La guinée est l’un des pays les plus pauvres au monde alors que cette ancienne colonie française est l’un des plus grands exportateurs de cuivre et de bauxite au monde.
 © Copyright BBC Afrique

Devant leur Président, les Guinéens exigent le départ de leur ambassadrice à Dakar

Dakar (Sénégal)- Des dizaines de jeunes guinéens qui résident à Dakar ont manifesté ce samedi à Dakar devant leur Président pour exiger le départ de leur ambassadrice. Avec des slogans "ambassade de Guinée à Dakar égal zéro" ou encore "non à la léthargie de l'ambassade de Guinée à Dakar", ces jeunes guinéens disent ne plus "vouloir de l'ambassadrice Hadja Coumba Diakité", en poste à Dakar depuis 2006.
Selon leur porte parole, Ibrahima Diallo, l'ambassade ne fonctionne pas. "Il est plus facile d'aller en Guinée pour chercher une pièce d'état civil que de l'obtenir sur place ", souligne-t-il.
Le Président Alpha Condé qui rencontrait la communauté guinéenne établie au Sénégal a indiqué "avoir pris en compte cette doléance".
Depuis vendredi, le Président guinéen est en visite au Sénégal à l'invitation de son homologue sénégalais Me Abdoulaye Wade, depuis son élection à la magistrature suprême de son pays à l'issue du second tour de l'élection présidentielle de novembre 2010 qui l'opposait à Cellou Dalein Diallo.
Source:Apanews

"D'ici deux ans les guinéens seront fiers de leur pays " dixit le Président Alpha Condé

Dakar :C'est dans une salle archi comble riche en couleur et en ambiance que la communauté guinéenne a reçu le président Alpha Condé. Auparavant un incident vite maîtrisé par les forces de l'ordre a été noté .
En effet un groupe de manifestants scandait des slogans pour la démission de l'Ambassadeur de la guinée au Sénégal(Madame Coumba Diakité) car à leurs yeux cette dernière ne s'occupe pas de la situation difficile que vivent ces compatriotes au Sénégal(manque d'assistance et la lenteur notoire pour l'obtention de pièces).C'est la croix et la bannière pour avoir satisfaction au niveau de l'Ambassade affirme un manifestant.
Arrivé vers 12h au CICES , le Président Alpha Condé a été reçu à sa descente par Mamadou Diop Decroix Conseiller à la Présidence, l’Ambassadeur du Sénégal en guinée et l’Ambassadeur de la guinée au Sénégal avec son staff.
C'est sous une ovation d'applaudissements nourri que le président Alpha Condé a fait son entrée dans la salle suivi de sa délégation.
Ont pris la parole;
-l'ambassadeur de la guinée au Sénégal qui a souhaité la bienvenue au président et l' a remercié de sa visite au pays de la téranga où il est venu remercié tous les acteurs qui de prés ou de loin ont participé au processus de transition .
- La présidente de l'association des Eléves et Etudiants qui dans son speech a exposé certains problémes ( comme la non régularisation des bourses, le retard des paiements , le manque de logement etc...) dont souffre l'Amicale composé de plus 1000 membres.Neamoins l'Association a répondu au slogan du Président à savoir LA GUINEE IS BACK :Oui nous y croyons
Quant au porte parole des ressortissants guinéens , il a appelé pour une Réconciliation Nationale fondée sur la vérité, la justice et le pardon sans oublier aussi la restauration des valeurs sociales et morales , des Institutions crédibles pour une Guinée stable et aspirant au développement.
Dans son discours le Président Alpha Condé a abordé le problème des Audits car dit-il une somme de 200 millions de dollars est entre les mains des mauvais payeurs et seul la rigueur peut permettre de faire le recouvrement mais pas la chasse à la sorcière comme l'affirme certains. Pour preuve une somme de 11 milliards de francs guinéen a été récupérée et un délai d'un moins est accordé à ces derniers pour s'acquitter de leur dû.
Il a fait appel aussi aux hommes d'affaires guinéens à venir investir car rien ne sera comme avant sans oublier les cadres guinéens vivant à l'extérieur( banquier , médecin, etc...)
Il affirme qu'il est le Président de tous les guinéens sans distinction et que le changement dont il aspire touchera tout le monde.D'ici deux ans les guinéens seront fiers de leur pays mais pour cela il faudrait la participation de tout un chacun pour apporter sa pierre à l'édification de la Cité
Avant de prendre congé , il a invité les notables des 4 régions naturelles pour une rencontre.
Rencontre qui a eu lieu le dimanche 20 Février 2011 au Méridien Président dans une ambiance de cordialité avec des échanges fructueuses , l'Association des Eléves et Etudaints était aussi conviée.
Le séjour a pris fin ce même jour avec une note de satisfaction totale.
Reportage de ;Alpha Sidibe/Abdoul Aziz Bah pour laguineelejour

lundi 21 février 2011

En visite au Sénégal, le nouveau Président guinéen Alpha Condé avait tenu à recevoir, à sa suite de l’hôtel Méridien Président, quelques responsables de média sénégalais.

Entretien avec Alpha Condé, Président de la Guinée: «j’ai hérité d’un pays, pas d’un Etat»
L’audience très cordiale et décontractée a été l’occasion pour lui poser quelques questions. Mais l’agenda serré du chef de l’Etat guinéen, qui était au terme de sa visite au Sénégal, n’avait pas permis d’aller au fond des choses. Néanmoins, Alpha Condé a pu livrer quelques pistes de l’immense travail qui l’attend à la tête de son pays.
M. le Président, quel est le sens de votre visite au Sénégal ?
Je dois dire que j’avais prévu de venir à Dakar hier samedi (Ndlr : l’entretien a eu lieu dimanche) mais le Président Wade m’a demandé de venir plus tôt, c’est-à-dire vendredi afin de prendre part à une manifestation organisée pour des femmes. C’est vous dire que je suis tombé sur la soirée de gala pour honorer des femmes sans savoir auparavant de quoi il s’agissait.
Seulement, je dois dire que le peuple sénégalais et la presse sénégalaise m’ont toujours soutenu durant toute la période que j’ai passé dans l’opposition. J’ai aussi toujours bénéficié du soutien du président de la République sénégalaise. Du temps où j’étais dans l’opposition, j’avais été obligé de me refugier à l’ambassade du Sénégal à Conakry.
Le Président Abdou Diouf, qui m’a toujours soutenu, a eu à mettre un avion à ma disposition à ma sortie de prison pour que je vienne me réfugier au Sénégal. Le Président Wade aussi me soutient. Je suis souvent venu le voir pour demander ses conseils, notamment sur la crise guinéenne.
Il est de tradition, lorsqu’un Président est élu, de rendre visite à ses voisins de la sous-région.
Je peux faire des allers-retours dans les autres pays africains, mais le Sénégal est un pays particulier. J’ai exposé au Président Wade les problèmes auxquels la Guinée est actuellement confrontée. La Guinée est dans une situation catastrophique. J’ai hérité d’un pays où il n’y a pas d’Etat encore moins une Administration.
C’est pourquoi je suis venu lui exposer la situation et écouter ses conseils et suggestions.
Il a été longtemps opposant comme moi. Mais, cela fait plus de 10 ans qu’il est à la tête du pouvoir. Il a l’expérience de gouverner. Je souhaitais bénéficier de ses conseils, mais aussi renforcer la coopération entre la Guinée et le Sénégal, d’autant plus qu’il y a plusieurs millions de Guinéens au Sénégal, comme il y a des millions de Sénégalais en Guinée.
Les deux pays ont une histoire commune ne serait-ce que pour les échanges dans le domaine de l’enseignement supérieur et autres.
Je suis venu réaffirmer ma volonté de faire en sorte que la Guinée et le Sénégal continuent à avoir des accords extrêmement étroits. Mais aussi, puisque nous sommes tous des panafricains, étant donné que nous avons tous été des membres de la Feanf (Fédération des étudiants d’Afrique noire en France), notre objectif a toujours été de faire progresser l’unité africaine.
Peut-on avoir une idée plus précise des problèmes pressants de la Guinée ?
Nous avons hérité d’un Etat en quasi faillite. Depuis deux ans, nous ne bénéficions pas de l’appui de l’extérieur. Malheureusement, nous avons pris l’habitude de faire marcher la planche-à-billets. Par exemple, en un an de régime du Conseil national pour la démocratie et le développement (Cndd), il y a eu plus d’argent sorti en Guinée que durant la période allant de 1958, à la prise du pouvoir par le Cndd (Ndlr : Date de l’Indépendance de la Guinée à la mort de Conté Lansana, ancien Président de la Guinée).
C’est-à-dire, en un an, le Trésor public guinéen a sorti plus d’argent que la Guinée n’en a sorti en 60 ans.
On a fait tourner sans retenue la planche-à-billets. Vous savez très bien le résultat auquel on aboutit si vous marchez à la planche-à-billets et qu’il n’y a pas de production dans un pays où toutes les usines qui existaient avant, ont été fermées. Il n’y avait plus de production agricole en Guinée.
Il n’y avait que le négoce qui se faisait sur la base de trafic où le client ne paie pas de droit de douane, d’impôt, etc. Ce qui fait que nous avons hérité d’un pays et pas d’un Etat.
Maintenant, il faut créer l’Etat. Nous allons consacrer les cent premiers jours à faire des réformes structurelles. Parmi les 6 centrales électriques du pays, les quatre sont totalement en panne, donc seules deux centrales sont en marche.
Le problème de l’électricité est une question cruciale à laquelle la Guinée tient beaucoup.
Aujourd’hui, il faut augmenter le prix de la farine, du sucre, du riz, etc. Il faut aussi jouer contre l’inflation monétaire. Nous avons toutes ces difficultés. Mais ce sont des difficultés temporaires.
Parce que, comme je l’ai dit tantôt aux Guinéens (Ndlr : Le Président Condé a reçu auparavant une délégation de la communauté guinéenne au Sénégal), ce sont les Guinéens qui n’aiment pas la Guinée mais Dieu aime la Guinée, parce qu’on peut produire n’importe où et tout en Guinée.
Tout le monde dit que la Guinée est un scandale géologique, mais je pense que la Guinée, avant d’être un scandale géologique, est d’abord un scandale agricole. Donc, nous sommes confrontés à une série de problèmes que nous aurions pu résoudre avec facilité en négociant avec les sociétés minières pour avoir de l’argent.
Mais, mon objectif est de définir une politique minière de la Guinée afin que la Guinée soit propriétaire de ses richesses. Par conséquent, nous sommes en train de mettre sur pied un Code minier. Après, nous négocierons de nouveaux contrats parce que tous les contrats qui sont passés sont léonins, donc en défaveur des intérêts du peuple guinéen.
Nous allons revoir tous ces contrats. Auparavant, nous allons définir des politiques pour que la Guinée soit non seulement actionnaire dans chaque société, mais une partie des minerais sera vendue par la Guinée elle-même. Si les pays arabes sont propriétaires de leur pétrole, je ne vois pas pour quelle raison la Guinée ne serait pas propriétaire de ses mines.
Vous êtes aussi placé devant une autre urgence, c’est l’organisation des élections législatives.
Pour ce qui est des élections législatives en Guinée, comme nous en avons discuté avec les bailleurs de fonds, nous allons d’abord refaire un nouveau recensement électoral, parce que les premiers recensements ont été très mal faits. L’Union européenne a déjà prévu un fonds pour le recensement.
Nous allons sous peu commencer un nouveau recensement électoral. Il y a, d’ailleurs, des Africains comme le Sénégalais Amadou Top (Ndlr : Informaticien) qui sont là-bas, comme tant d’autres. Nous ne voulons plus qu’on nous impose des forces ou des sociétés étrangères pour faire le recensement électoral. Je pense que les Africains (Sénégalais, Maliens et Guinéens…), en s’associant peuvent faire des appels d’offres et faire le recensement.
Nous voulons faire des élections correctes et transparentes. Donc, nous allons d’abord procéder par des recensements électoraux corrects qui vont commencer très bientôt. Aussi, tout le scandale qu’il y a eu au sein de la Céni (Com?mission électorale nationale indépendante).
Ce qui fait que nous allons convoquer, avec l’aide de la Francophonie, une réunion à la?quelle vont prendre part les Céni des différents pays africains, les organisations des droits de l’homme et la presse, pour faire le point sur la compétence des Céni en Afrique. Ensemble, nous allons débattre pour voir quelle est la meilleure solution pour la Guinée.
Nous ne voulons pas mettre sur pied une Céni qui soit au service du gouvernement.
Nous voulons organiser des élections transparantes, donc il faut s’entourer de meilleures garanties.
Que comptez-vous faire dans le domaine de l’emploi, car les jeunes Guinéens recherchent en grande majorité leur premier emploi ?
Nous ferons deux choses. D’abord, nous allons mettre en place un fonds d’aide et de solidarité pour les jeunes qui ont des projets. Par ailleurs, nous sommes en train de mettre sur pied un service civique qui va former des jeunes qui seront envoyés dans l’intérieur du pays pour encadrer les paysans et artisans. Ensuite, nous sommes en train de faire des recensements dans la Fonction publique et dans l’Armée, parce qu’il y a beaucoup de fonctionnaires fictifs. L’Admi?nistration a vieilli.
Nous allons aussi mettre sur pied des mesures d’accompagnement pour que les fonctionnaires qui doivent aller à la retraite aient le moins de problèmes pour leur reconversion. Il ne faut pas que les fonctionnaires aillent à la retraite dans la misère. Avec l’aide des bailleurs de fonds, nous sommes en train de mettre en place des mesures d’accompagnement. Le problème du chômage sera une priorité de notre action.
propos recueillis par madiambal diagne
© Copyright Le Quotidien (Sn)

La commission d'audit a recouvré 11 milliards de francs guinéens

CONAKRY -- La commission d'audit du gouvernement guinéen a recouvré 11 milliards de francs guinéens au titre des créances de l'Etat estimées à 332 milliards de francs guinéens (environ 15 millions d'euros), a-t-on appris samedi de source officielle.
"Les créances en cause sont issues des opérations de contrôle, d'inspection et d'audit s'étendant sur plusieurs exercices budgétaires et impliquant des entités et des personnes qui, dans des fonctions officielles ou commerciales, ont posé des actes indélicats ayant entraîné des préjudices énormes pour l'Etat", a expliqué le ministre des Audits et du Contrôle économique et financier, Aboubakar Koulibalky, lors d'une conférence de presse.
Elles concernent 44 personnes morales ou physiques que le gouvernement a invité le 13 janvier, dans un communiqué, à s'acquitter de leurs créances.
"L'Etat usera de toue la puissance publique allant de la fermeture des établissements en passant par les poursuites judiciaires jusqu'aux mesures conservatoires contraignantes", a prévenu M. Koulibalky.
"La lutte contre la corruption et l'impunité sont des sentiers majeurs du changement prôné par le gouvernement", a souligné le ministre des Audits, du Contrôle économique et financier, qui estime que "l'unique raison de la pauvreté en Guinée, c'est la corruption".
© Copyright Xinhuanet

L'aviation libyenne bombarde Tripoli


Des pilotes libyens qui ont refusé de bombarder les manifestants sont arrivés à Malte lundi 21 février 2011.
Les émeutes ont gagné Tripoli ce lundi 21 février 2011 où selon des témoins cités par la chaîne al-Jazira, l'aviation libyenne a commencé à bombarder de nombreux sites de la capitale. Des officiers libyens auraient d'ailleurs atterri à Malte après avoir refusé de tirer sur la foule. On signale également de violents affrontements entre pro et anti-Kadhafi tandis que le Forein Office a fait état d'informations indiquant une fuite éventuelle du colonel Kadhafi vers le Venezuela. Une information démentie par Caracas. De son côté, l'opposition libyenne organise demain mardi une « marche du million » sur Tripoli.
Plus à l'est, Misratah, Benghazi, la deuxième ville du pays, et Tobrouk seraient tombées aujourd'hui lundi entre les mains des manifestants, suite à des défections au sein de la police et de l'armée.
La plupart des magasins et des administrations publiques ont baissé le rideau. Il est quasi impossible de communiquer avec la Libye, les lignes téléphonique sont très perturbées, mais de source diplomatique, les aéroports de Benghazi et de Misratah sont fermés.
A Zaouia, à l'ouest de Tripoli, des témoins tunisiens décrivent des scènes de chaos. L'anarchie règne dans la ville depuis la désertion de la police.
Enfin une coalition d'oulémas libyens a appelé aujourd'hui tous les musulmans à se soulever contre le régime du colonel Mouammar Khadafi. Ce dernier serait en route vers le Venezuela d'après le ministre des Affaires étrangères de la Grande-Bretagne, Wiliam Hague. Information démentie par Caracas ainsi que par le vice-ministre libyen desAffaires étrangères, Khalid Kayem.
Le bilan humain ne cesse d'enfler
En fin de journée, on apprenait que le ministre libyen de la Justice, Moustapha Abdel Jalil, a remis sa démission pour protester contre l'usage excessif de la force. C'est ce qu'il a déclaré au journal libyen Qourina.
Le bilan humain ne cesse d'enfler selon Human Rights Watch, deux cent trente trois personnes ont péri depuis le début des émeutes mardi dernier, dont quatre-vingt-quatre au cours des trois derniers jours, et soixante dans la seule ville de Benghazi hier.
Le fils du colonel Khadafi, Seif Al-Islam, a annoncé la création d'une commission d'enquête sur les violences qui sera présidée par un juge libyen, a indiqué la télévision d'Etat ce lundi soir.
La plupart des chancelleries occidentales ont demandé à leur personnel non essentiel de quitter la Libye. Plusieurs pays de l'Union européenne ont d'ores et déjà annoncé avoir envoyé des avions pour rapatrier leurs ressortissants. Même chose du côté des groupes pétroliers occidentaux qui organisent, eux aussi, l'évacuation de leurs salariés devant la crainte d'une guerre civile en Libye.
Source: RFI

dimanche 20 février 2011

GUINEE-SENEGAL: Alpha CONDE à Dakar aujourd’hui

La visite du président guinéen au Sénégal, une meilleure communication sur les difficultés du secteur de l’énergie et les mesures mises en œuvre par le gouvernement, le programme national de réinsertion socioprofessionnelle des anciens combattants du MFDC, sont entre autres, les points saillants évoqués hier, en Conseil des ministres.
Alpha Condé, président de la République de Guinée est arrivé, le vendredi à Dakar, indique le communiqué du Conseil des ministres. Le président guinéen prend part, à la cérémonie de remise de prix aux 50 femmes leaders d’exception organisée par le groupe Intelligences Magazine. Me Wade offrira à son hôte un diner, ajoute la même source.
Cette visite est la première qu’Alpha Condé effectue dans notre pays en tant que président. Il a été élu à la magistrature suprême, le 21 décembre 2010, à la suite du premier scrutin libre depuis l'indépendance.
Outre la visite du président guinéen, Me Wade a réaffirmé sa volonté d’élever la transformation alimentaire des produits agricoles en politique économique forte. Dans ce sens, il a instruit le gouvernement à encourager les acteurs du secteur à s’investir dans ce créneau par la mise en place d’unités de transformation industrielles et semi-industrielles de traitement de l’arachide et des autres productions agricoles. Le communiqué précise que Me Wade s’est réjoui de la « percée de la banane sénégalaise sur le marché international où elle est désormais citée en référence pour sa qualité ».
Selon le communiqué du conseil des ministres, le président de la République a insisté sur la « nécessité de communiquer efficacement sur les difficultés du secteur de l’énergie et sur les mesures pertinentes mises en œuvre par le gouvernement ». Ces mesures qui se déclinent en location de groupes électrogènes, maintenance des installations de Senelec avec l’appui de EDF et de l’Agence Française de Développement, lancement d’un important programme d’investissement permettront un retour progressif à la normale, insiste-t-on
Dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique de recasement, de formulation de projets et d’octroi de cantines aux bénéficiaires concernés, le président de la République a crée l’Agence pour la Sédentarisation des Marchands Ambulants. « Il a indiqué que ce projet, venait en appui à l’esprit d’entreprise avéré des marchands ambulants et au renforcement de leurs capacités de travail, à travers une formalisation et une mise en synergie de leurs activités », note-t-on, dans le communiqué.
S’agissant des catégories défavorisées et du renforcement du tissu social, le Chef de l’Etat a demandé au gouvernement de proposer, dans les meilleurs délais, un programme national de réinsertion socioprofessionnelle des anciens combattants du MFDC qui ont choisi de réintégrer la vie civile. « Il a souhaité que ce plan d’urgence d’insertion et de réinsertion s’attache à accorder une attention particulière au recours de ces catégories sociales, notamment pour ce qui est de la main-d’œuvre et des emplois d’ouvriers spécialisés dans la construction et les travaux publics », souligne-t-on.
Evoquant la politique de décentralisation et de l’aménagement du territoire, un Conseil Présidentiel sur la Provincialisation est annoncé.
Mamadou GUEYE
© Copyright Le Soleil

Conakry : record d’insalubrité

En termes de superficie, Conakry est devenu une grande ville. De par le nombre de ses habitants, la capitale guinéenne est une grande agglomération. Conakry, Dubréka et Coyah constituent désormais une seule ville. Mais Conakry est une ville campagne. Une ville qui baigne dans l’obscurité. Mais aussi et surtout une ville sale. Les citadins se comportent comme les campagnards. On jette tout et partout. Les différentes initiatives visant à rendre Conakry propre sont restées lettre morte.
Le slogan Conakry ville propre n’a donné aucun résultat. Si la capitale guinéenne détient le record mondial de l’obscurité, malheureusement elle détient aussi celui de l’insalubrité.
Les bailleurs de fonds ont mis la main à la poche. Parfois suffisamment. Cela n’a rien changé. La mise en place de petites et moyennes entreprises chargées de la collecte et du ramassage des ordures n’a rien donné non plus.
Toutes les mesures sont restées infructueuses, inefficaces et contreproductives. Dès lors, que faut-il faire pour changer la physionomie de la capitale guinéenne ? Comment rendre à Conakry son appellation d’antan : la perle de l’Afrique de l’Ouest ?                                        
A l’heure du changement, chaque habitant de la capitale devrait apporter sa réponse à lui. Chacun devrait faire de la propreté de la capitale son affaire personnelle. Car le constat est amer. Des citadins au comportement de broussards. On déguste une banane, on jette la peau dans la rue. On suce une orange, on jette la peau sur la route. On boit un sachet d’eau on jette le plastique sur place. Une majorité des guinéens n’a aucune culture urbaine.
Si la banque mondiale vide ses caisses pour l’assainissement de la capitale guinéenne, celle-ci ne sera propre que le jour où ses habitants décideront eux-mêmes de la prendre propre. Il y a des situations que l’argent ne règle pas. Il faut une prise de conscience. Un changement de mentalité.
Du coup, les nouvelles autorités se doivent de mettre les bouchées doubles pour recourir à la carotte dans un premier temps. C’est-à-dire la sensibilisation. Et si celle-ci s’avère inefficace, il faudrait manier bâton. Dans un cas ou dans l’autre, Conakry doit changer.               
Comme dit une expression vulgaire, il faut taper le fer quand il est chaud. Autrement dit les autorités doivent mettre à profit l’avènement d’un nouveau régime pour instaurer une dynamique pour assainir la capitale.                                                                                   
Mais les autorités devraient commencer par donner l’exemple elles-mêmes. Il est illusoire de penser qu’un agent de service d’insalubrité se présentant dans une tenue dégelasse puisse convaincre un citoyen d’être propre. Tout comme un policier avec une tenue à la fois sale, chiffonnée et parfois déchirée ne peut pas intimer l’ordre à un citoyen de ramasser un objet qu’il a jeté dans la rue.
Comme dit un proverbe, si quelqu’un te promet une chemise, regarde d’abord celle qu’il porte lui-même avant de te réjouir.
Il faut donc assainir Conakry au figuré comme au propre. C’est un devoir patriotique et civique pour chacun et pour tous.
Habib Yembering Diallo
Analyste et Correspondant de www.nlsguinee.com à Conakry

Rusal proteste contre l'Etat guinéen

Le numéro un mondial de l'aluminium, le groupe russe Rusal, a protesté vendredi contre des réclamations fiscales de l'Etat guinéen d'un montant d'environ 5 millions d'euros.
Dans un communiqué publié à Conakry, Rusal estime "mal-fondées des réclamations concernant la soi-disant dette fiscale" de ses sociétés en Guinée, formulées par le ministère du Contrôle économique et financier. Le groupe russe affirme n'avoir reçu "aucune réclamation fiscale officielle de la part du gouvernement guinéen et paie ses droits fiscaux conformément à la législation".
"L'un des plus importants employeurs de Guinée"
Il rappelle qu'il est présent depuis dix ans en Guinée, premier producteur mondial de bauxite, période au cours de laquelle il affirme "être devenu l’un des plus grands investisseurs étrangers en assurant la demande garantie de bauxite et d’alumine guinéens" et en procédant à "la modernisation" du secteur.
Rusal affirme être "l’un des plus importants employeurs et contribuables" de Guinée où il a recruté "près de 2.500 personnes dont 97%" sont Guinéens et qu'il a investi près de 400 millions de dollars US "dans la modernisation de la production, les projets sociaux et d'infrastructure".
"Investisseur de bonne foi"
En dépit des demandes de l'Etat guinéen, le groupe affirme avoir "l’intention de continuer son activité en Guinée comme investisseur stratégique de bonne foi en augmentant sa production et sa participation dans le développement social et économique du pays".
Rusal fait partie d'une liste de 41 entreprises guinéennes et étrangères rendues publiques cette semaine par le gouvernement qui leur réclame le paiement de taxes et impôts non payés selon lui.
AFP
© Copyright Le Figaro

samedi 19 février 2011

Espagne:Le Gouvernement supprime le projet de règlement de l´immigration aux personnes handicapées

Le Ministère du Travail et de l'Immigration a supprimé le projet de règlement qui développe la Loi de l´immigration aux personnes  invalides, concrètement, les articles qui font référence aux parents regroupables, dans la norme réformée en 2009.
Comme l´a indiqué le Comité espagnol de représentants des Personnes handicapées (CERMI), par rapport à l'article sur les hypothèses par les quelles on accorderait l'autorisation de séjour de longue durée aux  étrangers; il est nécessaire d'étendre le rayon d'action de la norme pour qu'on inclue les cas d'incapacité permanente dans la modalité non contributive, qui affecte fondamentalement les personnes handicapées avec plus de nécessités d'appui"
Pour ce motif, l'organisation a élaboré un document de propositions, transmis à la secrétaire d'État de l´immigration et Émigration, Anna Masse, dans le but de " ; modifier l´avant projet" ; afin qu'ils soient incorporés au texte qu'approuve finalement le Gouvernement.
Quant à la garantie d'accessibilité et la non discrimination pour personnes avec invalidité, le CERMI considère "necessaire" ; qu'on garantit aux immigrants handicapés la non discrimination par rapport aux immigrants non handicapés.
Ainsi, il reconnaît que, bien que le règlement ne contienne pas de clauses discriminatoires directes "; on doit mettre les moyens pour garantir la non existence de discriminations indirectes" ; interdites aussi par la Loi d'Égalité des chances, la non Discrimination et Accessibilité Universelle des personnes avec Invalidité"; ce qui affecte l'accessibilité des étrangers aux consulats ou nationaux, ainsi qu'aux procédures qui sont transmises dans ces dernières ".
Finalement, il explique que les étrangers non résidants sont exclus de la possibilité d'accéder la déclaration, la reconnaissance et la qualification du degré d´invalidité"; ce qui est à l'origine des difficultés énormes pour l'intégration sociale de ces personnes, ne pouvant pas accéder au système dispositifs, services et ressources établies pour ces cas".
Par rapport aux situations d'invalidité survenue, le CERMI propose que les étrangers non résidants qui démontrent de manière" irréfutable"; qu´il ont eu l´invalidité pendant leur séjour sur le territoire espagnol, pourront solliciter la reconnaissance, la déclaration et la qualification du degré d´invalidité.
Mohamed Cissé pour Coaguines.com

vendredi 18 février 2011

Economie: L´ancien président brésilien Lula bientôt à Conakry pour le début des travaux du Chemin de Fer Conakry-Kankan

L’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva effectuera une visite en Guinée à partir du lundi 21 février 2011.
Répondant à l’invitation de la compagnie minière brésilienne, Vale, Lula viendra à bord d’un jet privé pour procéder le mardi prochain, avec Pr Alpha Condé, à la pose de la première pierre de la reconstruction de la ligne de chemin de fer Conakry- Kankan, a-t-on appris.
Cette ligne qui sera consacrée exclusivement au transport des personnes et des marchandises est la contrepartie de l’autorisation donnée à la compagnie brésilienne pour faire transporter le minerai de fer du Simandou par le port de Monrovia( Liberia).
Selon nos informations, Vale sous-traite pour ce projet avec une autre compagnie brésilienne du nom de Zagope pour un coût de six cent cinquante millions de dollars (650 000 000 dollars) pour le Conakry Kankan.
La compagnie sous-traitante a déjà installé sa base vie à Dixinn Gare et a commencé à déblayer la voie ferrée. Elle doit également installée une autre ligne de fer pour acheminer le minerai de fer du Simandou par le Libéria pour un coût total d’un milliard sept cent millions de dollars, nous-informe-t-on.
Selon un programme officiel, la cérémonie débutera le mardi à 10 heures 30 minutes et finira à 14 heures 30 minutes.
Source: Guineenews

jeudi 17 février 2011

Large concertation sur la sécurité alimentaire à Conakry (SYNTHESE)

CONAKRY -- Le président guinéen Alpha Condé a présidé mercredi une concertation avec tous les acteurs du secteur agricole et les partenaires au développement afin de trouver les voies et moyens d'assurer une autosuffisance alimentaire dans le pays.
Pour Alpha Condé, la Guinée est un pays aux potentialités agricoles immenses pouvant servir de base réelle pour une autosuffisance alimentaire et faire l'objet d'exportation dans la sous région ouest africaine.
"On présente souvent la Guinée comme un scandale géologique, mais elle est avant tout un scandale agricole, parce que dans les quatre régions naturelles de la Guinée on peut cultiver", a-t-il affirmé, mettant au centre de la politique de son gouvernement l'agriculture pour satisfaire les populations rurales.
En Guinée, selon les statistiques officielles, plus de 85 % de la population est occupée dans l'agriculture et l'élevage avec un faible rendement dû au manque de mécanisme moderne dans le secteur agropastoral.
Quelque 500 000 agriculteurs, dont 54 % de femmes, repartis dans 15 000 regroupements de bases et 14 fédération ont été dénombrés dans le pays.
La Guinée produit principalement le riz, le maïs, le fonio, la pomme de terre, le café, l'huile de palme, la banane, l'igname et le manioc.
Pour le président de la Confédération des organisations des paysans de Guinée, Mouctar Para Diallo, le problème de la sécurité alimentaire est un enjeu national énumérant les entraves d'ordre juridique et institutionnel au développement de l'agriculture.
M. Para Diallo a déploré l'absence d'une loi d'orientation agricole et la faiblesse chronique de l'investissement agricole publique et privée, la faible maîtrise de l'eau, l'accès difficile aux entrants de qualité, l'enclavement des zones de production agricole et le manque d'accompagnement technique des producteurs par les services publics spécialisés.
Selon Mouctar Diallo, plus de 980 000 tonnes de riz sont produits par an en Guinée et destinées à la consommation interne, avec un rendement de 2,5 tonnes par hectare.
L'année dernière, plus de 11 milliards de franc guinéen ont été injectés dans 154 projets agricoles couvrant 32 préfectures sur 33, a-t-il ajouté.
Face aux multiples plaidoiries des acteurs agricoles, le président Alpha Condé s'est dit déterminé à créer toutes les possibilités pour l'accompagnement des paysans dans le but d'atteindre les objectifs fixés.
"Il n'est pas question d'attendre la fin de la mandature pour l'atteinte de l'autosuffisance alimentaire. Nous voulons qu'au maximum, dans deux à trois ans, nous puissions atteindre l'autosuffisance alimentaire dans notre pays", a conclu Alpha Condé.