Il y a quelques jours, sept agents de la Société
des télécommunications de Guinée (Sotelgui) ont été convoqués à la gendarmerie.
Ismael Kaba, le directeur des Réseaux, et six autres collaborateurs étaient accusés
par Oyé Guilavogui, ministre des Postes et Télécommunications, de vandalisme
sur les infrastructures de la Sotelgui et de sabotage économique. Ils ont
finalement été libérés après une prétendue « intervention du président de la
République ».
Tout est parti d’une plainte déposée à la gendarmerie par le ministre des Postes contre le directeur des Réseaux et ses collaborateurs qui ont interrompu des lignes installées sur des kilomètres de conduites souterraines de la Sotelgui, par Sodicaom une entreprise spécialisée dans la pose de fibre optique.
La plainte du ministre des Poste a été motivée par la colère de l’opérateur ETI dont la connexion au réseau a été ainsi suspendue et n’a pas été rétablie malgré ses ordres. C’est le ministre Oyé Guilavogui lui-même qui a finalement exigé la reconnexion d’ETI.
Pour le directeur des Réseaux et ses collaborateurs, Sodiacom s’est rendue coupable d’un flagrant délit qui représente un manque à gagner de plusieurs dizaines de milliards de francs guinéens à la Sotelgui. Elle a causé de nombreux dommages sur le réseau de l’opérateur historique, constatées par un huissier de justice, et utilisé la fibre optique de l’opérateur historique pour connecter d’autres opérateurs, le tout sans aucun agrément de l’Agence de régulation des postes et télécommunications (Artp). La Sotelgui ne comprend pas le soutien que lui accorde le ministre des Postes.
Tout est parti d’une plainte déposée à la gendarmerie par le ministre des Postes contre le directeur des Réseaux et ses collaborateurs qui ont interrompu des lignes installées sur des kilomètres de conduites souterraines de la Sotelgui, par Sodicaom une entreprise spécialisée dans la pose de fibre optique.
La plainte du ministre des Poste a été motivée par la colère de l’opérateur ETI dont la connexion au réseau a été ainsi suspendue et n’a pas été rétablie malgré ses ordres. C’est le ministre Oyé Guilavogui lui-même qui a finalement exigé la reconnexion d’ETI.
Pour le directeur des Réseaux et ses collaborateurs, Sodiacom s’est rendue coupable d’un flagrant délit qui représente un manque à gagner de plusieurs dizaines de milliards de francs guinéens à la Sotelgui. Elle a causé de nombreux dommages sur le réseau de l’opérateur historique, constatées par un huissier de justice, et utilisé la fibre optique de l’opérateur historique pour connecter d’autres opérateurs, le tout sans aucun agrément de l’Agence de régulation des postes et télécommunications (Artp). La Sotelgui ne comprend pas le soutien que lui accorde le ministre des Postes.
Agence Ecofin
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