Chers compatriotes,
Je m’adresse à vous aujourd’hui, pour déplorer les violences lors de la
manifestation du 27 février et des jours qui ont suivi.
Notre pays, la Guinée, a besoin de paix, de liberté et de sécurité,
indispensables pour asseoir les bases d’un Etat de droit et du développement
économique.
L’Etat est le garant des libertés fondamentales mais aussi de la
sécurité des personnes et des biens.
Toutes tendances confondues, vous devez éviter les provocations, les
vengeances personnelles et de vous rendre justice. En effet, il revient à la
justice, et à elle seule de rendre à chacun sa raison et de fixer les
responsabilités. La loi qui fonde les libertés est la même loi qui fixe les
responsabilités.
Chers Compatriotes,
L’exercice de la liberté ne doit pas devenir synonyme de pertes en vies
humaines, de casses de biens d’autrui et d’incitation à la haine.
Je demande aux sages et religieux, aux forces de l’ordre, aux élus
locaux et aux dirigeants des partis politiques, d’appeler au calme, à
l’apaisement et au dialogue sur l’ensemble du territoire national, d’appeler
les citoyens à la sagesse et à éviter de se rendre justice.
Cet appel s’adresse à l’ensemble des Guinéens sur l’ensemble du
territoire. Parce que lorsque les gens qui sont à l’intérieur apprennent qu’il
y a eu de tels événements à Conakry, ils ont tendance aussi à réagir. J’appelle
les gens de l’intérieur, que ce soit la Haute Guinée, le Foutah, la Forêt et la
Basse Guinée, à observer le calme et laisser le gouvernement jouer son rôle.
Je vous garantis, en tant que père de la nation, de faire non seulement
en sorte que les Guinéens puissent jouir librement de leurs droits, mais je
ferai également en sorte que désormais, les biens et la personne de chaque
Guinéen soient respectés quelle que soit la partie du territoire où il se
trouve.
Encore merci et bonne chance à la Guinée.
Le Bureau de Presse de la
Présidence
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