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mardi 26 mars 2013

Guinée: l'ancien PM de la transition dénonce des "manœuvres dilatoires" des acteurs politiques


CONAKRY -- L'ancien Premier ministre de la transition et président de l'Union pour le Progrès de la Guinée (UPG) Jean Marie Doré a dénoncé lundi, les "manœuvres dilatoires" des acteurs politiques guinéens, engagés dans le cadres du dialogue permanant, initié récemment par le président guinéen Alpha Condé et piloté par son Premier ministre Mohamed Said Fofana.
A l'occasion de la reprise du dialogue politique permanent au cours d'une séance plénière tenue ce lundi à Conakry, il a affirmé que la recherche d'une solution adéquate et adaptée aux problèmes politiques du pays ne devrait pas poser trop de difficulté aux leaders politiques qui sont animés d'un esprit patriotique.
Selon lui, le respect de la parole donné doit faire la force des débats dans une concertation politique où les leaders de toutes les tendances sont impliqués.
"Si on n'a pas confiance dans les propositions que nous faisons et que nous acceptions pour faire un pas en avant, naturellement, ça ne peut pas aller", a indiqué M. Doré, avant de rappeler que le gouvernement doit s'obliger à regarder l'intérêt de la Guinée et non pas des intérêts particuliers.
Parlant d'un cadre de dialogue franc et ouvert, il soutien que les "Guinéens" ont l'habitude de tourner autours de la case, comme des poules, alors que la rentrée est bien ouverte.
Pour lui, le problème politique actuel notamment celui relatif au choix d'un opérateur électoral de saisi, est assez banale mais se complique tous les jours, par la faute des hommes politiques qui se livrent à des manipulations inutiles. Il poursuit en soulignant en ces termes "je ne vois pas l'intérêt de maintenir un opérateur de saisi qui ne répond pas aux attentes des partis politiques".
Par rapport au choix d'un facilitateur désigné par la communauté internationale, pour la conduite des travaux du dialogue en collaboration avec d'autres acteurs politiques, le secrétaire général de l'UPG, estime que les leaders des partis politiques doivent réévaluer la question, afin d'entériner ce choix et éviter des suspicions.

Xinhuanet

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