Le Conseil national de transition, l'institution qui fait office de parlement en Guinée, a adopté mardi 5 mars, l'annexe 11 de l'accord d'exploitation de Dian-Dian, un gisement de bauxite riche en teneur appartenant à Rusal et située à Sangarédi dans la région de Boké.
Le document avait été signé par Vladislav Soloviev, Premier vice-directeur général de RUSAL et Mohamed Lamine Fofana, ministre guinéen des mines le 28 décembre, à Paris. C'est un document qui subdivise le développement du projet en quatre phases dont la première, qui doit être achevée en 2015, prévoit la construction d'une mine de bauxite d'une capacité de 3 millions de tonnes par an.
Le projet prévoit aussi la réalisation d'une étude de faisabilité en vue de l'extension de la production de bauxite à 9 millions de tonnes par an, et celle d'une raffinerie d'alumine de 1,2 millions de tonnes.
L'annexe 11 affirme en outre le passage de la production de bauxite à 6 millions de t/an à l'horizon 2019 et la fin des travaux de construction de la raffinerie d'alumine à la même période.
Le ministre des Mines et de la Géologie a indiqué que l'adoption du document par le CNT "constitue le premier jalon posé dans le cadre de la coopération entre la Guinée et la Russie".
Fofana espère qu'avec le début de la production de bauxite en 2015, le total de bauxite produit par Rusal à Dian-Dian (3 millions de tonnes), CBG-CBK (17 millions de tonnes) et Mubadala (5 millions de tonnes), la Guinée va entrer définitivement dans le cercle des grands producteurs de bauxite au monde.OE/07-03-13/MG/Mines de Guinée
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