La Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG), est actuellement en mutations institutionnelle, technologique et opérationnelle, a indiqué un expert de l’Institut Bancaire et Financier International (IBFI), de la Banque de France, M. Gilles Morisson en séjour de travail en Guinée.
Invité par la BCRG pour le lancement d’un concours de recrutement des inspecteurs comptables et auditeurs de l’institution bancaire guinéenne qui se déroulera ce samedi, 9 juillet à Conakry, M. Morisson a animé une conférence jeudi, 7 juillet à la BCRG à l’intention des cadres sur le thème: ‘’Mutations institutionnelles, mutations techniques et des mutations opérationnelles’’.
Abordant la révolution et la sphère financière intervenue depuis les années 1980 dans les pays en développement, M. Morisson a évoqué les rôles des Banques Centrales.
Il s’agit, notamment, d’harmoniser les taux de change et taux d’inflation, la stabilité monétaire et financière, la résolution des blocages des marchés monétaires interbancaires et enfin, l’adaptation des processus de production aux évolutions de l’environnement national et international.
Dans sa conclusion, le conférencier a dit, que la réactivité et la performance des Banques Centrales dépendent de la qualité de leur personnel, leur gouvernance et de leur qualité managériale.
Aux termes de cet exposé, le 2ème vice gouverneur de la BCRG, M. Gomou Nianga Komata a rappelé, qu’en 2010, son institution a été obligée d’émettre tellement, que sur une précision de 15 milliards GNF, l’on est passé à 100 milliards GNF de frais d’émission. Ce qui selon lui, aura causé d’énormes pertes de valeurs internes.
Il a en outre, initié le personnel surtout les jeunes, à comprendre la BCRG et d’accepter de se former.
ABC/JPO/ST
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