La Coalition nationale des organisations de la société civile/Guinée CONASOC qui n'a rien à voir avec le Conseil national des organisations de la société civile de Guinée vient de faire une déclaration à la maison de la presse sur la situation socio-politique du pays.
Le président par intérim de la CONASOC El hadj Mamadi Kéita a indiqué devant les hommes de médias que le recensement prôné par le gouvernement est profitable d'autant plus que ¨ce ne sont pas des étrangers qu'on va recenser mais des Guinéens¨.
Pour M. Keita, en 1992, après le recensement, la Guinée avait 4 millions d’habitants, en 2005, le nombre d'électeurs inscrits était de 5 millions. Et en 2010, à cause d'un mauvais recensement on s'est retrouvé avec à peu près 4 millions. ¨ Cette équation est illogique parce que l’explosion démographique est une réalité dans les pays sous-developpés.¨
« Après une tournée à travers le pays, du 30 avril 2011 au 13 mai 2011 et du 13 au 22 juin 2011, le bureau exécutif de la CONASOC a été interpellé par ses démembrements par des citoyens de toutes tendances confondue par rapport à certaines défaillances », a déclaré Mamadi Kéita.
Par ailleurs, il a rappelé que le manque de concertation permanent entre les acteurs politiques et le non-respect par les partis politiques des engagements pris devant l'opinion nationale et internationale dans le cadre du respect du Code de bonne conduite seraient déplorés par les populations à la base, d'après lui.
Au nom de sa structure, le conférencier s'est dit alors au regret de constater la politique de chaise vide pratiquée par quelques partis politiques pendant les journées nationales de concertation électorale organisées au palais du peuple sur le processus électoral.
Enfin, M. Keita a indiqué que la CENI actuelle ne correspond pas au paysage politique actuel.
M. Barry
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