DAKAR -- Pour lutter efficacement contre la piraterie et la
contrefaçon dans l'espace CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique
de l'Ouest), des experts plaident pour une sensibilisation sur l'impact
économique et social de ces fléaux et pour la coopération entre les
consommateurs, les administrations publiques et les entreprises.
Réunis en atelier à Dakar du 16 au 18 octobre, sous l'égide de par l'Organisation mondiale de la Propriété intellectuelle (OMPI), la CEDEAO et l'office japonais des Brevets, ont souligné, à l'instar du secrétaire général du ministère sénégalais du Commerce, Bernard Kasimir Cissé, qu'on ne peut combattre efficacement la contrefaçon et le piratage par des actions "isolées".
Il est nécessaire "que les consommateurs, les administrations publiques et les entreprises coopèrent davantage, afin de mettre en place des méthodes plus créatives et efficaces pour combattre ce phénomène", estime-t-il.
La contrefaçon et la piraterie menacent sérieusement les économies des pays de la sous-région où elles touchent beaucoup de secteurs comme celui de la fabrication des produits pharmaceutiques, les instruments chirurgicaux, des produits alimentaires, les pièces de rechange des véhicules ainsi les cassettes et vidéos.
D'après Bernard Kasimir Cissé, "l'économie de la contrefaçon génère 75 à 90 milliards d'euros et représente 8 à 10% du commerce international, soit près de cinq fois la part du continent africain sur l'économie mondiale".
Les fabricants subissent une perte directe sur les recettes tirées des ventes. Et celle-ci entraîne, d'après les participants, une perte de recettes fiscales voire une perte d'emplois. Aussi, notent-ils, une déstabilisation du marché dans les domaines fortement touchés par ces fléaux.
"Les fabricants, tant nationaux qu'étrangers, perdent confiance dans le marché lorsqu'ils comprennent que leurs droits de propriété intellectuelle ne sont pas respectés", explique Xavier Vermandele, directeur adjoint de la division de la promotion du respect de la propriété intellectuelle à l'OMPI.
Selon lui, les activités de contrefaçon et de piratage sont dans de nombreux cas liées au crime organisé à cause des bénéfices élevés qu'elles permettent de dégager.
L'atelier a permis de sensibiliser des policiers, des douaniers et les acteurs du commerce de l'espace CEDEAO sur l'impact économique et social de la contrefaçon et des atteintes aux droits de propriété intellectuelle.
Xinhuanet
Réunis en atelier à Dakar du 16 au 18 octobre, sous l'égide de par l'Organisation mondiale de la Propriété intellectuelle (OMPI), la CEDEAO et l'office japonais des Brevets, ont souligné, à l'instar du secrétaire général du ministère sénégalais du Commerce, Bernard Kasimir Cissé, qu'on ne peut combattre efficacement la contrefaçon et le piratage par des actions "isolées".
Il est nécessaire "que les consommateurs, les administrations publiques et les entreprises coopèrent davantage, afin de mettre en place des méthodes plus créatives et efficaces pour combattre ce phénomène", estime-t-il.
La contrefaçon et la piraterie menacent sérieusement les économies des pays de la sous-région où elles touchent beaucoup de secteurs comme celui de la fabrication des produits pharmaceutiques, les instruments chirurgicaux, des produits alimentaires, les pièces de rechange des véhicules ainsi les cassettes et vidéos.
D'après Bernard Kasimir Cissé, "l'économie de la contrefaçon génère 75 à 90 milliards d'euros et représente 8 à 10% du commerce international, soit près de cinq fois la part du continent africain sur l'économie mondiale".
Les fabricants subissent une perte directe sur les recettes tirées des ventes. Et celle-ci entraîne, d'après les participants, une perte de recettes fiscales voire une perte d'emplois. Aussi, notent-ils, une déstabilisation du marché dans les domaines fortement touchés par ces fléaux.
"Les fabricants, tant nationaux qu'étrangers, perdent confiance dans le marché lorsqu'ils comprennent que leurs droits de propriété intellectuelle ne sont pas respectés", explique Xavier Vermandele, directeur adjoint de la division de la promotion du respect de la propriété intellectuelle à l'OMPI.
Selon lui, les activités de contrefaçon et de piratage sont dans de nombreux cas liées au crime organisé à cause des bénéfices élevés qu'elles permettent de dégager.
L'atelier a permis de sensibiliser des policiers, des douaniers et les acteurs du commerce de l'espace CEDEAO sur l'impact économique et social de la contrefaçon et des atteintes aux droits de propriété intellectuelle.
Xinhuanet
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire