La Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest
(CEDEAO) et la Chine, représentée par son vice-ministre du commerce, se sont
engagés la semaine dernière à Abuja dans un accord de coopération économique.
Dans ce cadre, les deux parties comptent développer divers projets. Selon le
représentant chinois, l’Empire du Milieu montre beaucoup d’intérêt pour la
dotation de l’Afrique de l’Ouest en infrastructures. Parmi ces dernières, la
Chine met un accent particulier sur celles qui rendent possible
l’inter-connectivité entre les différents pays de la sous-région. De ce fait, la
CEDEAO a soumis à son partenaire son grand projet routier. Il s’agit de
construire une autoroute trans-ouest-africaine. Cette voie s’étendra sur plus de
2 000 km et passera par les neufs Etats qui constituent la CEDEAO. A cette
requête, le vice-ministre chinois a répondu qu’il fallait du temps à son pays
pour l’examiner et, ainsi, préparer une réponse. Par ailleurs, la Chine entend
participer à l’essor des PME ouest-africaines en mettant à leur disposition une
ligne de crédit. Elle aura 20 milliards de dollars américains comme budget.
Mais, avant d’y accéder, les pays de la CEDEAO devront satisfaire à certaines
conditions préalables. C’est ce projet qui fait quelque peu la diversité de
l’engagement sino-ouest-africain. Les entreprises potentiellement éligibles à ce
financement sont issues de multiples domaines. Il faut préciser que le même
fonds servira à mettre en place des infrastructures. Cet accord s’inscrit dans
la suite du forum Chine – Afrique de juillet dernier à Pékin. La CEDEAO s’y
était distingué, forte d’une importante délégation.
Ce geste, qui pourrait paraître anodin, à encourager la Chine à mieux s’investir dans cette sous-région. D’ailleurs, la deuxième puissance mondiale envisage de fournir à tous ses partenaires africains des systèmes douaniers et d’inspection de marchandises. Ce, dans l’optique de faciliter la coopération en matière d’investissement.
Écrit par Corinna Leblanc-Justin
Ce geste, qui pourrait paraître anodin, à encourager la Chine à mieux s’investir dans cette sous-région. D’ailleurs, la deuxième puissance mondiale envisage de fournir à tous ses partenaires africains des systèmes douaniers et d’inspection de marchandises. Ce, dans l’optique de faciliter la coopération en matière d’investissement.
Écrit par Corinna Leblanc-Justin
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