Conakry, Guinée - Le gouvernement guinéen s’engage à établir
une coopération entre les différents corps des forces de l’ordre, postés aux
frontières terrestres et dans les aéroports en vue de lutter contre le trafic
des drogues, a révélé mardi le ministre de la Sécurité, de la Protection civile
et de la Réforme du secteur de la sécurité, Mouramani Cissé. M. Cissé, qui
s’exprimait au cours d’un point de presse, tenu en marge de l’ouverture d’un
séminaire régional sur la lutte contre le trafic de la cocaïne en Afrique de
l’Ouest, organisé conjointement par les gouvernements guinéen et français, a
martelé que «la vente et la consommation de drogue constituent un crime à
combattre».
A cet égard, il a dit qu’une cellule de lutte contre le blanchiment de l’argent de la drogue a été constituée et qui, au-delà de cette mission, veille sur l’origine de fonds rapatriés par les Guinéens de l’étranger en vue de désarticuler le système économique et financier des trafiquants.
Pour sa part, le général de corps d’Armée, Bruno Clément-Bollée, directeur de la coopération de sécurité et de défense au ministère français des Affaires étrangères, a indiqué qu’il existe en Guinée une volonté politique de marquer des responsabilités aussi à l’international pour faire bien comprendre que c’est ensemble qu’on arrivera.
Il a avertit que si la Guinée s’y met toute seule, sa détermination pourrait être atteinte dans la lutte contre le trafic de cocaïne en Afrique de l’Ouest.
Le général français a affirmé que depuis que certains résultats ont été obtenus dans la lutte contre le trafic des drogues, les dealers, venant de l’Amérique du Nord et latine, se sont orientés vers l’Afrique de l’Ouest qui, selon lui, est devenue une zone de transit, puis de consommation qui est synonyme de criminalité.
«Les dernières statistiques révèlent que près de 2,1 millions de consommateurs de cocaïne se trouvent dans la région», a-t-il déclaré.
La réunion de deux jours regroupe des experts du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie, du Sénégal et du Togo.
Ceux-ci débattront de plusieurs thèmes, notamment les problématiques locales, le renforcement structurel du dispositif de lutte contre le trafic de cocaïne, le renforcement des capacités des services spécialisés, ainsi que l’amélioration de la coopération régionale et internationale.
Le trafic de drogue grandissant, notamment en 20 et 40 tonnes de cocaïne en Afrique de l’Ouest chaque année, selon les statistiques, le ministère français des Affaires étrangères a mis en place un programme d’Appui à la lutte contre le trafic de cocaïne en Afrique de l’Ouest (ALCAO), maitre-d’œuvre de la réunion.
Doté d’un budget de 1,6 million d’euros, ALCAO est financé par le Fonds de solidarité prioritaire du ministère des Affaires étrangères, il apporte un soutien aux sept pays pour des actions dans les domaines de la justice, des douanes et de la sécurité intérieure.
ALCAO prévoit d’appuyer la création de structures de lutte contre le blanchiment, de saisie des avoirs criminels et de gestion des biens confisqués.
Il vise également à renforcer les capacités des services d’enquête et à soutenir la coopération régionale et internationale contre le trafic de drogue.
A cet égard, il a dit qu’une cellule de lutte contre le blanchiment de l’argent de la drogue a été constituée et qui, au-delà de cette mission, veille sur l’origine de fonds rapatriés par les Guinéens de l’étranger en vue de désarticuler le système économique et financier des trafiquants.
Pour sa part, le général de corps d’Armée, Bruno Clément-Bollée, directeur de la coopération de sécurité et de défense au ministère français des Affaires étrangères, a indiqué qu’il existe en Guinée une volonté politique de marquer des responsabilités aussi à l’international pour faire bien comprendre que c’est ensemble qu’on arrivera.
Il a avertit que si la Guinée s’y met toute seule, sa détermination pourrait être atteinte dans la lutte contre le trafic de cocaïne en Afrique de l’Ouest.
Le général français a affirmé que depuis que certains résultats ont été obtenus dans la lutte contre le trafic des drogues, les dealers, venant de l’Amérique du Nord et latine, se sont orientés vers l’Afrique de l’Ouest qui, selon lui, est devenue une zone de transit, puis de consommation qui est synonyme de criminalité.
«Les dernières statistiques révèlent que près de 2,1 millions de consommateurs de cocaïne se trouvent dans la région», a-t-il déclaré.
La réunion de deux jours regroupe des experts du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie, du Sénégal et du Togo.
Ceux-ci débattront de plusieurs thèmes, notamment les problématiques locales, le renforcement structurel du dispositif de lutte contre le trafic de cocaïne, le renforcement des capacités des services spécialisés, ainsi que l’amélioration de la coopération régionale et internationale.
Le trafic de drogue grandissant, notamment en 20 et 40 tonnes de cocaïne en Afrique de l’Ouest chaque année, selon les statistiques, le ministère français des Affaires étrangères a mis en place un programme d’Appui à la lutte contre le trafic de cocaïne en Afrique de l’Ouest (ALCAO), maitre-d’œuvre de la réunion.
Doté d’un budget de 1,6 million d’euros, ALCAO est financé par le Fonds de solidarité prioritaire du ministère des Affaires étrangères, il apporte un soutien aux sept pays pour des actions dans les domaines de la justice, des douanes et de la sécurité intérieure.
ALCAO prévoit d’appuyer la création de structures de lutte contre le blanchiment, de saisie des avoirs criminels et de gestion des biens confisqués.
Il vise également à renforcer les capacités des services d’enquête et à soutenir la coopération régionale et internationale contre le trafic de drogue.
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