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lundi 8 octobre 2012

FETE NATIONALE GUINEENNE: Les Guinéens du Burkina commémorent en différé l’événement

Le consul honoraire de la Guinée Conakry au Burkina, El Hadj AdamaKindo, a convié les Guinéens vivant au Burkina, les représentants diplomatiques, les personnalités politiques et autres amis de la Guinée à la commémoration en différé, le 5 octobre 2012 à Ouagadougou, du 54e anniversaire d’accession à l’indépendance du pays de Sékou Touré.
Dans son discours prononcé à cet effet par Thierno Barry, chargé d’affaires au consulat,le consul a rappelé l’histoire politique guinéenne marquée par des hauts et des bas, et traduit son espoir quant à l’avènement d’une Guinée des institutions républicaines fortes et démocratiques. D’autres Guinéens approchés sur place ont également exprimé leur espoir de voir se tenir bientôt les élections législatives qui consacreront un tournant important dans le parcours politique de leur pays.
Ce fut en septembre 1958 que le peuple guinéen, préférant « la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclavage », a dit non au référendum gaulliste, devenant ainsi, a rappelé AdamaKindo, consul honoraire de la Guinée Conakry au Burkina, « le premier pays francophone de la sous-région à être indépendant ». La date du 2 octobre restera donc monumentale dans les annales de la politique guinéenne, et c’est ainsi que le représentant officiel de la Guinée au Faso a tenu à la marquer d’une pierre blanche en la commémorant avec les amis, filles et fils du pays de Sékou Touré. Le consul AdamaKindo a saisi l’occasion du cocktail qu’il a offert en différé le 5 octobre 2012 à Ouagadougou, pour partager avec les convives de la soirée commémorative, sa lecture de l’évolution de l’histoire de ce pays. Pour faire bref, il résumera que « plusieurs événements heureux et douloureux se sont déroulés dans ce beau pays d’Afrique de l’Ouest, riche en ressources minières, hydro-énergétiques et humaines importantes mais dont le développement a rencontré certaines difficultés ». Des difficultés dont les plus récentes auraient été aplanies en partie grâce à la facilitation du président Blaise Compaoré, ce qui a conduit à la tenue de la première élection démocratique ayant porté Alpha Condé à la tête de l’Etat guinéen. Avec ce dernier, le quotidien des Guinéens connaîtra une amélioration, a jugé AdamaKindo, le pays ayant atteint, « le 26 septembre dernier, le point d’achèvement de l’initiative de pays pauvre très endetté (PPTE) dont un montant de plus de deux milliards de dollars de sa dette a été épongé par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale ». Au sujet de l’avenir politique de la Guinée, le consul s’est voulu confiant en faisant sienne une idée du discours du professeur Condé à la nation guinéenne lors de ce 54e anniversaire de l’indépendance du pays : « La Guinée de demain sera celle des institutions républicaines fortes et démocratiques », a-t-il repris. Tout comme certains Guinéens présents à la soirée commémorative, l’hôte de l’événement reste convaincu que « les Guinéens vont élire en cette fin d’année les membres de leur assemblée nationale, avec l’organisation prochaine d’une élection législative transparente et démocratique ».
Des Guinéens se prononcent sur l’avenir politique de leur pays
Haïdara Saran Cissoko, présidente du Conseil des Guinéens du Burkina
« Je demande aux Guinéens la paix »
« Je ne peux pas parler sans remercier cette terre d’accueil qu’est le Burkina Faso. Je remercie les présidents Blaise Compaoré, Ahmed Sékou Touré qui nous a donné l’indépendance, et Alpha Condé qui est aussi un des grands auteurs de la paix. Je demande aux Guinéens la paix parce que rien ne peut aller sans la paix. Je pense que l’élection législativesera bientôt faite et la paix va revenir en Guinée parce que tout va rentrer dans l’ordre. J’ai le pressentiment que cela va se faire parce que le professeur Alpha Condé travaille là-dessus et tous les politiciens guinéens seront d’accord avec lui et la paix va revenir en Guinée. »
Ousmane Simakan, vice-président du Conseil des Guinéens du Burkina
« On a espoir »
« On a espoir parce que depuis le jour où Sékou Touré a dit non à De Gaulle, la Guinée faisait un pas en avant, un pas en arrière. Mais aujourd’hui, on fait deux pas en avant, trois pas, puis un pas en arrière. Cela veut dire que petit à petit, ça va aller. Même si ce ne sera pas à notre temps, nos fils vont trouver un bon terrain. Le problème des législatives, ce sont les politiciens qui font des erreurs au départ et qui vont les récolter. Le chef de l’Etat a fait des promesses aux autres opposants qui l’ont aidé à gagner l’élection mais il ne les a pas tenues. On ne voit pas ces opposants dans le gouvernement. En plus de cela, il a affaire à des gens qui connaissent mieux le terrain politique guinéen que lui. Malgré tous ces problèmes, un jour viendra où ils vont s’entendre entre eux. Ce sont des politiciens ! »
Juste PATOIN/ Le Pays

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