Les autorités de Guinée ont expulsé 23 jeunes ressortissants
maliens et un vieillard, soupçonnés d'être des djihadistes, selon des sources
militaires.
Ils ont été conduits à la ville de Kouremalen, située à la frontière entre la Guinée et le Mali, où ils ont été remis aux autorités maliennes, dimanche soir.
Selon le commandant Mamadou Alpha Barry, porte-parole du haut commandement de la gendarmerie nationale, les Maliens expulsés sont originaires de Gao, dans le nord du Mali, seraient arrivés en Guinée il y a environ un mois, et ont ouvert des boutiques dans le quartier de Matoto, à Conakry, la capitale guinéenne.
“Ils tenaient des réunions toutes les semaines, ce qui était suspect. Donc nous les avons interrogé”, a-t-il déclaré.
Les jeunes Maliens avaient entre 25 et 30 ans.
Le viel homme vivait en Guinée depuis des décennies.
Les autorités les soupçonnaient d'être des infiltrés appartenant au groupes islamistes qui occupent le nord du Mali.
Hamidou Tely, un Malien résident à Conakry, qui connaissait les personnes expulsées, affirme qu’elles n'étaient pas des islamistes, mais juste des réfugiés fuyant les troubles au nord du Mali.
Le frère d’un des expulsés a déclaré à la BBC que son frère était un commerçant légitime.
Selon lui, trois des boutiques des expulsés ont été vandalisées par les gendarmes.
Ce rapatriement intervient alors que la communauté internationale se penche sur une éventuelle intervention militaire au nord du Mali.
Le président guinéen Alpha Condé a déclaré récemment qu’il n’excluait pas d’envoyer des troupes au Mali.
Alpha Condé appuie pleinement le principe d’une intervention armée de la Cédéao au Mali, déclenchant la colère des islamistes, qui auraient juré de faire payer la Guinée.
Selon les observateurs, l’expulsion de Maliens pourrait avoir été une décision préventive.
BBC Afrique
Ils ont été conduits à la ville de Kouremalen, située à la frontière entre la Guinée et le Mali, où ils ont été remis aux autorités maliennes, dimanche soir.
Selon le commandant Mamadou Alpha Barry, porte-parole du haut commandement de la gendarmerie nationale, les Maliens expulsés sont originaires de Gao, dans le nord du Mali, seraient arrivés en Guinée il y a environ un mois, et ont ouvert des boutiques dans le quartier de Matoto, à Conakry, la capitale guinéenne.
“Ils tenaient des réunions toutes les semaines, ce qui était suspect. Donc nous les avons interrogé”, a-t-il déclaré.
Les jeunes Maliens avaient entre 25 et 30 ans.
Le viel homme vivait en Guinée depuis des décennies.
Les autorités les soupçonnaient d'être des infiltrés appartenant au groupes islamistes qui occupent le nord du Mali.
Hamidou Tely, un Malien résident à Conakry, qui connaissait les personnes expulsées, affirme qu’elles n'étaient pas des islamistes, mais juste des réfugiés fuyant les troubles au nord du Mali.
Le frère d’un des expulsés a déclaré à la BBC que son frère était un commerçant légitime.
Selon lui, trois des boutiques des expulsés ont été vandalisées par les gendarmes.
Ce rapatriement intervient alors que la communauté internationale se penche sur une éventuelle intervention militaire au nord du Mali.
Le président guinéen Alpha Condé a déclaré récemment qu’il n’excluait pas d’envoyer des troupes au Mali.
Alpha Condé appuie pleinement le principe d’une intervention armée de la Cédéao au Mali, déclenchant la colère des islamistes, qui auraient juré de faire payer la Guinée.
Selon les observateurs, l’expulsion de Maliens pourrait avoir été une décision préventive.
BBC Afrique
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