Telle est l’une des déclarations du directeur régional pour l’Afrique Occidentale et centrale, du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), M. Gianfranco Rotigliano, au terme d’une visite de travail de trois jours en Guinée.
Visite au cours de laquelle, il a rencontré le Président de la République, Pr Alpha Condé ainsi que plusieurs membres du gouvernement, a signalé M. Rotigliano au cours d’un points de presse, organisé peu avant son retour, à Conakry.
Il a indiqué que cette visite, notamment dans les structures intervenant dans le domaine de la santé de la mère et de l’enfant, lui ont permis de relever un certains nombre d’insuffisance qui nécessitent des solutions rapides et efficaces à travers une réforme profonde du secteur de la santé.
Avant de relever ; la pléthore du personnel médical dans les centres villes au détriment des zones rurales, un taux élevé de mortalité néonatale et infantile en milieu rural, le manque d’accès des couches vulnérables aux services de la prévention, de la vaccination et de la promotion de bonnes pratiques familiales, la présence de certains risques liés aux accouchements et une faible qualité des soins curatifs dans les structures sanitaires.
Toute fois, le Directeur régional a apprécié la volonté du Chef de l’Etat guinéen de rendre gratuits les soins obstétricaux dont l’accouchement et la césarienne. Pour ce faire, il a exhorté les pouvoirs publics à mettre en place une meilleure coordination entre les départements ministériels et les partenaires techniques en vue de résoudre efficacement les problèmes qui affectent les femmes et les enfants.
«Une réforme du secteur de la santé pourrait améliorer substantiellement l’accès des populations aux services sociaux de base ainsi que la qualité des prestations dont l’objectif est la réduction de la mortalité infantile et maternelle » a-t-il ajouté.
Pour sa part, le Représentant résident de l’Unicef en Guinée, M. Julien Harneïs a défini quelques priorités de son institution notamment la poursuite du programme national de vaccination (PEV), l’accès des tous les enfants de 0 à 5 ans aux soins de santé, la promotion de bonnes pratiques familiales dans les communautés, et le maintien des jeunes à l’école.
A préciser que les pratiques familiales consistent notamment :
- Le lavage des mains au savon pendant les moments cruciaux ;
-L’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide
- La vaccination et, l’allaitement maternel exclusif et l’assainissement des lieux d’habitation.
M.Camara
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