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mercredi 3 août 2011

La lutte contre l’immigration clandestine se poursuit dans les communes de Conakry

L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), a organisé la semaine dernière, à la Maison des Jeunes de la commune de Ratoma à Conakry, à l’intention des jeunes de cette localité, une conférence d’information et de sensibilisation sur les risques et les dangers liés à l’immigration clandestine.
Massivement mobilisés pour la circonstance en vue de mieux appréhender ce phénomène dont les conséquences sont ‘’incalculables’’ pour le développement socioéconomique du continent africain, ces jeunes ont suivi avec un intérêt particulier la conférence donnée dans les langues du terroir.
Les conférenciers ont expliqué les difficultés rencontrées par les migrants clandestins au cours de leur voyage où pendant leur séjour dans les pays d’accueil.
A cette occasion, la directrice générale du Contrôle de Séjour des Etrangers et de la Lutte contre l’Immigration Clandestine, Mme Kobélé Keïta a parlé de quelques conséquences de l’immigration clandestine notamment, l’exploitation sexuelle, le chavirement des embarcations de fortunes, la tracasserie policière, l’emprisonnement et l’expulsion.
Mme Keïta a relaté l’histoire tragique de deux jeunes guinéens, Yaguine Koïta et Fodé Tounkara, retrouvés morts en 1999 à l’aéroport de Bruxelles dans le train d’atterrissage d’un avion de la compagnie aérienne, Sabena.Elle a dit, que l’histoire de ces deux jeunes doit servir de leçons pour les nouvelles générations qui, d’après elle, doivent privilégier l’initiative privée afin de créer des emplois et accroître les revenus des familles.
La rencontre a été aussi marquée par le témoignage d’un jeune guinéen, Abdoul Karim Diallo parti d’Abidjan où il jouait dans un club de football pour le Maroc où il espérait signer un contrat professionnel en vain. Le jeune a raconté son parcours qui l’a mené jusqu’à Rabah où il a contracté une blessure qui a mis fin à son rêve de devenir un footballeur professionnel.
Poursuivant, il a indiqué que c’est ainsi qu’il a contacté l’OIM pour pouvoir rentrer en Guinée et monter un projet de création d’un Centre de formation des jeunes footballeurs.
Des artistes ont également participé à cette conférence à travers des skeets qui ‘’édifient et conscientisent’’ les jeunes sur le phénomène de la migration clandestine.
AND/ST

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