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samedi 30 juin 2012
Appui du chef de l’Etat La Mosquée centrale de la cité de l’air en rénovation
Gbéssia, 29 juin 2012
« Un verset du Saint coran précise que tout musulman qui contribue
à la construction d’une Mosquée, Dieu le récompensera par une maison au
Paradis ». C’est ce message que le Président de la République, Pr Alpha
Condé, a perçu en décidant d’appuyer la rénovation de la Mosquée centrale de
Gbéssia, cité de l’air dont les travaux ont été lancés ce vendredi 29 juin
2012.
Il s’agit d’une rénovation qui concerne le rez-de-chaussée jusqu’à
l’étage de la Mosquée en passant par la morgue et une école primaire
franco-arabe de 6 classes construites dans l’enceinte. Les travaux de ce projet
sont confiés à l’entreprise MATCO (Matériels Travaux et Construction) pour un
délai d’exécution de 6 mois.
Pour la bonne gestion des travaux de cette maison de Dieu, le chef de
d’Etat a confié la responsabilité à l’Administration et Contrôle des Grands
Projets (ACGP).
C’est le Premier ministre, chef du gouvernement, Mohamed Saïd Fofana
qui a présidé le lancement des travaux en présence de Dr Mohamed Diané,
ministre directeur de Cabinet de la Présidence, Elhadj Abdoulaye Diassy,
Secrétaire général aux Affaires religieuses, Mamady Tales Condé, directeur de
l’Administration et Contrôle des Grands Projets.
Cette cérémonie, qui a connu une forte mobilisation des populations de
ce quartier, a été marquée par la lecture du saint coran et des prières en
faveur de la paix et la réussite des projets de développement engagés par le Pr
Alpha Condé et son gouvernement.
Dans son sermon de vendredi, Elhadj Alhassane Soumah qui a dirigé la
prière, a évoqué la grandeur de Dieu avant d’inviter les musulmans à renforcer
leur foi religieuse.
Souleymane Camara, directeur commercial de l’entreprise MATCO, dira que
les travaux consistent à l’installation du chantier, la maçonnerie en bêton, la
charpente, couverture et revêtement scellés ainsi que la menuiserie métallique
et bois, l’électricité et la plomberie sanitaire. Selon ce dernier, ces travaux
permettront aux fidèles musulmans d’accomplir aisément leurs devoirs religieux.
Avant de procéder au lancement des travaux de rénovation de la Mosquée
centrale de Gbéssia, cité de l’air, le Premier ministre, chef du gouvernement,
a, au nom du Président de la République, Pr Alpha Condé, invité les fidèles
musulmans de Gbéssia à appuyer les actions du gouvernement par des prières pour
le bonheur de tous les Guinéens.
Mohamed Saïd Fofana a fait savoir que le souci majeur du chef de l’Etat
est le développement socioéconomique de la Guinée. C’est pourquoi le Premier ministre
Fofana est revenu sur les grands chantiers de reforme du gouvernement du Pr
Alpha Condé avant de rassurer que les résultats de ces reformes ne vont pas
tarder.
En invitant les Guinéens à s’unir autour du programme du Président
Alpha Condé et ne pas se fier aux rumeurs, le chef du gouvernement a exhorté
les jeunes à se former afin de répondre aux exigences du marché de l’emploi que
le pays va générer les années à venir.
C’est par des prières et des bénédictions que cette cérémonie a pris
fin.
B S
Le Bureau de Presse de la
Présidence
vendredi 29 juin 2012
Guinée : un nouveau financement de la BID
La Banque Islamique de Développement (BID) a consenti un prêt à la Guinée. Ce, dans l’optique de soutenir le secteur de l’éducation nationale. Conakry va bénéficier de 12 millions de dollars américains. Cette somme servira à appuyer le programme de l’enseignement élémentaire. Pour ce faire, des salles de classe supplémentaires seront construites et équipées dans les régions de Boké, Faranah, Kindia et N’Zérékoré.
En outre, les instituteurs de ces écoles seront remis à niveau. Afin de faciliter l’accès à ce crédit, la BID a posé des conditions favorables à la Guinée. La somme globale sera remboursée en deux tranches : la première, de 8 millions de dollars américains, a été cédée avec un taux d’intérêt de 2,5 % avec 20 ans pour le remboursement et une période de grâce de 25 ans. Quant à la seconde, le prêt s’élève à 4 millions de dollars américains avec 0,5 % d’intérêt, un remboursement sur 10 ans et 30 ans de période de grâce. Au travers de ce dernier financement, la BID prouve encore qu’elle tient à promouvoir l’éducation en Guinée. En février dernier, l’établissement financier avait soutenu la construction et l’équipement de 68 nouvelles écoles primaires.
Cela, par le biais d’un don de 24,5 millions de dollars américains. Cette somme avait, par ailleurs, permis le démarrage d’un projet dans l’énergie. La BID visait ainsi de relever la fourniture électrique de la capitale guinéenne d’un minimum de 15 MW. Somme toute, la BID a vraisemblablement pour but de favoriser le développement économique et le progrès social en Guinée. C’est donc un précieux partenaire pour ce pays.
Écrit par Mimouna Hafidh/ Le Griot
Conakry: les citoyens boudent l'appel à la ville morte
Comme prévu les blocs politiques ADP du Pr (alliance pour la démocratie et le progrès) et Collectif des partis politiques pour la transition ont maintenu leur appel à la ville morte pour ce 28 juin en manifestation contre le régime Alpha Condé sur les questions touchant la Ceni et les élections législatives.Cet appel n'a pas du tout été suivi malgré la campagne de communication autour de cette date .
Très tôt les citoyens comme d'ordinaire étaient dans les carrefours à l'attente des taxis pour rejoindre les lieux de travail respectifs. Les boutiques, stations d'essence et magasins avaient ouvert sans tarder .Contrairement aux précédents appels, les quartiers jugés très réceptifs aux appels de l'opposition n'ont eux mêmes pas suivi l’appel lancé par les deux blocs.
Dans la commune de Ratoma et précisément dans l'axe Hamdallaye Bambeto-Cosa, habituellement chauds et reputés être un bastion de l'opposition, les citoyens ont semblé sourd à l'appel à la ville morte.
Dans la matinée, certaines boutiques et stations ouvraient timidement par peur; mais très vite tout semblait rouler comme d'habitude;un citoyent interrogé sur la question répond "Cet appel moi, je ne peux le suivre vous savez les populations vivent au quotidien on mange difficilement il faut sortir se battre pour nourrir la famille moi je pense que les politiques doivent se retrouver et se comprendre; tout cela fatigue les citoyens".
Au grand marché de Madina de conakry tout grouillait de monde et très peu ont été les magasins et boutiques restés fermés, a constaté votre quotidien en ligne.
Cette journée de Conakry qui alternait entre quelques moments de pluie et de soleil ardent s'est deroulée dans le calme. aucune violence signalée. une première depuis cette série de manifestation d'opposants au régime d'Alpha Condé. Dans les quartiers on pouvait apercevoir un important dispositif de sécurité ;des gendarmes en grande partie. Mais aucune arrestation ne nous été signalées. Du moins pour le moment.
Cet appel manqué serait t-il un camouflet pour l’opposition ou la lassitude des citoyens? Les avis restent partagés. Selon nos sources une rencontre entre les différents leaders composant ces deux blocs est prévue dans la soirée pour évaluer et tirer le leçons sur la journée.
IDRISSA / SOMPARE/aminata.com
Guinée : deux millions d'euros de la France en faveur des secteurs de l'énergie et des transports
La France débloque deux millions d'euros pour soutenir les secteurs de l'énergie et des transports de la Guinée, à travers l'Agence française de développement (AFD).
Une convention à ce sujet a été signée jeudi à Conakry par le ministre guinéen de l'Economie et des Finances, Kerfalla Yansané, et le directeur de l'AFD en Guinée, Philippe Michaud.
Selon une note d'information de l'ambassade de France en Guinée, ce financement dénommé "Fonds d'Expertise et de Renforcement de Capacités (FERC)" a été convenu lors de la récente visite du directeur général de l'AFD, Dov Zerah, en Guinée au début du mois.
Un million d'euros est consacrée au secteur énergie pour permettre d'accompagner la mise en place des actions de redressement du secteur électrique qui ont été validées lors de la table ronde sectorielle de janvier 2012 à Conakry, alors l'autre moitié de la somme est destinée à la préparation et à l'accompagnement de projets dans le secteur des transports en Guinée.
Xinhuanet
jeudi 28 juin 2012
USA: la plus grande convention de New York
L’Association Manden n’ko organise sa deuxième convention annuelle le samedi 30 juin 2012 dans le Bronx à New York. En cette heureuse occasion de retrouvaille et de discussions sur les conditions de vie des Guinéens de la diaspora et de leur contribution au processus de développement économique et social de notre pays , l’Association Manden N’ko invite tous ses membres et sympathisants à venir à cette convention sans précédent.
Plusieurs grandes personnalités de la Guinée et d’ailleurs sont conviées à cette manifestation culturelle : Parrain : Honorable Mamadi Diawara, PDG Yaourt Guinée et fondateur de la radio station FM Guigui ; Marraine : Lieutenant-Colonelle Hadja Saran Kaba, chargée de visite au Port Autonome de Conakry ; Président d’honneur : Dr. Mory Sanda Kouyaté, fonctionnaire international des Nations Unies à Addis Abeba ;
Présidente d’honneur : Mme Camara Fatoumata Penda, couturière professionnelle à New York.
Invités d’honneur : Mr. Saramadi Touré, ministre délégué à l’Environnement, Dr. Ousmane Kaba, ministre Conseiller à la présidence chargé des Questions Stratégiques, Mr. Blaise Pascal, Ambassadeur de la République de Guinée à Washington, Mr. Mamady Touré, Ambassadeur de la République de Guinée auprès des Nations Unies, Mr. Abe Sylla, président de la NGR.
Plusieurs invités de marques viendront également d’Europe, du Canada et des différents Etats de l’Amérique.
Précédemment annoncé à la convention, El hadj Papa Koly Kourouma, ministre d’Etat à l’Energie et à l’Environnement ne pourra pas faire le déplacement pour cause de décès dans sa famille.
L’Association Manden n’ko lui présente ses condoléances les plus attristées.
Par ailleurs, le programme de la convention sera comme suit :
Dans la matinée du 30 juin 2012, au 1220 Gérard Avenue 10452, Bronx New York, il y aura une grande manifestation culturelle suivie de débats sur l’assistance sociale, l’esprit de solidarité pour résoudre les problèmes de logement, de santé, d’éducation des enfants et de formation des adultes au sein de la communauté, l’organisation et la gestion d’activités sociales liées à l’avenir de nos enfants (scolarisation, orientation, esprit de solidarité, mariage, l’amour du pays des parents, etc.).
Les discussions porteront également sur l’emploi la création d’entreprises personnelles, la recherche de nouveaux emplois plus payants et l’étude des voies et moyens pour que la diaspora puisse participer activement et massivement au processus de développement économique et social engagé par le Professeur Alpha Condé depuis le 21 décembre 2010.
La convention sera clôturée le même jour par une grande soirée pendant la nuit, au 478 Gérard Avenue Bronx, New York 10454.
Le droit d’entrée à la soirée dansante est fixé à 30 dollars US.
Les contacts : 347 863 4239 ; 646 755 4089 ; 646 685 7338 ; 646 400 4328 ; 917 815 9184 ; 646 731 0310 ; 718 964 8814.
La Commission d’Organisation
Auteur : Malbanga.
Coaguines Infos
Dans le cadre de la rélance de ses activités socio-culturelles, le Bureau de la Coordination des Associations guinéennes d´Espagne "Coaguines" convoque une importante Reunion de travauil le Samedi 14 Juillet 2012 à 16Heures précises au Centre Culturel Fernado Lazarro Carreter.
Sis: Rue la verdad 29
Metro : Plaza Eliptica ou Opañel
Sont conviés à prendre part à la dite rencotre:
-Les membres du bureau Exécutif
-Les membres fondateurs
-Les membres du conseil des Sages
-Les membres actifs
Le Bureau profite de la même occasion pour informer les participants que le débat portera essentiellement sur les mécanismes à adopter pour la redynamisation des activités de la Coordination pour la saison 2012-2013.
Vu l´importance de l´ordre du jour la présence de tous est vivement souhaitée
Pour Toute Information contacter : 0034 619483626
Pour le Bureau
Mohamed Cissé
Le Président
41e session ordinaire des chefs d’Etat de la Cedeao à Yamoussoukro : l’envoi d’une force militaire au Mali au centre des préoccupations
La 41e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) se tiendra les 28 et 29 juin 2012 à Yamoussoukro, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix, en présence du chef de l’Etat ivoirien et président en exercice de cette institution, Alassane Ouattara. Le sommet traitera plusieurs points, notamment, la situation au Mali et en Guinée-Bissau. Toutefois, il sera aussi l’occasion de la prestation de serment du président de la Commission de la Cedeao, le Burkinabè Kadré Désiré Ouédraogo.
Le Burkina Faso, médiateur dans la crise malienne, et le Nigéria qui préside le Groupe de contact régional sur la Guinée-Bissau feront le point au sommet sur les dernières activités dans le cadre de leurs mandats respectifs. «Les dirigeants ouest-africains devront aussi étudier la note d’information sur la situation au Mali qui leur sera présentée par le médiateur de la crise malienne, le président burkinabé SEM. Blaise Compaoré. Le président du Groupe de contact régional de la Cedeao sur la Guinée-Bissau présentera, par ailleurs, aux participants à ce sommet, la note d’information sur la situation qui prévaut actuellement dans ce pays », précise le communiqué de presse de la Cedeao, dont nous avons reçu copie.
Sur la crise malienne, les chefs d’Etat devront également examiner, au cours de cette session, la mise en œuvre des décisions prises à l’encontre de la junte lors des précédentes rencontres. Il s’agit, entre autres, du respect des décisions de la Cedeao, dont celle relative au processus de transition sous la supervision du président par intérim Dioncounda Traoré et du Premier ministre, Cheick Modibo Diarra ; à l’abstention de toute déclaration publique et à l’organisation des forums ; à l’interdiction d’interférer dans la transition et à la reconnaissance des organes constitutionnels comme seuls légitimes ; à l’interdiction de s’opposer au déploiement des Forces en attente de la Cedeao au Mali.
Les chefs d’Etat et de gouvernement examineront également, au cours de cette grande rencontre, les rapports du président du Conseil des ministres de la Cedeao, du président de la Commission et des différents organes de contrôle de la Communauté. Le rapport du Conseil des ministres concerne, notamment, le recrutement et les réformes institutionnelles, la répartition des postes statutaires entre les Etats membres et la demande d’autorisation du Comité d’audit pour la passation d’un marché pour l’exécution d’une mission de contrôle de gestion. Quant au rapport intérimaire 2012 du président de la Commission de la Cedeao, il circonscrit, dans un premier temps, les tendances économiques mondiales, continentales et régionales et, dans un second temps, résume les activités dans le cadre de la mise en œuvre du programme de travail de la communauté au titre de l’année 2012.
Notons que plusieurs hautes personnalités, dont le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Afrique de l’Ouest, Said Djinnit, sont attendues à cette 41e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao.
PATRICK N’GUESSAN et Olivier Yao
Le Mandat
mercredi 27 juin 2012
Alpha Condé a parlé de commerce et investissement avec le premier ministre Thaîlandais ce dimanche
Le président guinéen Alpha Condé est actuellement en visite officielle en Thaïlande, du 24 au 26 juin, afin de promouvoir les relations bilatérales entre les deux pays.
Au cours de sa visite, qui est la première visite d'un président guinéen dans ce pays depuis l'établissement de leurs relations diplomatiques en 1983, les deux parties signeront un protocole d'entente sur la coopération technique et sur l'établissement d'un mécanisme de consultation bilatérale.
La Premier ministre thaïlandaise Yingluck Shinawatra et le président Condé se sont entretenus dimanche de la coopération bilatérale en matière de commerce et d'investissement, ainsi que de la coopération technique à mettre en oeuvre pour renforcer les relations bilatérales.
A l'occasion de son séjour à Bangkok, M. Condé devrait également rencontrer des investisseurs et hommes d'affaires thaïlandais issus de différents secteurs, et plus particulièrement des secteurs du commerce, des mines, de l'agro-industrie, de l'énergie et de la construction, afin de leur présenter les opportunités d'investissement en Guinée.
Chinenouvelle
MESSAGE DEPART
ORIGINE: PRESI-GUINEE
CONAKRY
DESTINATAIRE: SON EXCELLENCE MONSIEUR ABDELAZIZ BOUTEFLIKA
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
ALGER
FETE DE L’INDEPENDANCE
CONAKRY 05 JUILLET 2012
TEXTE : EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT ET CHER FRERE,
LA CELEBRATION DU 50EME ANNIVERSAIRE DE L’ACCESSION DE VOTRE PAYS A L’INDEPENDANCE M’OFFRE L’OPPORTUNITE DE VOUS ADRESSER MES CHALEUREUSES FELICITATIONS AINSI QUE CELLES DU PEUPLE ET DU GOUVERNEMENT GUINEENS STOP JE SAISIS CETTE OCCASION POUR VOUS EXPRIMER MA FERME DETREMINATION A ŒUVRER DAVANTAGE AVEC VOUS AU RAFFERMISSEMENT ET A LA DIVERSIFICATION DES RELATIONS D’AMITIER ET DE COOPERATION FRUCTUEUSES EXISTANT ENTRE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE ET LA REPUBLIQUE DE GUINEE STOP EN VOUS SOUHAITANT LES VŒUX ARDENTS DE VIGOUREUSE SANTE ET DE BIEN-ETRE PERSONNEL AINSI QUE CEUX DE PAIX ET DE PROSPERITE POUR LE PEULE ALGERIEN STOP JE VOUS PRIE D’AGREER EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT ET CHER FRERE L’ASSURANCE DE MA HAUTE CONSIDERATION STOP ET FIN
FELICITATIONS
POUR LE PROFESSEUR ALPHA CONDE
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L’ETAT
PO LE MINISTRE DIRECTEUR DE CABINET DE LA PRESIDENCE
Dr MOHAMED DIANE
Le Bureau de Presse de la Présidence
Conférence du 24 juin 2012 à Paris: Bah Oury ment sur Alpha Condé
CONAKRY/Des courriels ont été échangés à l’interne, des communiqués publiés, des cadres de l’UFDG ''suspendus'' aux Etats-Unis, mais en vain. La fuite a été constatée dans la presse. Les accusations du pouvoir viennent d’être confirmées par les déclarations de Oumar Wann. Ce tsunami politique n’a pas laissé indifférent Mamadou Cellou Dalein Diallo, Président de l’UFDG, qui a aussitôt balancé un communiqué pour tenter de calmer les esprits.
Mais rien n’y fit. La nouvelle a fait le tour du monde. Bah Oury, aux dires d’un des responsables de l’UFDG, est bel et bien impliqué dans la tentative d’assassinat du Pr. Alpha Condé. « Si Bah Oury est sûr de lui, qu’on aille à la place publique. Ou négociez avec Bah Oury pour qu’on aille à la confrontation… », insistait encore Oumar Wann auprès de son intervieweur.
Il n’y avait pas meilleure occasion pour l’accusé Bah Oury, de se justifier qu’au cours de sa rencontre du 24 juin avec la presse. Donc, on l’attendait avec impatience parce que cette rencontre était une tribune pour Bah Oury, réfugié politique en France, accusé d’être l’un des cerveaux de l’attentat du 19 juillet 2011, visant à éliminer physiquement le Président de la République de Guinée, d’apporter sa part de vérité dans cette affaire qui continue de faire couler salives et ancres.
L’homme, à cause de qui un vent de panique s’abat aujourd’hui sur l’UFDG, et qui ne devrait plus mériter la confiance des Guinéens, a manqué l’occasion de se dédouaner. Il a plutôt brillé par un autre grossier mensonge : « J’ai moi-même donné des instructions pour aller mâter les manifestants à Bambéto…J'assume la responsabilité de la mort des manifestants tués…», a affirmé, sans vergogne, le vice président de l’UFDG, Bah Oury.
En attribuant ces graves propos mensongers au Président Guinéen, alors qu’il en était de rien, Bah vient de tomber aussi bas dans son apprentissage politique. A leur sortie de la rencontre, aucun leader politique reçu le 15 novembre 2011 à Sekhoutoureya n’a rapporté ces propos qu’il a attribués au chef de l’Etat.
Cependant, il y a lieu de préciser que, pour des raisons que lui seul connaît, si Bah Oury n’était pas en Guinée lors de cette rencontre, il faut noter que son Président, Mamadou Cellou Dalein Diallo, a participé à cette rencontre. Au sortir de cette rencontre du 15 novembre chacun des leaders s’est prononcé sur ce qui a été dit. Le Président de l’UFDG, Mamadou Cellou Dalein Diallo, a pour sa part, expliqué que : « Le président (NDLR Alpha Condé) a lui-même dit que sa porte reste ouverte à tous les partis politiques et les invitera à faire leurs commentaires par rapport aux politiques de développement. Et qu’il constituera un recours en ce qui concerne le dialogue politique qu’il appelle de tous ces vœux ».
A l’image ce que les autres leaders politiques ont rapporté de cette rencontre du 15 novembre 2011, il est clairement établi que Bah Oury, qui évolue en solo dans la politique guinéenne, n’est ni plus ni moins qu’un imposteur. Il vient ainsi d’être pris en flagrant délit de mensonge sur le Président guinéen. Et, comme dira l’autre : « A beau mentir qui vient de loin »
SACKO Mamadou, Belgique
mardi 26 juin 2012
Mines: Rio Tinto annonce le démarrage prochain des infrastructures ferroviaires et portuaires...
En début de cette semaine qui s’achève, la direction du géant minier, Rio Tinto a organisé une séance de communication téléphonique portant sur le nouvel investissement supplémentaire d’un milliard de dollars des projets du Groupe Rio Tinto.
En plus de la poursuite du développement et la construction du projet Simandou en Guinée, ce nouvel investissement annoncé permettra d’étendre une partie des opérations en Australie. C’est selon le président des opérations internationales du Groupe Rio Tinto.
Pour sa part, Ismaël Diakité, directeur général de Rio Tinto en Guinée estime que le nouvel investissement annoncé, vise à donner une nouvelle dynamique à la poursuite des travaux en cours du projet Simandou. Il a mis l’occasion à profit pour mettre en exergue les trois valeurs qui symbolisent les activités de Rio Tinto en Guinée. Ce sont : la vision, le progrès et le partenariat.
Simandou est le plus grand projet minier intégré d’Afrique. Pour le peuple guinéen, ce projet est indissociable du développement économique et social, dira Ismaël Diakité.
Pour lui, le Groupe Rio Tinto s’est lancé dans une démarche durable qui soit génératrice de retombées en termes d’emplois, de développement des infrastructures, de la sous-traitance, et de développement global.
« Les gros investissements que nous menons aujourd’hui sont destinés à finances la marche en avant des travaux d’infrastructures qui permettront de faciliter l’acheminement du minerai de Simandou sur le marché international à l’horizon 2015. Mais surtout rétablir un réseau de transport national étoffé, couvrant l’ensemble du territoire et qui reposera sur la construction du chemin de fer transguinéen… » explique Ismaël Diakité.
Quand au directeur général de Rio Tinto Simfer, Graham Davidson s’est accentué sur l’utilisation du milliard de dollars annoncé. Et qui portera pour l’essentiel, sur la finalisation des études d’ingénierie ; des travaux préliminaires ; la commande des articles de longue durée de livraison. En termes simples, le nouvel investissement concernera principalement le développement des infrastructures portuaires et ferroviaires. Ceci devra permettre de commencer les travaux sur la section Ouest s’étendant jusqu’aux montagnes de Mamou.
Mais, précise le directeur général de Rio Tinto Simfer, le commencement de ces travaux requiert l’approbation du gouvernement guinéen.
Par ailleurs, à la question de savoir si le nouveau code minier présente des gages permettant à Rio Tinto de poursuivre ses activités, Rio Tinto est resté très laconique. On est arrivé à un accord transactionnel avec le gouvernement guinéen et qui englobe l’ensemble des termes du code minier, dira un des responsables du Groupe minier.
Il en est de même pour le démarrage de la première production du minerai de fer par Bellzone dans la zone de Forécariah. Pour les responsables de Rio Tinto, le Groupe est focalisé sur l’exécution du projet Simandou. Pas plus !
Ismael Camara /Tam-tam Guinée
Du Sénégal au Niger en passant par Conakry et Prétoria : Combien touchent nos Présidents?
Comme chez les présidents occidentaux, les déclarations de patrimoine font leur apparition sur le continent. Mais le flou entoure encore la rémunération totale.Au Sénégal et au Niger, l'alternance politique s'est accompagnée d'un fait peu courant jusqu'ici en Afrique : la publication du patrimoine du président. Même si l'opération n'a pas manqué de susciter quelques critiques de la part de l'opposition, elle n'en demeure pas moins une nouvelle tendance.
Le président sénégalais récemment élu, Macky Sall, en déclarant au Conseil constitutionnel un patrimoine de 1,3 milliard de F CFA (près de 2 millions d'euros) - incluant villas au Sénégal, appartement aux États-Unis, trente-cinq véhicules... -, a créé la polémique sur sa fortune alors que celle de son prédécesseur reste à ce jour inconnue...Une enquête de JAI
La déclaration de Mahamadou Issoufou brille quant à elle par son exhaustivité : outre ses huit maisons à Niamey, Tahoua, Illela et Dan Dadji, le chef d'État cite pêle-mêle quatorze réfrigérateurs, dix salons ou encore neuf postes de télévision !
Le président sud-africain, Jacob Zuma, est moins appliqué, loin s'en faut. Il aura attendu 245 jours après son entrée aux Union Buildings, au lieu de 60 jours comme l'impose la loi, pour déclarer n'être ni « membre du conseil d'administration ni actionnaire d'aucune société publique ou privée »... Trop vague, estiment ses détracteurs.
À Abidjan, malgré ses promesses, la liste des biens d'Alassane Ouattara n'a toujours pas été publiée, alors que l'article 55 de la Constitution ivoirienne de 2000 l'y oblige à deux reprises, « lors de son entrée en fonction et à la fin de celle-ci ».
Même ignorance de la loi en Algérie. Instituée par le président Liamine Zéroual en 1997, la déclaration de patrimoine est depuis 2006 une obligation légale pour tout responsable politique (désigné ou élu). Les Algériens attendent toujours celle de leur président, Abdelaziz Bouteflika, mais connaissent en revanche ses émoluments. Hors avantages inhérents à sa fonction, il gagne plus de 9 000 euros par mois, quand son homologue ivoirien engrange, lui, plus de 14 000 euros.
Jacob Zuma les surpasse tous avec ses 19 700 euros mensuels, alors qu'en Tunisie, temps de crise oblige, Moncef Marzouki se contente de 3 000 dinars (1 493 euros), soit dix fois moins que ce qui est prévu par la loi (30 000 dinars mensuels). En Guinée, le président Alpha Condé a, lui, décidé de baisser son salaire, de 20 millions de francs guinéens à 15 millions (1 696 euros).
Si ces montants officiels restent pour la plupart en deçà de ceux que perçoivent les autres chefs d'État dans le monde - 14 836 euros pour le Français François Hollande, 17 016 euros pour l'Allemande Angela Merkel ou 26 700 euros pour l'Américain Barack Obama -, ils n'incluent pas les fameux fonds de souveraineté. Ceux-ci s'apparentent la plupart du temps à une cassette personnelle dans laquelle les Présidents peuvent puiser à leur guise.
Aujourd'hui en Guinée
CEDEAO : réunion ministérielle à Abidjan sur la libre circulation des personnes
ABIDJAN -- Les ministres en charge de la sécurité en Afrique de l'Ouest sont réunis lundi à Abidjan, capitale économique de Côte d'Ivoire, pour examiner la question de la libre circulation des biens et des personnes dans l'espace sous régionale africaine.
Le processus d'intégration dans l'espace ouest-africain se concrétise "progressivement et modestement", a indiqué le commissaire de Commerce, Douanes, Industrie, Mines, Libre circulation et Tourisme de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Hamed Amid, à l'ouverture des travaux.
Il a relevé la ratification par tous les Etats membres du protocole de la CEDEAO sur la libre circulation des personnes et sa concrétisation "significative" à travers la suppression du visa d'entrée pour les ressortissants ouest-africains et la mise en circulation du passeport CEDEAO.
"Mais, pour l'essentiel, la majorité des populations restent sur leurs attentes, quant à leurs libertés de se déplacer tant à l'intérieur des frontières nationales que dans l'espace régional", a déploré Hamed Amid.
"La liberté de se déplacer dans notre région reste coûteuse en temps et en ressources", a-t-il dénoncé faisant ressortir des "faits regrettables" tels que les pertes de temps, les péremptions de produits et les perceptions illicites ou racket.
Il a appelé la réunion à puiser dans sa "perspicacité", son "réalisme" et son "pragmatisme" pour résoudre "définitivement" ces problèmes.
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lundi 25 juin 2012
Guinée : la Banque Mondiale contre la pauvreté rurale
La Banque Mondiale vient d’avaliser un vaste projet de lutte contre la pauvreté en Guinée. Pour ce faire, le pays bénéficiera d’une somme de 25 millions de dollars américains, laquelle sera versée par le biais de l’Association Internationale de Développement (IDA).
En fait, l’institution financière internationale souhaite faire bénéficier à la Guinée d’un « Filet de Protection Sociale ». C’est d’ailleurs l’intitulé de l’initiative, laquelle vise à financer le milieu rural et à y créer de l’emploi. D’une part, la Banque Mondiale va procéder à des transferts en espèce à destination du monde rural. De ce volet, les enfants seront une priorité : il faudra apporter de l’aide alimentaire à ceux d’entre eux qui souffrent de malnutrition et promouvoir la scolarisation des filles. Cet aspect se développera particulièrement à Boké, Kankan et Labé.
D’autre part, le reste du budget sera consacré à des microprojets de développement. Parmi ceux-ci, les travaux publics prendront une grande part : des opérations relevant de la responsabilité des municipalités telles que l’hygiène publique, l’entretien des routes, … seront soutenues. En outre, le milieu rural sera doté d’infrastructures communautaires. Celles-ci profiteront à plus de 500 000 personnes.
Mais, en gros, toute l’initiative financée par la Banque Mondiale comptera 200 000 bénéficiaires directs. Ce filet de protection sociale se greffe à beaucoup d’autres projets déjà lancés par la Banque Mondiale en Guinée. Ainsi, par exemple, l’emploi des jeunes était soutenu au travers d’un Programme d’Appui aux Communautés Villageoises.
Écrit par Steven Addamah
Le Griot
Le Griot
Chronique diplomatique /Houphouët, Senghor, Modibo Keïta, N’krumah, Sékou Touré… ils n’ont pas pris les armes
Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire, Sedar Senghor du Sénégal, Sékou Touré de Guinée-Conakry, Modibo Keïta du Mali, Kwamé N’krumah du Ghana, Hamani Diori du Niger… n’ont jamais pris les armes en 1960 pour arracher l’indépendance de leurs pays au général Charles De Gaulle. Face à la France, où à la Grande-Bretagne, ils avaient leurs idées. Ils ont offert tout simplement leur savoir-faire, leur savoir-être, l’éducation et la morale, avec les mains nues. Houphouët, Senghor, Modibo Keïta, Sékou Touré, Hamani Diori étaient des hommes d’Etat, qui avaient appris le métier politique depuis l’Assemblée constituante en France, après avoir imposé leurs forces immenses, intellectuelles et culturelles à la France. Prendre les armes n’était pas pour Senghor, Houphouët, Sékou Touré, Hamani Diori, Maurice Yaméogo, Modibo Kéïta, un modèle d’émancipation politique. Et pourtant, chacun de ces hommes d’Etat, a connu de terribles hostilités, face aux ‘’colons blancs’’. Ils sont restés enthousiastes, parce qu’ils avaient un idéal pour l’indépendance de leur pays et dans la paix. Certes, en Côte d’Ivoire, il y a eu des morts à Bouaflé, au Centre-Nord et à Dimbokro, à Agboville au Sud de la Côte d’Ivoire, avec des emprisonnements des cadres et militants à Bassam, du parti politique, le PDCI-RDA ; mais Houphouët-Boigny n’a jamais pris les armes. A l’analyse, Senghor, Modibo Keïta, Sékou Touré, Maurice Yaméogo, Hamani Diori, avaient tout simplement pensé que les armes ou la violence n’a jamais été une accoucheuse d’histoire. Prendre les armes, n’était pas du tout un sujet passionnant au Sénégal, mêmes si Lamine Gueye, Mamadou Dia, Senghor étaient des adversaires politiques très farouches à Dakar. En Guinée-Conakry, les armes, ce n’était pas un sujet passionnant pour Sékou Touré, qui a tout simplement utilisé le courage politique en 1958, pour accéder à l’indépendance face au général français, Charles De Gaulle dans une magnifique manifestation de militants panafricains. Aujourd’hui, je consacre ma chronique hebdomadaire à l’exemple de courage politique de ces pères des indépendances, parce que leurs ‘’héritiers’’ ne sont pas de véritables hommes politiques abonnés qu’ils sont à la violence, au tripatouillage de la Constitution, aux rébellions, pour accéder au pouvoir d’Etat. Les chefs d’Etat actuels pour construire leur succès au pouvoir, s’appuient sur le tribalisme, le régionalisme. Il est même singulier, que cette audacieuse option politique, conduise les chefs d’Etat actuels à un pouvoir, à durée illimitée. Des ‘’héritiers’’ qui font tout… tout seuls, décident seuls. Gare à ceux qui s’indigneront parce qu’ils n’ont pas été associés. Des ‘’héritiers’’ peu démocrates qui ne veulent pas de débats ou de polémiques. Ce qui donne, moins de densité crédible à ceux qui ont succédé à Senghor, Houphouët-Boigny, Maurice Yaméogo, Hamani Diori, Sékou Touré, Modibo Kéïta. Des ‘’héritiers’’ qui, eux-mêmes à l’époque étudiants, universitaires, historiens intellectuels ou fonctionnaires à la Banque mondiale, au FMI, à l’Unesco, l’OMS se sont indignés du fait que le Sénégal, le Mali, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Conakry, le Niger, soient dirigés par des partis uniques, sans enjeu démocratique, sans vision de développement. Aujourd’hui, locataires des palais présidentiels, les ‘’héritiers’’ des pères des indépendances ont perdu leur esprit de rénovateurs. ‘’Des héritiers’’ bardés parfois d’honneurs universitaires eux qui voyaient tout facile ont des difficultés à ‘’corriger’’ ce qu’ils reprochaient aux pères des indépendances. Personnellement, je n’ai pas de soucis, lorsqu’il s’agit de dire la vérité. A cette lumière, je préfère les pères des indépendances. Houphouët-Boigny, Sékou Touré, Maurice Yaméogo, Hamani Diori, Sédar Senghor étaient des hommes de grandes valeurs politiques qui se sont battus pour l’indépendance de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Conakry, de la Haute-Volta, du Sénégal, du Niger. Des pères des indépendances très engagés dans les voies de la vertu : « la nation et ses valeurs morales». En Côte d’Ivoire, c’était le ‘’grand amour’’ pour Félix Houphouët-Boigny qui, dans ses recueils de pensée disait aux Ivoiriens : «Le vrai bonheur on ne l’apprécie que lorsqu’on l’a perdu». Un slogan d’une immense signification pédagogique africaine, sans idéologie politique. Senghor, Sékou Touré, Houphouët-Boigny, Maurice Yaméogo, Hamani Diori, Modibo Kéïta étaient des hommes politiques de culture et aux idéologies différentes. Mais, ils n’ont jamais pris les armes pour se déguiser en champions politiques.
Par Ben Ismaël
L'intelligent d'Abidjan
vendredi 22 juin 2012
Le ministre des Mines à propos des 25 millions de dollars :
Suite à la publication d’un article du Sunday Times, au sujet d’un accord de prêt de 25 millions de dollars signé par la Société guinéenne de patrimoine minier (SOGUIPAMI) et Palladino, affirmant que Palladino pourrait prendre une participation de 30% dans cette société et que la Guinée a violé ses obligations vis-à-vis des institutions financières internationales, le ministre des Mines et de la Géologie a apporté des précisions pour éclairer la lanterne des uns et des autres sur ce sujet.
Tout d’abord, Mohamed Lamine Fofana, ministre des Mines, a fait savoir que l’article du Sunday Times contient un certain nombre d’inexactitudes concernant les conditions et le statut de l’accord de prêt signé en avril 2011.
Le chef du département des Mines et de la Géologie a ensuite précisé que cet accord qu’il a qualifié de commercial, n’était pas secret en ce sens qu’il est passé par toutes les procédures légales. « Le nouveau code minier comprend des dispositions pour la publication des contrats miniers existants et nouveaux. Cela dénote nos efforts visant à promouvoir la transparence dans la gestion des contrats miniers ».
Poursuivant, le ministre Fofana a affirmé que cet accord n’affecte pas la République de Guinée dans ses obligations vis-à-vis des institutions financières internationales telles que le FMI et la Banque Mondiale. Car, selon lui, cet accord est signé du nom d’une entité paraétatique qui est la SOGUIPAMI. Dans le même ordre d’idées, Mohamed Lamine Fofana a expliqué que ce prêt n’est pas automatiquement convertible en une participation de 30% dans la SOGUIPAMI en cas de défaut d’honorer la convention.
A en croire M. Fofana, la garantie est à déterminer sous la forme d’une part appropriée dans une filiale de la SOGUIPAMI, à une valeur liée au montant du prêt et les intérêts cumulés.
Au regard de ce qui précède, le ministre des Mines et de la Géologie a rassuré de la possibilité du gouvernement à rembourser ce prêt à travers les conditions qu’il a évoquées : « L’accord de prêt a été signé moins de quatre mois après que le premier gouvernement démocratiquement élu de la Guinée soit entré en fonction. A l’époque, les conditions offertes par Palladino ont été considérés comme favorables par rapport à la situation financière de la Guinée. Cependant, la Guinée a entamé un programme de restructuration économique qui a reçu les éloges des institutions financières internationales. Ceci a rapidement amélioré notre cote de crédit. Une fois que nous aurons atteint le point d’achèvement PPTE (Pays Pauvres Très Endettés) cette année, nous serons en mesure d’obtenir des financements des marchés de capitaux internationaux. D'un point de vue commercial, il est de bon sens de rembourser un prêt dont les conditions financières ne nous conviennent plus désormais ».
Basény Sylla
Guinée : Rio Tinto investit gros
Le gisement guinéen de Simandou est une priorité pour Rio Tinto. En réévaluant son portefeuille d’investissement, le groupe minier a réservé une bonne part à cette mine de fer. 500 millions de dollars américains. C’est le chèque destiné à Simandou. Avec un seul objectif : développer des infrastructures.
En tête de liste de celles-ci figure la ligne de chemin de fer entre Kankan et Conakry. Cette voie ferrée très stratégique – censée permettre l’acheminement des minerais du site d’extraction vers la côte guinéenne – tarde à être opérationnelle. Elle avait même fait l’objet des convoitises d’une autre société, la brésilienne BSGR Valley, laquelle devait en financer la construction.
Un projet sans suite. Ainsi, au travers de ce financement, Rio Tinto prouve son réel intérêt pour Simandou. Ce qui n’est guère étonnant, cette mine étant considérée comme la plus importante du monde, avec 200 millions de tonnes de capacité de production annuelle. Selon le cahier de charges, le groupe australien devrait commencer à l’exploiter en 2015. Une activité qui va beaucoup profiter à l’Etat guinéen, détenteur à 15 % de Simandou. D’ailleurs, le pays peut faire monter sa participation à 35 % s’il le souhaite. Rio Tinto a fait toutes ces concessions pour mettre la main sur cette mine.
L’australien subissait une concurrence féroce d’autres compagnies minières, dont des chinoises et des australiennes. Rio Tinto a prévu un investissement de plus de 4 milliards de dollars américains dans le monde. La plus grande part reviendra au site australien de Pilbara. Il s’agira d’en augmenter les capacités de productions.
Écrit par Mimouna Hafidh
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jeudi 21 juin 2012
Guinée/Gambie : Des financements de l’OPEP
L’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) a consenti à financer la Guinée et la Gambie dans leurs secteurs respectifs de l’eau et de l’énergie. En tout, les deux pays ouest-africains bénéficieront de 19 millions de dollars américains. Afin de développer un projet d’assainissement, Conakry va recevoir une enveloppe de 7 millions de dollars américains. Il s’agit de mettre en place un réseau de distribution d’eau potable.
Celui-ci devra relier différents ménages. Toute la population de la capitale guinéenne ne dispose malheureusement pas d’une fourniture régulière en eau. Cela est dû, entre autres, au manque d’énergie. A ce propos, la Société Guinéenne des Eaux (SEG) avait réceptionné le mois dernier 8 générateurs électriques. Ce matériel devait servir à alimenter la distribution de l’eau. Pour revenir au projet financé par l’OPEP, pas moins de 63 000 personnes en bénéficieront.
L’eau étant la vie, leurs conditions sociales vont certainement s’améliorer. Quant à la Gambie, l’OPEP s’est focalisée sur la fourniture électrique. Décaissant 12 millions de dollars américains, le collectif des producteurs d’or noir souhaite contribuer à la rénovation de la Centrale Electrique de Kotu.
Cela tombe bien car, il y a à peine 3 mois, la même installation faisait l’objet d’un financement : la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) n’hésitait pas à sortir 9 millions de dollars américains pour son extension. Ces deux initiatives couplées ne pourront que faire la joie des bénéficiaires. D’après les estimations de l’OPEP, 500 000 personnes disposeront régulièrement d’électricité à un prix abordable au terme du projet.
Écrit par Steven Addamah
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Programme de la visite d’amitié et de travail de Son Altesse Royale Abdel Aziz ben Abdallah ben Abdel Aziz, Vice Ministre des Affaires Etrangères du Royaume d’Arabie Saoudite (fils du Roi)
Son Altesse Royale Abdel Aziz ben Abdallah ben Abdel Aziz, Vice Ministre des Affaires Etrangères du Royaume d’Arabie Saoudite (fils du Roi) effectue une visite d’amitié et de travail en République de Guinée le jeudi 21 juin 2012. Son arrivée est prévue à 14h30 et son départ à 19h00 le même jour par vol spécial.
Voici le programme (susceptible de changement) de la visite de travail et d’amitié en Guinée de Son Altesse Royale.
14H00 : Arrivée de son Altesse Royale aux cases de Bellevue.
14H45 : Déjeuner offert par Monsieur le Premier Ministre en l’honneur de son Altesse Royale.
16H00 : Réunion de travail entre les deux délégations.
17H30 : Visite de la représentation diplomatique saoudienne en Guinée.
18H00 : Visite de la Grande Mosquée Fayçal.
18H30 : Départ de Son Altesse Royale Le Prince pour l’aéroport International de Conakry-Gbéssia.
Le Bureau de Presse de la Présidence
mercredi 20 juin 2012
Les experts de la banque mondiale et du FMI séjournent en Guinée.
Ce lundi 18 juin, les experts de la Banque Mondiale, du FMI, de la banque centrale de Guinée et la société civile, se sont concertés ici à Conakry.
Au menu des discussions, la croissance économique et les perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne.
Prenant la parole, le représentant du FMI, a dit que les pays subsahariens, ont plus de chance d’augmenter leur croissance. Par ailleurs, il n’a pas manqué de souligner, les influences négatives, que pourraient avoir la zone euro, sur les économies des pays africains.
De son côté, le ministre de l’économie et des finances Kerfala Yansané, s’est surtout focalisé sur le secteur des mines en Guinée. Dans son intervention, il a parlé de l’importance que revêt le projet Simandou pour l'économie guinéenne.
« Depuis 40 ans, c’est le seul projet qui nous apporte des devises. Il est important que d’autres compagnies puissent venir sur le marché. Il est prévu qu’à l’horizon de juin 2015, que la compagnie Rio Tinto puisse commencer à exporter sa première tonne de fer », explique le Ministre Kerfala Yansané.
Pendant de longues heures, les experts des institutions de Breton Wood et ceux de la Banque centrale de Guinée ainsi que certains membres de la société civiles, vont débattre de la croissance économique en Guinée.
Binette SOW, Kabanews
Afrique : 200 arrestations, 2 tonnes d'ivoire saisies
Plus de 200 personnes ont été arrêtées et près de deux tonnes d'ivoire d'éléphant de contrebande saisies entre mars et mai dans 14 pays africains, lors de la plus vaste opération coordonnée par Interpol, a annoncé mardi l'organisation policière internationale.
L'opération "Worthy" "a également permis de retrouver plus de 20 kilos de cornes de rhinocéros, ainsi que des peaux de lions, léopards, guépards, crocodiles et pythons, des oiseaux tropicaux vivants, des tortues et d'autres espèces protégées", a ajouté Interpol dans un communiqué.
En outre, des armes à feu ont également été saisies.
L'Éthiopie, le Botswana, le Ghana, la Guinée Conakry, le Kenya, le Libéria, le Mozambique, la Namibie, le Nigeria, le Rwanda, l'Afrique du Sud, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe ont participé à l'opération.
Plus de 320 fonctionnaires de ces pays, issus de différents services (police, douanes, protection de l'environnement, services vétérinaires...), sont intervenus sur des marchés, dans des ports, des magasins, à des postes-frontières et lors de contrôles routiers.
"Il s'agit, à ce jour, de la plus vaste opération coordonnée par Interpol contre le commerce illicite d'ivoire", permettant de "cibler les organisations criminelles qui empochent des millions de dollars en tuant et en détruisant des espèces sauvages et leur habitat", a déclaré David Higgins, le responsable du programme Interpol sur les atteintes à l'environnement, cité dans le communiqué de l'organisation dont le siège est à Lyon (centre de la France).
Avant cette opération qui a duré trois mois, une formation organisée au Botswana et financée par le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) avait rassemblé les fonctionnaires des pays participants.
Fin mai, des sénateurs américains avaient relevé que le trafic de l'ivoire en Afrique, encouragé par la Chine où ce matériau précieux est très prisé par les nouveaux riches, provoque un essor inquiétant de la chasse aux éléphants dont profitent des groupes extrémistes.
Au total, plus de 23 tonnes d'ivoire illégal ont été saisies en 2011, arraché à près de 2.500 éléphants, d'après le réseau de surveillance Traffic dédié au commerce illégal des espèces, basé en Grande-Bretagne.
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CEDEAO : Les Etats membres débattent du contrôle et de l'imputabilité dans les finances publiques
Lomé |
LOME -- Les pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao) ont entrepris de conforter désormais la culture du contrôle et d'imputabilité pour un assainissement des finances publiques dans cet espace de quinze pays, a constaté mardi l'agence Xinhua dans la capitale togolaise.
Des experts d'inspection des finances, de la Cour des comptes et des députés des commissions des finances ont ouvert mardi à cet effet un atelier de trois jours dans la capitale togolaise à l'initiative du gouvernement togolais en collaboration avec la Banque Mondiale.
Ils débattent à la fois de l'imputabilité et de la transparence des finances publiques en mettant un accent sur le rôle du parlement pour assurer un contrôle sur le budget de l'Etat.
Ils devront identifier les bonnes pratiques de gestion des finances publiques pour permettre la création, à terme, des connections entre les pays de cet espace.
Le Premier ministre togolais Gilbert Houngbo a présenté cette rencontre de Lomé comme un cadre de réflexion sur le contrôle des finances publiques "sous l'angle de l'imputabilité ou encore de l'obligation redditionnelle".
Il a indiqué que les gouvernants exigent, aujourd'hui plus que jamais, que la dépense publique observe au moins deux règles majeures notamment "se financer sans pour autant entraîner un effet d'éviction de l'épargne, ceci dans le but de favoriser l'investissement privé" et "assurer son efficacité et son efficience".
M. Houngbo a souligné que, dans une économie qui se mondialise chaque jour un peu plus, et face aux défis de la crise financière, les pays sont "désormais et pour toujours astreints à suivre une ligne de conduite à la fois ferme et rigoureuse dans la gestion des finances publiques".
La CEDEAO regroupe quinze pays : Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Cap-Vert, Guinée-Bissau, Guinée, Gambie, Mali, Niger, Nigeria, Ghana, Liberia, Sierra Leone, Sénégal et Togo.
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lundi 18 juin 2012
Visite d’Etat du Président de la République au Brésil, en Malaisie, en Thaïlande et en France
Bangkok |
Dans le cadre de la dynamisation des liens d’amitié et de fraternité existant entre les peuples, son Excellence, Professeur Alpha Condé, Président de la République, Chef de l’Etat, effectuera à compter du mardi 19 juin 2012, un périple qui le conduira à Rio au Brésil où il prendra part à la Conférence des Nations Unies sur le développement durable, à Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie, à Bangkok, capitale de la Thaïlande et à Paris, la capitale française.
Sont conviées à prendre part au cérémonial de départ prévu à 7 heures à l’Aéroport International de Conakry-Gbéssia, les personnalités ci-après :
• Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
• Madame la Présidente et les Vice-présidents du CNT;
• Monsieur le Premier Président de la Cour Suprême ;
• Messieurs les Ministres Membres du Cabinet Présidentiel ;
• Monsieur le Président du Conseil Economique et Social ;
• Madame la Présidente du CNC ;
• Monsieur le Médiateur de la République ;
• Monsieur le Grand Chancelier des Ordres Nationaux de Guinée ;
• Monsieur le Président de la CENI ;
• Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;
• Monsieur le Chef d’Etat-major Général des Armées ;
• Monsieur le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale;
• Messieurs les Chefs des Etats-majors des Armées de Terre, de l’Air et de la Marine ;
• Monsieur le Chef d’Etat-major Particulier de la Présidence ;
• Messieurs les Directeurs Généraux de la Police et de la Douane ;
• Monsieur le Gouverneur de la ville de Conakry.
Conakry, le 18 juin 2012
Le Directeur
Moussa Cissé
Sékhoutouréya:Le nouvel ambassadeur de la Corée du Sud présente ses lettres de créance au Pr Alpha Condé
Palais Sékhoutouréya, 18 juin 2012
Les relations de coopération entre la Guinée et la Corée du Sud se renforcent. Démonstration en a été faite ce lundi 18 juin 2012 au Palais Sékhoutouréya, où M. Chong-Weon Shin, nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Corée du Sud en Guinée avec résidence à Dakar, a présenté ses lettres de créance au Président de la République, Pr Alpha Condé.
Avec ses lettres de créance qui l’accréditent auprès du gouvernement guinéen, le nouveau diplomate de la Corée du Sud entend œuvrer pour le développement et la diversification des relations d’amitié et de coopération entre son pays et la Guinée.
Après d’être entretenu avec le Président Alpha Condé, l’ambassadeur Chong-Weon Shin s’est confié à la presse : «J’ai accompagné Son excellence le Pr Alpha Condé, lors de sa visite à Séoul. Je sais que c’est un grand chef d’Etat qui a une grande vision pour faire développer son pays ».
La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des Affaires Etrangères, l’ambassadeur et directeur du Protocole d’Etat, le Consul honoraire de la Corée du Sud en Guinée, le ministre Directeur de Cabinet de la Présidence, le ministre Secrétaire général à la Présidence et le Directeur du Bureau de presse de la Présidence.
B S
Le Bureau de Presse de la Présidence
dimanche 17 juin 2012
Sékhoutouréya:Les officiers supérieurs adhèrent à la reforme de l’Armée
Palais Sékhoutouréya, 16 juin
2012
Le Président de la République, Pr Alpha Condé, a rencontré ce samedi 16
juin 2012 à Sékhoutouréya, le chef d’Etat Major Général des Armées, les chefs
d’Etats Major s Particuliers et les Commandants d’Unités qui ont été introduits
par Me Ibrahima Kabèlè Camara, ministre délégué à la Défense.
Il était question pour le Pr Alpha Condé d’échanger avec ces officiers
supérieurs sur la reforme de l’Armée guinéenne qui est en cours. Une initiative
à laquelle les forces de défense ont exprimé une fois encore, leur totale adhésion.
Cette rencontre à laquelle les partenaires stratégiques tels que la
France et les Etats Unis étaient conviés, a été également l’occasion pour le
Président de la République de renouveler
sa confiance en l’Armée guinéenne.
A l’issue de cet entretien, le ministre délégué à la Défense, Me
Ibrahima Kabèlè est revenu sur les grandes lignes de cette audience : «
C’est d’abord devenu une tradition. A une période déterminée, M. le Président
de la République, Commandant en chef des forces armées, invite l’Etat Major des
Armées et des Commandants d’unités, autour de lui, à réfléchir et à échanger
sur tous les problèmes des forces armées. C’est pourquoi nous sommes là
aujourd’hui pour que premièrement, M. le Président de la République comme il
l’a lui-même déclaré, félicite les forces armées pour tout le travail qui a été
accompli. Egalement, pour leur adhésion totale à cette reforme. Bon nombre de
Guinéens pensaient que cette reforme n’allait pas se poursuivre et n’allait
même pas commencer. Fort heureusement, grâce à la détermination de l’ensemble
des forces armées de toutes les unités, cette reforme est en train de se
poursuivre aujourd’hui de façon très rigoureuse et avec des cadres très
compétents. Tout comme l’ensemble du secteur de la sécurité (la Police,
l’environnement, la Douane), tout le monde est impliqué dans cette reforme.
Donc, il était question aujourd’hui pour M. le Président de la République de
féliciter l’ensemble des forces qui ont contribué à ce travail.
Deuxièmement, il est toujours bon pour le Commandant en chef des forces
armées de rassurer la troupe. Ce sont ces quelques mots gentils qu’il a
distillé pour rassurer tout le monde et les inviter au travail et à la
vigilance ».
B S
samedi 16 juin 2012
21ème Sommet de l’Union du fleuve Mano à ConakrDes décisions pour renforcer la sécurité au sein des Etatsy:
Conakry, 15 juin 20121
La capitale guinéenne, Conakry, a abrité le vendredi 15 juin 2012, le 21ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union du fleuve Mano. Une organisation sous régionale qui regroupe la Guinée, le Libéria, la Sierra Leone et aussi, depuis peu, la Côte d’Ivoire. C’est la résidence des Cases de Belle-Vue qui a servi de cadre à ce Sommet qui a connu la présence des Présidents Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire et Président en exercice de la CEDEAO, Dr Ernest Bai Koroma de la Sierra Leone, Ellen Johnson Sirleaf du Libéria, Présidente en exercice de l’Union. Ces Chefs d’Etat et leurs délégations ont été accueillis par leur homologue guinéen, le Professeur Alpha Condé.
L’objectif de cette rencontre était de discuter des questions liées à l’intégration sous régionale, au renforcement de la sécurité transfrontalière, au développement des infrastructures routières, ferroviaires et énergétiques. Mais aussi et surtout la promotion de la paix et la démocratie au sein des Etats membres. A rappeler que cette session se tient à un moment où une attaque meurtrière a eu lieu à la frontière entre le Libéria et la Côte d’Ivoire, et un coup d’Etat qui a été déjoué dans ce dernier pays.
C’est justement pourquoi la cérémonie de démarrage des travaux de l’Union du fleuve Mano a démarré ce vendredi par l’observation d’une minute de silence en la mémoire des victimes de la récente attaque meurtrière survenue à la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Libéria et qui a fait 18 morts, dont 10 civils ivoiriens, 7 soldats de l’ONUCI et un soldat ivoirien.
A l’occasion, le Président de la République, Pr Alpha Condé, dira que la Guinée s’honore de la tenue de ce 21ème Sommet de la Mano River Union. Une organisation sous régionale qui, selon le Chef de l’Etat guinéen, vise à promouvoir l’intégration sous régionale afin de bâtir une Afrique sans frontières, unie pour son développement.
Le Président Alpha Condé a apprécié les efforts de ses homologues de la sous région pour leurs efforts dans le cadre de la préservation de la paix au sein des Etats membres de l’organisation. Se réjouissant de la remise en marche de l’Union du fleuve Mano, le Professeur Alpha Condé a exprimé tout son attachement et celui de son gouvernement aux buts et objectifs de cette organisation en vue de faire d’elle une référence en Afrique.
De son côté, Dr Ernest Bai Koroma, Président de la Sierra Leone, a tout d’abord remercié le Professeur Alpha Condé et le peuple de Guinée pour l’hospitalité légendaire qu’ils ont fait preuve, avant de préciser que les moments sont exaltants au sein de cette union qui d’après lui, doit jouir de la paix et de la sécurité, pour faire face au développement de ses nations.
Pour le Président Bai Koroma, l’Afrique, et particulièrement l’espace Mano, a des défis liés à l’instabilité au Mali et en Guinée Bissau, aux problèmes transfrontaliers, au chômage des jeunes et aux menaces terroristes. Il insistera dans ce cadre pour dire que des solutions doivent être trouvées à ces questions. De ce fait, le Président sierra-léonais estime que l’Union doit s’appuyer sur la démocratie et la paix afin de juguler les maux qui minent cet espace sous régional.
Le Président ivoirien Alassane Ouattara, Président en exercice de la CEDEAO, a, quant à lui, rappelé les liens séculaires existant entre la Guinée et la Côte d’Ivoire avant de rendre hommage à Hadja Saran Daraba, Secrétaire exécutif de l’Union du fleuve Mano, pour son dynamisme en faveur de cette organisation qui se veut un espace intégré.
Toutefois, le Président Ouattara soulignera que la dernière attaque enregistrée à la frontière entre le Liberia et la Côte d’Ivoire prouve que les Etats membres de la Mano River Union doivent unir davantage leurs efforts pour le maintien de la paix et de la sécurité dans cet espace.
Après avoir condamné avec fermeté cette attaque, le Chef de l’Etat ivoirien qui se dit convaincu qu’aucun développement n’est possible sans la paix, a sollicité une synergie dans les actions afin que cette paix soit consolidée au sein des Etats membres de la Mano River Union.
Said Djinnit, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, indiquera que ce sommet qui se tient après celui du Liberia le 17 juin 2011, montre à suffisance que les Chefs d’Etat de cette organisation sont déterminés à relever les défis qui assaillent le continent. Il a exprimé tout le soutien des Nations Unies aux efforts de la CEDEAO pour lutter contre les menaces terroristes et d’autres fléaux qui pèsent sur l’Afrique et particulièrement sur le Golf de Guinée. M. Djinnit n’a pas manqué de souligner l’importance que les Nations Unies accordent à cette organisation pour le maintien de la paix au sein de l’espace Mano.
Quant à Mme Ellen Johnson Sirleaf, Présidente du Liberia et Présidente en exercice de l’Union du fleuve Mano, elle a transmis les condoléances du peuple libérien aux victimes de la dernière attaque intervenue à la frontière entre la Côte d’Ivoire et son pays. Elle a apprécié les efforts fournis de part et d’autres pour promouvoir l’intégration au sein de cette union. La Présidente en exercice de cette union a précisé qu’il est question de discuter des sujets concernant les incursions transfrontalières, l’instabilité, afin de permettre aux populations des pays membre de la Mano River Union de faire face au développement.
Après ces discours, ce fut une séance de travail à huis clos présidée par Mme Ellen Johnson Sirleaf, Présidente en exercice de l’Union du fleuve Mano. A l’issue de cette séance, un communiqué final a été lu par Hadja Saran Daraba, Secrétaire général de l’Union du fleuve. Dans ce communiqué, les Chefs d’Etat s’engagent à renforcer les dispositifs de sécurité transfrontalière, construire un nouveau siège de cette organisation en Sierra Léone. Ils ont invité la CEDEAO à prendre les dispositions nécessaires pour le retour à l’ordre constitutionnel au Mali et en Guinée Bissau. Les Chefs d’Etat de la Mano River Union ont renouvelé le mandat de Mme Ellen Johnson Sirleaf comme Présidente en exercice de l’institution sous régionale.
Lors de la conférence de presse qui a marqué la fin de cette rencontre, une seule question a attiré l’attention des journalistes, celle concernant les dispositions sécuritaires à prendre suite à l’attaque meurtrière qui a eu lieu à la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Liberia. De ce fait, la Présidente en exercice de l’Union du fleuve Mano a déclaré que les premières dispositions étaient la fermeture de la frontière entre les deux pays et qu’au cours des travaux de cette session, les chefs d’Etats ont décidé de renforcer davantage la sécurité au sein des Etats de l’Union.
B S
Le Bureau de Presse de la Présidence
jeudi 14 juin 2012
La Guinée exporte sa première tonne de minerai de fer
La Guinée a exporté, dimanche dernier, sa première tonne de minerai de fer du gisement de Yoboéli, dans la préfecture de Forécariah. Le Premier ministre guinéen Mohamed Said Fofana qui a présidé la cérémonie a appelé au respect du code minier, des règles environnementales. Mieux, il a insisté sur l’emploi des jeunes qui tient à cœur son gouvernement.
« Après une cinquantaine d’années de souveraineté, la Guinée exporte sa 1ère tonne de minerai de fer au marché mondial. A compter donc de ce jour dimanche 10 juin 2012, la Guinée rentre dans le club des pays producteurs de minerai de fer », a lancé le locataire de la Primature.
Selon les estimations, cette mine regorge 4 millions de tonnes de réserves. Un chiffre qui peut accroitre car les recherches continuent.
Pour Guillaume Curtis, secrétaire général du Ministère des Mines, cité par la radio nationale, c’est en 2009 que le permis d’exploitation a été délivré. Après, dit-il, la GDC, en collaboration avec Bellzone, a décidé de passer à l’exploitation cette année. L’Etat, selon lui, détiendrait 15 pour cent de part. Mais, ajoute-t-il, les discussions évoluent pour un accord conforme à la loi minière en République de Guinée. Ce n’est pas tout, il est annoncé également la construction d’un chemin de fer en 2013 allant des mines au port de Konta distant de 78 km.
Jack Chevng, responsable de GDC et CEO a indiqué que sa compagnie a investi 300 millions de dollars en seulement 3 ans et promet 600 emplois.
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Une délégation du groupe Starwood à Sékhoutouréya:Construction d’un hôtel de standard international
Palais Sékhoutouréya, 13 juin 2012
Le développement du tourisme ne peut être possible sans les infrastructures hôtelières nécessaires. C’est une réalité qui est aujourd’hui bien perçue par les investisseurs. Aussi le Président de la République a-t-il reçu en audience le mercredi 13 juin 2012, au Palais Sékhoutouréya, une délégation d’investisseurs américains de Starwood, un des plus grands groupes hôteliers et de loisirs du monde, qui entend construire un hôtel de classe internationale à Conakry.
Il s’agit d’un hôtel de 5 étoiles (Sheraton), comprenant 285 chambres. Les travaux de cet hôtel qui démarrent en octobre prochain pour un délai d’exécution de deux ans, seront réalisés en collaboration avec la société Palma, chargée de la promotion de ce groupe en Guinée. C’est le site du centre émetteur à Kipé dans la Commune de Ratoma qui est retenu pour ce projet qui va coûter 60 millions de dollars US. Une infrastructure qui va contribuer au développement du secteur du tourisme dans notre pays.
Après s’être entretenu avec le Président de la République, Ludwig Bouldoukian, directeur Afrique et Europe du groupe Starwood a déclaré : « Nous venons de parler avec le Président de la République pour un projet hôtelier de 285 chambres à Conakry. Ca va être un hôtel Sheraton de standard international. Ca va être le premier hôtel international construit à Conakry pour accueillir tous les clients de l’Afrique et du monde. Nous avons 38 hôtels en Afrique dont 12 en construction. On espère commencer notre premier hôtel en Guinée. On est en train de finaliser le document et nous sommes à la dernière étape »
B S
Le Bureau de Presse de la Présidence
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