Lomé |
LOME -- Les pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao) ont entrepris de conforter désormais la culture du contrôle et d'imputabilité pour un assainissement des finances publiques dans cet espace de quinze pays, a constaté mardi l'agence Xinhua dans la capitale togolaise.
Des experts d'inspection des finances, de la Cour des comptes et des députés des commissions des finances ont ouvert mardi à cet effet un atelier de trois jours dans la capitale togolaise à l'initiative du gouvernement togolais en collaboration avec la Banque Mondiale.
Ils débattent à la fois de l'imputabilité et de la transparence des finances publiques en mettant un accent sur le rôle du parlement pour assurer un contrôle sur le budget de l'Etat.
Ils devront identifier les bonnes pratiques de gestion des finances publiques pour permettre la création, à terme, des connections entre les pays de cet espace.
Le Premier ministre togolais Gilbert Houngbo a présenté cette rencontre de Lomé comme un cadre de réflexion sur le contrôle des finances publiques "sous l'angle de l'imputabilité ou encore de l'obligation redditionnelle".
Il a indiqué que les gouvernants exigent, aujourd'hui plus que jamais, que la dépense publique observe au moins deux règles majeures notamment "se financer sans pour autant entraîner un effet d'éviction de l'épargne, ceci dans le but de favoriser l'investissement privé" et "assurer son efficacité et son efficience".
M. Houngbo a souligné que, dans une économie qui se mondialise chaque jour un peu plus, et face aux défis de la crise financière, les pays sont "désormais et pour toujours astreints à suivre une ligne de conduite à la fois ferme et rigoureuse dans la gestion des finances publiques".
La CEDEAO regroupe quinze pays : Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Cap-Vert, Guinée-Bissau, Guinée, Gambie, Mali, Niger, Nigeria, Ghana, Liberia, Sierra Leone, Sénégal et Togo.
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