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vendredi 1 juin 2012

Crises et conflits en Afrique / L’Union africaine : réformée ou dispraître

Les années 2011 et 2012 auront été celles de crises et conflits dans le continent africain. L’intervention de l’OTAN en Libye, de l’armée française en Côte d’Ivoire, les crises au Soudan, Mali, Guinée Bissau…, sont là autant d’éléments qui ont poussé l’opinion africaine à se demander sur la nécessité des réformes ou simplement de la dissolution de l’Union africaine qui, selon cette opinion, n’a pas su répondre aux attentes des gouvernements et peuples africains.
Au-delà de quelques initiatives de l’Union africaine en faveur de la paix dans la région Afrique, une frange de l’opinion publique africaine reste cependant septique quant au véritable rôle que devrait jouer l’Union africaine dans la prévention et résolution des conflits dans le continent africain, qui du reste, n’est pas appelé à vivre ce genre de crises, même 50 ans après les indépendances.
Revenant sur la guerre en Libye, parmi tant d’autres, l’opinion publique africaine a dû exprimer son total désarroi face au silence coupable, et à l’incapacité de l’Union africaine de se saisir de cette crise, qui a conduit selon cette opinion à la mort du grand leader africain aux ambitions panafricaines.
Selon cette opinion, «le printemps arabe», avait pour mission première d’amorcer de profondes réformes politiques dans les pays dont la gestion de la res publica ne présageait pas un avenir meilleur.
Interrogée au sujet de la révolution libyenne, l’opinion publique africaine, se dit être étonnée de la façon dont cette révolution avait été récupérée par les puissances occidentales, jusqu’à en faire un problème privé, qui selon elle, avait pris les allures de règlement de compte «Sarko- Kadhafi».
«Il n’y a jamais eu une crise dans le continent qui soit réglée par l’Union africaine, sans qu’il y ait eu en amont, une quelconque implication des Nations unies», a affirmé cette opinion, donnant son avis sur le rôle de l’Union africaine.
Pour appuyer son affirmation, elle a donné l’exemple le plus récent de la reprise des négociations depuis mardi dernier, à Addis Abeba, entre les deux Soudan.
Une reprise, selon elle, sans la résolution du conseil de sécurité des Nations unions, sommant les deux Soudan à rependre les négociations sous peines des sanctions n’aurait pas eu lieu. Il se pose selon l’opinion africaine, un véritable problème d’une force de coercition, au sein de cet ensemble africain. C’est le cas, le 30 mai dernier, lors de l’audience lui accordée par François Hollande, que Boni Yayi, président béninois et président en exercice de l’UA, appelait à la création d’une force africaine d’intervention au Mali, sous l’égide des Nations unies.
A la lumière de cette analyse, l’opinion publique africaine s’interroge sur ce qui se cache derrière cette façon de l’Union africaine de gérer les conflits sous sa juridiction.
« Est-ce c’est le manque de l’expertise, est-ce c’est le manque des moyens financiers, matériels et militaires, ou c’est tout simplement le problème de la complicité », se demande l’opinion publique africaine.
A en croire cette opinion, l’union africaine serait entrain de fermer l’œil devant les multiples interventions illégales des occidentaux, qui au nom de la résolution des crises en Afrique, viennent plutôt concrétiser leur «plan macabre», laissant derrière, les guerres, les crises, et l’instabilité politique. Cette opinion a, mis en évidence, le cas de la Libye, qui peine encore à trouver sa stabilité depuis la mort de son guide.
Cyprien Kapuku.
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1 commentaire:

  1. A la lumière de cette analyse, l’opinion publique africaine s’interroge sur ce qui se cache derrière cette façon de l’Union africaine de gérer les conflits sous sa juridiction.Thanks for visit.

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