Après une année scolaire mouvementée et marquée de réformes académiques et administratives, le coup d’envoi des examens et concours scolaires sera officiellement donné, ce jeudi 7 juin 2012 à partir de 8 heures sur toute l’étendue du territoire national. Comme en 2011, les épreuves de cette année se dérouleront sous le signe de ‘’tolérance zéro’’. Pour ce faire tous les efforts sont appelés à voler de leurs propres ailes. Chacun devant être jugé suivant sa valeur intrinsèque.
C’est pourquoi, il est prévu de placer chaque candidat sur un table-blanc, et des consignes strictes seront données aux surveillants, pour que toute communication entre les voisins soit interdite et que des tentatives de fraude, soient sévèrement sanctionnées. Ce sont les candidats de l’examen d’entrée en 7ème année qui vont ouvrir le bal ce jeudi 7 juin. Ils sont au nombre de 572.698 élèves, suivis des candidats du Brevet d’études du premier cycle, au nombre de 188.067 élèves, le 11 juin et du Baccalauréat unique, le 18 juin 2012.
Au compte de la session 2012, ce sont au total 892.223 candidats qui vont affronter les examens nationaux. Les premières épreuves seront lancées à Conakry dans la
matinée du 7 juin, par les trois ministres du système éducatif et d’autres
membres du gouvernement, qui mettront l’occasion à profit pour prodiguer de
sages conseils aux uns et aux autres, pour le bon de déroulement de l’examen.
Chaque élève devant compter pour le résultat final sur ses propres efforts. Les couleurs ont été annoncées lors des examens blancs, qui ont produit en avril des résultats catastrophiques, aussi bien dans la ville de Conakry qu’un peu partout dans le pays profond. En guise de réaction à leurs mauvaises prestations, certains élèves notamment dans les communes de Matam et Ratoma et dans la préfecture de Labé, n’ont trouvé autre moyen que de descendre dans la rue. Des manifestations qui se sont soldées par des dégâts matériels quelquefois importants.
Comme pour dire que le bac n’est pas acquis d’avance, les candidats et leurs parents qui en sont conscients, ont mis tout en œuvre pour affronter les épreuves dans les conditions requises. Certains ont déployé des moyens importants pour placer les jeunes candidats dans les meilleures conditions de révision, allant jusqu’à les placer en internat pour les isoler des agitations des quartiers et autres bruits intempestifs de la ville capitale. Reste à savoir si le système d’internat actuellement à la mode produira les résultats escomptés.
Kerfalla Kourouma
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