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mercredi 6 juin 2012

La Guinée interdit les barrages routiers

Cette interdiction fait suite à l’assassinat, dans la nuit de lundi à mardi, d’un chauffeur par un caporal chef de l’armée dans la ville de Mamou, située à environ 270 kilomètres de la capitale Conakry.
Il avait été abattu à bout pourtant par un caporal qui aurait tenté de lui soudoyer de l’argent à un barrage.
La mort du transporteur avait déclenché de violentes manifestations mardi à Mamou, faisant deux blessés.
Cette décision gouvernementale concernant l’interdiction de tous les barrages de contrôle routier a été formalisée par un acte commun signé par le ministre délégué à la Défense nationale et son homologue de la Sécurité.
La décision lue à la télévision nationale interdit les barrages de contrôle sur le territoire. Seuls les postes frontaliers font exception à la règle.
De même que des postes stratégiques qui sécurisent la capitale Conakry.
Les barrages de contrôle routier constituent un casse tête journalier pour chauffeurs et usagers qui circulent dans le pays.
Des agents de force de défense et de sécurité postés à ces barrages n’hésitent pas à extorquer et à brutaliser des citoyens.
De nombreuses victimes ont été molestées parce qu’au lieu de la carte d’identité ou des papiers de la voiture, on leur réclame des espèces sonnantes et trébuchantes.
« On ne se nourrit pas de papier » rétorquent souvent les agents dont le comportement est parfois violent au niveau de ces barrages.
Ceux-ci ternissent l’image de certains agents qui quant à eux font un travail professionnel.
Les Guinéens ont applaudi cette mesure et attendent à présent qu’elle soit appliquée à la lettre, cette fois-ci, puisque de nombreuses autres décisions du genre proclamées par les autorités n’ont jamais été appliquées.
A signaler que dans leur déclaration, les plus grandes centrales syndicales du pays avaient demandé au pouvoir de lever ces barrages.
L’assassinat du chauffeur a précipité les choses.
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