Afin d’effectuer des travaux sur le port de la capitale
guinéenne, Conakry Terminal et China Harbour Engineering Company (CHEC) se sont
engagés la semaine dernière dans un partenariat. Les deux entreprises
collaboreront dans la deuxième partie de la construction et de l’agrandissement
du terminal à conteneurs de cette plateforme portuaire.
Dans ce cadre, Conakry Terminal, qui est une succursale du géant français Bolloré Africa Logistics, et son partenaire chinois devront réaliser un linéaire de quai d’une longueur de 338 mètres. Celui-ci va élargir l’ouvrage de 270 mètres présentement en place et sera porté à 13 mètres de tirant d’eau de profondeur. En outre, un terre-plein d’une superficie de 12 hectares sera installé. Afin de créer cet espace, les deux entreprises prévoient de repousser l’océan. La même aire sera enfin dotée d’une ligne ferroviaire.
Pour ce faire, il ne faudra pas moins de 47 millions d’euros (59 millions de dollars américains) d’investissement. Selon le cahier de charge du projet, son développement nécessitera une durée de 18 mois. Dans un futur assez proche, le port de Conakry pourrait être la cible de bon nombre d’investissements. Pour preuve, Bolloré Africa Logistics entend débourser, à lui tout seul, 500 millions d’euros (625 millions de dollars américains) au cours de ses 25 ans de concession. Le gestionnaire portuaire s’est fixé comme objectif d’y atteindre 1,2 million d’EVP de trafic conteneurisé par an.
Une visée qui paraît réaliste vu l’activité de ce port. En fait, sur la même période, 7 millions de tonnes de marchandises passent par cette plateforme. Mieux, ce chiffre est extensible. D’ailleurs, dès l’année prochaine, le port de Conakry pourra, grâce aux travaux d’agrandissement en cours, accueillir un minimum de 10 millions de tonnes de marchandises par année. Avec une telle capacité, il fera certainement trembler les grands ports de la sous-région à l’instar d’Abidjan ou San Pedro.
Mimouna Hafidh /Le Griot
Dans ce cadre, Conakry Terminal, qui est une succursale du géant français Bolloré Africa Logistics, et son partenaire chinois devront réaliser un linéaire de quai d’une longueur de 338 mètres. Celui-ci va élargir l’ouvrage de 270 mètres présentement en place et sera porté à 13 mètres de tirant d’eau de profondeur. En outre, un terre-plein d’une superficie de 12 hectares sera installé. Afin de créer cet espace, les deux entreprises prévoient de repousser l’océan. La même aire sera enfin dotée d’une ligne ferroviaire.
Pour ce faire, il ne faudra pas moins de 47 millions d’euros (59 millions de dollars américains) d’investissement. Selon le cahier de charge du projet, son développement nécessitera une durée de 18 mois. Dans un futur assez proche, le port de Conakry pourrait être la cible de bon nombre d’investissements. Pour preuve, Bolloré Africa Logistics entend débourser, à lui tout seul, 500 millions d’euros (625 millions de dollars américains) au cours de ses 25 ans de concession. Le gestionnaire portuaire s’est fixé comme objectif d’y atteindre 1,2 million d’EVP de trafic conteneurisé par an.
Une visée qui paraît réaliste vu l’activité de ce port. En fait, sur la même période, 7 millions de tonnes de marchandises passent par cette plateforme. Mieux, ce chiffre est extensible. D’ailleurs, dès l’année prochaine, le port de Conakry pourra, grâce aux travaux d’agrandissement en cours, accueillir un minimum de 10 millions de tonnes de marchandises par année. Avec une telle capacité, il fera certainement trembler les grands ports de la sous-région à l’instar d’Abidjan ou San Pedro.
Mimouna Hafidh /Le Griot
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