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vendredi 30 novembre 2012

INSECURITE A CONAKRY : le problème perdure

S’il y a une chose qui caractérise les auteurs les attaques qui sont enregistrées ces derniers dans la capitale guinéenne, c’est bien l’audace criminelle. Cette dernière était en effet très présente dans l’attaque qui, il y a trois semaines, avait coûté la vie à Mme Aïssatou Boiro et Paul Cole. Eh bien, comme si ce n’était pas suffisant, alors même que consécutivement à cet acte qui avait mis tout le pays en émoi, le thème de l’insécurité est redevenu une priorité, d’autres malfrats trouvent le culot de perpétrer d’autres attaques armées. Au-delà de l’audace outrageante, les observateurs parlent même de la provoc’ ou encore des conséquences de grands discours qui ne sont jamais suivis d’actes, en ce qui concerne les sanctions.
Les conséquences de tout cela, c’est une station d’essence située dans le quartier de Cosa qui en a été victimes dans la soirée du mercredi 28 novembre 2012.
Comme c’est souvent le cas des attaques, ce sont des individus que diverses sources estiment à trois qui, surgissant de nulle part, à bord de leur bolide, ont brièvement mis en respect les gérants de ladite station. La scène se serait passée dans les bandes de 19 heures. Comme c’était le cas lors de l’attaque du 9 novembre dernier, les malfrats ont bien entendu semé la panique dans le coin avec des rafales en l’air.
Craignant pour leurs vies, les malheureux gérants ne sont pas faits priés trop longtemps. Les recettes de la journée ont alors été intégralement remises aux assaillants qui, réoccupant aussitôt leur véhicule, ont disparu dans l’obscurité qui commençait à envahir le coin. Les victimes de l’attaque, se confiant aux premiers secouristes qui ont accouru, ont indiqué n’avoir quasiment pas réalisé ce qui est arrivé. Les choses se seraient passé si vite et de manière aussi brusque qu’on aurait cru à une simple fiction.
Sauf qu’il s’agissait bel et bien de la réelle insécurité qui gangrène la capitale guinéenne et face à laquelle les autorités à tous les niveaux semblent relativement désarmées. Jusques à quand ?
Pivi Bilivogui/ GuineeConakry

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