L’Union des Forces Démocratiques de Guinée, UFDG, traverse
une période de crise extrêmement compliquée. Sans nul doute la plus grave depuis
l’arrivée à sa tête de l'ancien premier ministre, Cellou Dalein Diallo. De sorte
que certains observateurs de la scène politique nationale estiment que la
cohésion et même la vie de la plus grande formation politique, mise à rude
épreuve par un conflit au sommet, sont sérieusement menacées.
Cette crise qui couvait depuis le lendemain des dernières élections, s’est exacerbée ces derniers temps au point d’éclater au grand jour. Allant ainsi des disputes en réunion du bureau exécutif, aux contradictions discursives dans les assemblées générales du parti et tout récemment aux chaudes empoignades souvent par media interposés. Jusque dans un passé récent, lorsqu’à l’occasion d’un séjour qu’il a effectué récemment en Europe et aux Etats Unis, l’autre vice-président de l’UFDG, Dr Fodé Oussou Fofana, a cru devoir mettre définitivement le pied dans le plat, en rendant Bah Oury responsable de tous les malheurs du principal parti d’opposition au régime d’Alpha Condé.
En déclarant lors d’un de ses passages en France, qu’il entretient des rapports difficiles avec son 1er vice président, la déclaration de Cellou Dalein Diallo, ont remarqué de nombreux compatriotes, Bah Oury n’était ni plus ni moins qu’un arbre qui cachait à peine la forêt de la temête que traversait l’UFDG. Bien plus pendant qu’il poussait ce cri d’alarme, la fissure au sein du bureau exécutif de l’UFDG était plus grande que l’on pouvait l’imaginer.
Toutes les tentatives de négociations, souvent menées par des caciques du parti, pour rapprocher les positions des deux frères ennemis se sont soldées par un échec lamentable. La dernière tentative a été celle du deuxième vice-président, Dr Fodé Oussou Fofana, qui n’a pu rencontrer Bah Oury, lors de son dernier passage à Paris. Ce qui a provoqué le courroux de l’ancien directeur de campagne de Cellou Dalein de Diallo qui accuse Oury d’être personnellement responsable de la défaite du candidat de l’UFDG lors des dernières élections.
Il lui reproche en particulier d'avoir signé un document avec Saran Daraba engageant les deux alliances de la dernière présidentielle à envoyer des superviseurs dans les fiefs de l’adversaire. Alors que, rapporte—t-il, l’UFDG n’était pas capable d’envoyer des délégués dans les bureaux de vote, comme prévu, à Siguiri et à Kouroussa.
Sur la question relative au manque de soutien à son endroit que M. BAH reprocherait à la direction de l’UFDG, la réaction de Dr. Fofana est sans appel : “Dites à Bah Oury de prendre son passeport et rejoindre le général Nouhou Thiam en prison et il comprendra ce que nous sommes en train de faire pour lui” aurait ajouté Dr. Fodé Oussou.
Dans une interview qu’il accordée à une radio guinéenne en ligne basée aux Etats Unis Fodé Oussou Fofana a particulièrement attiré l’attention de Bah Oury sur les pertes en vies humaines enregistrées lors des différentes manifestations de rue de l’opposition à Conakry.
A l’origine du conflit, le principal opposant d’Alpha Condé qui commençait à ne plus digérer les agissements de Bah Oury – n’hésitant nullement à le contester en pleine réunion du bureau exécutif — s’est trouvé dans l’obligation de rappeler son bouillant vice-président à l’ordre. Il était tout évident que Bah Oury qui réclame sur tous les toits avec la même véhémence, son titre de président fondateur de l’UFDG ne pouvait accepter cette mise au ban qu’il considère comme un affront.
Le fossé entre les deux ira alorsau fil du temps en s’agrandissant. Jusqu’au 19 juillet 2011, quand le domicile du chef de l’Etat a été attaqué par un groupe de militaires, dont le vice-président de l’UFDG, selon les propres termes d’Alpha Condé, était le cerveau. Date à laquelle Bah Oury a quitté le pays pour vivre en exil, d’abord à Dakar puis aux Etats Unis, avant d’obtenir le droit d’asile en France. Il reproche à la direction de l’UFDG de n’être surtout pas attentif à sa situation d’exil.
Salématou Diallo /GuineeConakry
Cette crise qui couvait depuis le lendemain des dernières élections, s’est exacerbée ces derniers temps au point d’éclater au grand jour. Allant ainsi des disputes en réunion du bureau exécutif, aux contradictions discursives dans les assemblées générales du parti et tout récemment aux chaudes empoignades souvent par media interposés. Jusque dans un passé récent, lorsqu’à l’occasion d’un séjour qu’il a effectué récemment en Europe et aux Etats Unis, l’autre vice-président de l’UFDG, Dr Fodé Oussou Fofana, a cru devoir mettre définitivement le pied dans le plat, en rendant Bah Oury responsable de tous les malheurs du principal parti d’opposition au régime d’Alpha Condé.
En déclarant lors d’un de ses passages en France, qu’il entretient des rapports difficiles avec son 1er vice président, la déclaration de Cellou Dalein Diallo, ont remarqué de nombreux compatriotes, Bah Oury n’était ni plus ni moins qu’un arbre qui cachait à peine la forêt de la temête que traversait l’UFDG. Bien plus pendant qu’il poussait ce cri d’alarme, la fissure au sein du bureau exécutif de l’UFDG était plus grande que l’on pouvait l’imaginer.
Toutes les tentatives de négociations, souvent menées par des caciques du parti, pour rapprocher les positions des deux frères ennemis se sont soldées par un échec lamentable. La dernière tentative a été celle du deuxième vice-président, Dr Fodé Oussou Fofana, qui n’a pu rencontrer Bah Oury, lors de son dernier passage à Paris. Ce qui a provoqué le courroux de l’ancien directeur de campagne de Cellou Dalein de Diallo qui accuse Oury d’être personnellement responsable de la défaite du candidat de l’UFDG lors des dernières élections.
Il lui reproche en particulier d'avoir signé un document avec Saran Daraba engageant les deux alliances de la dernière présidentielle à envoyer des superviseurs dans les fiefs de l’adversaire. Alors que, rapporte—t-il, l’UFDG n’était pas capable d’envoyer des délégués dans les bureaux de vote, comme prévu, à Siguiri et à Kouroussa.
Sur la question relative au manque de soutien à son endroit que M. BAH reprocherait à la direction de l’UFDG, la réaction de Dr. Fofana est sans appel : “Dites à Bah Oury de prendre son passeport et rejoindre le général Nouhou Thiam en prison et il comprendra ce que nous sommes en train de faire pour lui” aurait ajouté Dr. Fodé Oussou.
Dans une interview qu’il accordée à une radio guinéenne en ligne basée aux Etats Unis Fodé Oussou Fofana a particulièrement attiré l’attention de Bah Oury sur les pertes en vies humaines enregistrées lors des différentes manifestations de rue de l’opposition à Conakry.
A l’origine du conflit, le principal opposant d’Alpha Condé qui commençait à ne plus digérer les agissements de Bah Oury – n’hésitant nullement à le contester en pleine réunion du bureau exécutif — s’est trouvé dans l’obligation de rappeler son bouillant vice-président à l’ordre. Il était tout évident que Bah Oury qui réclame sur tous les toits avec la même véhémence, son titre de président fondateur de l’UFDG ne pouvait accepter cette mise au ban qu’il considère comme un affront.
Le fossé entre les deux ira alorsau fil du temps en s’agrandissant. Jusqu’au 19 juillet 2011, quand le domicile du chef de l’Etat a été attaqué par un groupe de militaires, dont le vice-président de l’UFDG, selon les propres termes d’Alpha Condé, était le cerveau. Date à laquelle Bah Oury a quitté le pays pour vivre en exil, d’abord à Dakar puis aux Etats Unis, avant d’obtenir le droit d’asile en France. Il reproche à la direction de l’UFDG de n’être surtout pas attentif à sa situation d’exil.
Salématou Diallo /GuineeConakry
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