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samedi 31 décembre 2011

La Guinée décide d'assainir son cadastre minier à partir de janvier 2012

CONAKRY -- Le gouvernement guinéen va procéder à l'assainissement de son cadastre minier à compter du 10 janvier 2012, a appris xinhua de source officielle vendredi.
Des équipes d'inspecteurs seront déployés sur le terrain, pour identifier "les titulaires d'autorisation de reconnaissance, les titulaires de permis de recherche et les titulaires de permis d' exploitation".
Plusieurs dizaines de permis miniers ont été attribués sous la deuxième république de Lansana Conté ainsi que sous le règne de la junte militaire de Moussa Dadis Camara à des personnes qui, pour la plupart des cas, les ont revendus à des sociétés, pour en tirer de "gros bénéfices", a confié à Xinhua une source proche du département guinéen des Mines.
Le même phénomène s'est poursuivi sous la transition de Sékouba Konaté.
Dans sa politique de réforme minière, le gouvernement du président Alpha Condé a fait adopter en septembre 2011 un nouveau code minier, qui consiste à "encourager les investisseurs, tout en préservant les intérêts financiers et l'environnement du pays".
Selon des statistiques officielles, le secteur minier ne contribue qu'à hauteur de 20% du PIB national de la Guinée, alors qu'il représentait plus de 85% des recettes d'exportation et plus de 65% des recettes propres de l'État, une tendance que le nouveau pouvoir voudrait inverser.
C'est ainsi que la Société Guinéenne de Patrimoine Minier " SOGUIPAMI" a été créée pour gérer "les actions ou participations de l'État guinéen dans les sociétés de recherche et exploitation minières, et l'accomplissement pour le compte du gouvernement des opérations minières avec prise de participation dans toutes les sociétés créées ou à créer en Guinée ou à l'étranger.
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En attendant ses barrages, la Guinée opte pour l’énergie solaire

Le gouvernement guinéen, par le truchement de son Premier ministre Mohamed Saïd Fofana a lancé le 24 décembre, jour de Noël, un projet d’éclairage des villes du pays à travers l’énergie solaire.
La Guinée indique qu’elle va investir 19 millions de dollars dans ce projet qui dure six mois. Au total, 7 000 lampadaires devraient être installés sur les voiries urbaines à travers tout le pays.
La Guinée, premier exportateur mondial de bauxite, dispose aussi d’un potentiel hydroélectrique important, estimé à 6000 mégawatts dont 2 seulement son exploités.
Electricité de Guinée, EDG, la société étatique de production d’énergie a produit 385 964 mégawatheures entre janvier et septembre cette année, contre 450 318 mégawatheures sur la même période en 2010, soit une baisse de 14,3%.
En août, le gouvernement a signé avec China International Water & Electric, un contrat d’aménagement du barrage hydroélectrique de Kaléta pour un coût de 526 millions de dollars. Selon le ministre d’Etat à l’Energie et l’Environnement, Papa Koly Kourouma, une puissance de 240,5 mégawatts est attendue au lancement de cette infrastructure.
Le président Alpha Condé a promis de donner du courant 16 h/24 aux Guinéens dès 2012, s'appuyant sur les réformes annoncées. Il reconnait que la solution définitive du problème d’électricité du pays se trouve dans la construction de barrages hydroélectriques. « Après des décennies de faux départs et d’annulations, le barrage de Foumi va enfin être réalisé et que le financement a été obtenu grâce au dynamisme et à la mobilisation des jeunes issus de la diaspora guinéenne en Europe et en Amérique du Nord. Les études des mini-barrages de Zegbéla, Mongo et Foutah sont elles aussi en cours. Pour Souapiti et Amariya, situés sur le fleuve Konkouré comme Kaléta, la recherche de financement est engagée », a-t-il dit, dans son discours à la nation, le 20 décembre, à l’occasion du premier anniversaire de son investiture comme chef de l’Etat.
Mercredi, 28 Décembre 2011
 Mines de Guinée
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vendredi 30 décembre 2011

Tenue jeudi à Conakry d’une session ordinaire du Conseil des ministres

Une Session Ordinaire du Conseil des ministres s’est tenue ce jeudi 29 décembre 2011 de 10h30 à 13 h 30 sous, la haute présidence du président de la République, chef d’Etat, son Excellence Pr. Alpha Condé, autour de 4 point à son ordre du jour à savoir, 1-Message de Monsieur le Président de la République, 2-Compte rendu de la Session Ordinaire du Conseil Interministériel du mardi 27 décembre 2011, 3-Décisions et 4-Divers.
Au titre du point 1er, le chef de l’Etat a insisté sur le caractère urgent des travaux de construction d’infrastructure, notamment les voieries urbaines et les hôtels. Il a invitées les entreprises retenues à accélérer les travaux en cette saison sèche.
Il a rappelé que les membres du gouvernement doivent se conformer strictement aux décisions du Conseil dans la conduite de l’Administration Publique.
Pr. Alpha Condé a invite le gouvernement à mener une étude pratique d’accroissement de la cadence du transport des citoyens.
A propos du recensement biométrique des fonctionnaires, le Président de la République, a engagé la responsabilité des hauts fonctionnaires, chefs de services dans cette opération d’assainissement du fichier de la Fonction Publique.
Au titre du deuxième point, le premier ministre a fait le compte rendu de la dernière session du Conseil Interministériel du mardi 27 décembre.
Au terme des débats, le Conseil a pris les décisions suivantes :
Le Conseil invite les Ministères concernés à envisager la mise en place, dans les meilleurs délais, d’une structure qui se chargera du transport public terrestre, notamment en vue de la mise en circulation des 100 bus.
Le Conseil a demandé au ministre de l’urbanisme, de l’habitat et de la construction de délimiter les zones industrielles dans les préfectures de Coyah, Dubréka, Forécariah et Boffa pour satisfaire les besoins des investisseurs privés qui affluent de partout pour s’implanter en Guinée.
Le Conseil a invité la commission préparatoire des festivités commémoratives de la fête d’indépendance nationale du 2 octobre 2012 à élaborer un chronogramme pour le démarrage effectif des travaux de la ville de Boké dès le tout début de l’année prochaine.
Le Conseil rappelle aux usagers de la route l’obligation d’assurance des véhicules et de détention des permis de conduire. Le Ministère de la communication doit assurer une large diffusion des dispositions réglementaires dans ce domaine.
Dans les divers, le Conseil a passé en revue de nombreux sujets d’actualité parmi lesquels, le reprofilage de la route Kindia / Télimélé, la gestion de l’hôpital moderne de Kipé, les travaux de finition du stade de NONGO et la poursuite de la campagne de commercialisation du riz local en cours.
Avant de lever la séance, le Président de la République a donné de larges informations sur la situation politique sous régionale et africaine.
Le Conseil des ministres

Samoa supprime le 30 décembre pour s'approcher aux horaires de l'Asie

L´île Paradisiaque de Samoa
L'île de Samoa a décidé de supprimer le 30 décembre du calendrier de cette année, pour passer directement du 29 au 31 de ce mois, et ainsi changer de fuseau horaire et s'approcher à ses principaux partenaires commerciaux en Asie ou le Pacifique. Concrétiser ce projet permettra à Samoa de cesser d'être un des derniers lieux du monde où se couche le soleil pour devenir un des premiers où il fait jour.                                                                  
" ;Pour faire des affaires avec la Nouvelle Zélande et l'Australie, nous perdons deux jours ouvrables par semaine" ; a dit le premier ministre Tuilaepa Sailele Malielegaoi. " ; Quand il sera vendredi ici, il est déjà samedi en Nouvelle Zélande et quand nous serons dans l'église le dimanche, font des affaires à Sídney et Brisbane" ; en Australie, a t il  estimé.Le premier ministre  a prononcé un discours pendant la dernière heure de jeudi 29 décembre, après lequel l'île passe directement au 31 décembre. Samoa, qui est maintenant à 21 heures de l´Australie et 23 de la Nouvelle Zélande, et aura respectivement un différentiel seulement d´une et de trois heures. Les principaux partenaires commerciaux de Samoa sont Australie(81,7%) et Nouvelle Zélande( 10,1%)
Mohamed Cissé
Coaguines.com

jeudi 29 décembre 2011

Projet de budget 2012: Au moins 10 000 agents à recruter à la fonction publique !

C’est du moins ce qu’a annoncé le gouvernement à travers le ministre délégué du budget, principal architecte du projet de budget 2012. Dans son volet dépenses, ce budget est estimé à 11 mille 568,06 milliards pour 2012 contre 8 mille 208,19 milliards de l’année précédente qui a connu un taux d’exécution au 30 novembre de 71,55%.
Dans les prévisions pour 2012, le gouvernement prévoit de recruter 10 213 nouveaux agents à l’éducation, à la santé, à la justice, à l’environnement et à la sécurité. Il est également prévu dans le nouveau budget, la prise en charge de 357 agents à la communication.
Dans le cadre, la mise à la retraite en fin 2011 de 7 193 civils et militaires est annoncée.
Le budget prévu pour le traitement des salaires en 2012 est fixé à 2 mille 123,71 milliards.
Pour le reste, la répartition du budget est prévue ainsi qu’il suit : 34,40% pour les infrastructures pour un montant de 1 687,12 Mds dont 565,19 Mds pour l’Urbanisme et l’Habitat, 1 045,40 Mds pour les Travaux publics, 74,57 Mds pour les transports et 1,95 Mds pour les PTT ;35,45% aux secteurs des Mines, Energie, Eau, Urbaine, Hydraulique, Industrie, Commerce, Environnement, Hôtellerie et Tourisme pour un montant de 1 739,11 Mds ;10, 81% aux secteurs de l’Administration générale pour un montant de 530,52 Mds 7,69% du secteur Social pour un montant de 165,02 Mds à la Santé, 178,43 Mds à l’Education, 8,79 Mds aux Affaires sociales et 25,06 Mds aux autres secteurs sociaux ;
9,38% Mds au Développement rural pour un montant de 399,01 Mds à l’Agriculture, 9,33 Mds à l’Elevage, 15,63 Mds à la Pêche et 36,53 Mds à l’Hydraulique villageoise et 2,31% pour la couverture des Droits et Taxes.
Au nombre des actions prioritaires, il est programmé sur financement de fonds propres la campagne agricole 2012, pour un montant de 226,9 Mds dont 24,9 destinés à l’aménagement de 10 ha de plaine ;
La construction du barrage de Kaléta pour 527,25 Mds (représentant la part de l’Etat) ;
Les achats de centrales électriques de 100 Mw pour 341,49 Mds ;La réalisation des infrastructures des capitales régionales à hauteur de 250 Mds et la réhabilitation de l’hôpital Donka pour 45,53 Mds.
Au terme d’un débat houleux, le projet de budget 2012 dans son volet dépenses a été adopté à la majorité des voix après bien entendu des observations et recommandations formulées en direction du gouvernement guinéen.
Le ministre délégué au budget, Mohamed Diarré, présent à la cérémonie a précisé que ce budget sera axé sur la rigueur avec comme point d’orgue l’atteinte du point d’achèvement au plus tard en juin 2012. La clôture de cette session annuelle budgétaire est prévue pour samedi prochain.
Baldé Abdallah/Aminata

Mines: Un expert des mines se prononce sur la situation à l'usine de Fria

En séjour dans la capitale guinéenne, radio-kankan.com a rencontré Ibrahima Koumbassa, sociologue et consultant en économie minière pour apporter son point de vue sur la situation qui prévaut actuellement à l'usine de Fria après que le collège syndical ait demandé la satisfaction d'un certain nombre de points de revendications. rencontre.
RKK: Bonjour Monsieur, présentez-vous à nos lecteurs. Ibrahima Koumbassa: Je suis Ibrahima Koumbassa, Docteur en Sociologie installé au Québec et j’ai un cabinet de consultation sur des questions liées à l’Afrique. Je suis à Conakry pour voir ma famille. Que pensez-vous de la situation qui prévaut actuellement à Fria ? Je viens d’être informé que le torchon brûle entre le collège syndical de l'usine d'alumine de Fria et la direction générale de RUSAL-FRIGUIA à cause d’un certain nombre de points de revendication déposés par le syndicat. Je comprends bien que le rôle du syndicat est de lutter pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, mais il est très important de tenir compte des réalités du moment..
Vous parlez de quel moment ?.
Vous êtes journaliste, donc je pense que vous vous informez tous les jours et vous savez que le monde traverse actuellement une crise sans précédent. Et le secteur de l’industrie métallurgique est le plus touché, car tous les prix ont connu une baisse du jamais vu. Dans ce contexte, aucune entreprise minière ne parle d’augmentation de salaire..
Dans d’autres pays, les travailleurs voulant toujours garder leur job, proposent à leurs chefs de revoir leur salaire pour vu qu’ils ne se retrouvent pas au chômage. Donc, à date le syndicat et les autorités de l’usine d'alumine de Fria doivent se retrouver pour voir comment réduire les charges pour que les emplois soient sauvés. Je rappelle que le premier rôle du syndicat est de protéger l’emploi..
Connaissez-vous la ville Fria ?.
C’est une ville que j’ai visitée à quelques reprises. Cette ville m’a marqué pour deux raisons essentielles : le courant et l’eau, n'y manquent pas, tandis qu'à Conakry ou dans les autres Ppéfecture de la Guinée, l’eau et l’électricité sont des denrées rares. Et dans la ville de Fria, ces denrées sont gratuitement offertes es par RUSAL à la population..
Donc, sociologiquement l’entreprise dévient une entreprise sociale et offre la possibilité de création d’activités privées génératrices de revenus. C’est une chance que les populations de Fria tout âge confondu doivent saisir pour le développement socioéconomique de cette cité minière..
Selon vous, comment peut-on mettre fin à ces grèves dans le secteur minier ?.
Vous savez l'erreur est qu’on a fait comprendre aux guinéens que leur sous-sol est très riche, donc pour eux avec cette richesse, tout dévient facile. Vous avez des pays africains sans ressources, mais plus développés que nous. On parle de richesse quand c'est cette richesse est valorisée. Je pense que les autorités du pays doivent pour le moment déconseiller les grèves, être au devant de la scène pour expliquer la situation actuelle qui concerne tous les continents. Cette année, pratiquement toutes les grandes sociétés et compagnies minières ont connu des mouvements. La CBG est encore dans une situation incertaine et si l'usine Rusal-Friguia aussi est menacée, c’est serait très grave parce qu’il faut comprendre que cette usine est vieille. C'est pourquoi les Français et les Américains l’on quittée à cause de sa vétusté et des charges sociales. Les Russes sont les seuls à supporter aujourd’hui ces charges qui augmentent tous les jours, car la ville continue de grandir..
Votre dernier mot.
Nous devons comprendre que le monde devient de plus en plus cher. Ce qui était possible hier ne l’est pas aujourd’hui; chacun doit pouvoir réduire ses propres charges pour supporter le coût de la vie..
En plus, l'État doit intervenir en expliquant la situation qui prévaut sur le marché international et en fin c’est aux travailleurs de l’usine, aux populations de Fria et au collège syndical de comprendre que la fermeture de l’usine serait catastrophique pour cette ville qui vit des retombées de l'usine. Alors, chacun doit éviter d’être à la base de cette catastrophe..
Radio-kankan

mercredi 28 décembre 2011

Kindia : Présentation des conclusions de l’atelier de l’APIMG

L’atelier bilan de l’intervention des institutions membres de l’APIMG de l’année 2011, a eu lieu à Kindia, les 22, 23 et 24 décembre à l’hôtel le Sooly.
L’atelier a regroupé une cinquantaine de participants venus de l’administration, des projets publics, du PNUD et des institutions de micro-finance elles mêmes.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par M le Conseiller Micro financé à la Présidence de la République Représentant Monsieur le Ministre Chef de Cabinet à la Présidence, Empêché.
Après les différents discours de la cérémonie d’ouverture prononcés respectivement par M le Vice Président de l’APIMG, M le Directeur de Cabinet du Gouvernorat, M, le Conseiller du PNUD en matière de lutte contre la pauvreté et M le Conseiller Micro fiance de la Présidence, les participants ont suivi la communication de M le Conseiller Micro financé relative à la vision du gouvernement sur le secteur de la micro financé en Guinée.
Cette communication a été suivie de celle de M le conseiller programme pauvreté du PNUD qui a présenté le thème suivant : La micro-finance au service du développement et de la lutte contre la pauvreté: concept, typologie et controverses sur les taux d’intérêt.
Ces deux communications ont permis aux participants de cerner de très près la vision des responsables politiques de notre pays au plus haut niveau, le rôle des différents acteurs et les concepts qui gouvernement les différentes actions menées au niveau du secteur
A la suite de ces communications, la série de présentation des différents bilans a commencé par celle du Secrétariat Exécutif de l’APIMG qui a présenté le bilan global de l’Association. Puis, tour à tour, les représentants des différentes institutions ont eu à présenter leurs bilans respectifs ; cette série des bilans a été suivie par les témoignages des bénéficiaires de l’intervention des IMF.
Il faut rappeler que les communications et les présentations ont été assorties de débats riches et fructueux au cours desquels des sujets importants ont été abordés notamment le rôle que doivent jouer l’Etat et les institutions partenaires dans la promotion des IMF, la question du taux d’intérêt qui revient souvent dans plusieurs débats ainsi que les questions relatives aux incitations à faire pour les institutions existantes et pour celles qui se créeront.
Aussi, à n’en pas douter
Par ailleurs, des groupes de travail ont été formés pour se pencher sur trois thèmes à savoir :
· Identifier les éléments essentiels à prendre en compte dans la Stratégie Nationale de la Micro finance
· Définir le contenu du protocole d’accord entre les IMF et l’ANM sur la gestion du fonds de solidarité ;
· Identifier les principaux problèmes des IMF et bénéficiaires à faire connaître aux autorités
A la lumière des différents points évoqués et des débats tenus et conformément aux objectifs visés, l’atelier a fait les recommandations suivantes :
A. A l’Etat Guinéen (à travers l’Agence Nationale de la Micro finance .)
· De créer et promouvoir un environnement institutionnel et réglementaire adéquat qui favorise le développement de l’activité de micro finance et des institutions impliquées
· De mettre à disposition des institutions les moyens nécessaires pour leur permettre de jouer pleinement le rôle en matière de lutte contre la pauvreté et les inégalités.
B. Aux partenaires au développement :
· D’accompagner l’Etat et les institutions en leur fournissant l’appui nécessaire en vue du développement des activités de micro finance en faveur des populations
C. A l’APIMG
· De continuer les efforts afin de mettre en œuvre des actions de plaidoyer, de communication, de renforcement de capacités et de partage des meilleures pratiques en vue de consolider l’élan positif des IMF.
D. Aux IMF
· D’œuvrer à améliorer leurs prestations en faveur de la population
· De continuer à assainir leurs différents portefeuilles de crédit
· De suivre et de respecter les procédures légales et réglementaires en vigueur dans le secteur de la microfinance.
Depuis Kindia, Jean Leforestier/guinee24

L´alcool,la prostitution et la drogue coulent à flot à Mamou

La jeunesse de la ville carrefour Mamou située à 260 km de Conakry la capitale guinéenne, fait de l'alcool, la prostitution et la drogue son quotidien. Des jeunes dont l'âge varie entre 14 et 25 ans et des adultes dont l'âge varie entre 30 et 45 ans se livrent sans vergogne à ces vices une fois la nuit tombée sur la ville carrefour. Il suffit de faire un tour dans la ville à partir de 21h, heure de Conakry pour s'en convaincre. L'Equipe de koaci.com en séjour à Mamou a constaté les faits.
Il est 22h30mn nous voici au carrefour de la gendarmerie départementale de Mamou en face d'une station service devant laquelle sont installés des petites tables et chaises en plastiques qui ne désemplissent pas de monde.Chaque table est ornée de boites d'alcool ou de bière les plus chères, comme pour dire qu'ils sont les plus nantis. Des jeunes garçons en compagnie de leurs petites amies habillées en mini- jupes ou en petites culottes appelées sous fesses entourent les tables et se désaltèrent sans cesse.
Interrogée sur les raisons de ce comportement une fille qui a requis l'anonymat répond en ces termes après avoir dégagé une bouffée de cigarette: ''Mais sister c'est la vie, aujourd'hui quand tu ne fais pas ces trucs tu n'es au top donc, pour être au top il faut ça. Je suis à l'aise et je peux blaguer facilement avec mes amis, c'est notre façon de se recréer. Et son petit ami de renchérir en avalant d'une gorgée de bière:'' Vous savez le monde évolue il faut faire avec, parce que nous ne sommes plus au temps immémoriaux il faut suivre le rythme de la vie c'est ça''.
Il était 23h15 gmt lorsque nous quittâmes les lieux, destination la boite de nuit'' Oasis'' située sur la route commerciale et à côté du cinéma de la Poudrière. Arrivée sur les lieux, nous avons découvert grâce à un jeune lycéen le lieu le plus fréquenté actuellement à Mamou. Avec 20000 gnf vous accédez facilement dans ce bar dénommé ''Bar Américain''. Comme son nom l'indique c'est bien un bar américain au mode ''strip girls'' où des filles à moitié nue et saoulent défilent à tour de rôle sur le podium.
Outre l'alcool, la drogue et la prostitution, une dizaine de filles se sont livrés à un filmage pornographique dont les images font actuellement le tour de la ville à travers les téléphones portables.
Mamou, jadis l'une des villes des érudits du Fouta théocratique du moyen âge (les Almamys) et Une ville islamique par excellence est entrain petit à petit de perdre sa jeunesse et sa réputation d'antan si on y prend garde. Le changement, c'est ça aussi.
Ibrahima et Aicha Bah/ koaci.com

mardi 27 décembre 2011

Lancement officiel des travaux d’éclairage publics des rues de Kankan.

Le weekend dernier une forte délégation gouvernementale conduite par le Primer Ministre, Chef du gouvernement Dr Mohamed Saïd FOFANA comprenant des Ministres d’Etats El hadj Papa Koly KOUROUMA, El hadji BAH Ousmane et autres hauts cadres du pays a procédée au lancement des travaux de éclairage publics des rues de Kankan.
Après sa descente de l’avion a l’aéroport de Diankana, le Premier Ministre et sa suite ont été accueilli en grande pompe par la population de Bâté venue des 27 quartiers de la commune urbaine au rom point M’Ballia cadre de la dite cérémonie. La cérémonie a été marquée par la prestation des hommes de culture suivi du discours d’ouverture du Gouverneur de la région administrative de Kankan Nawa DAMEY qui a mis un accent particulier sur les travaux de développement en cours à Kankan à savoir le bitumage des 33 kilomètres des voiries urbaines , l’éclairage publics et tant d’autres..
Le Primer Ministre Dr Mohamed FOFANA de son coté avant de lancer officiellement les travaux de l’éclairage publique des rues de Kankan qui sera effectué par une entreprise chinoise a annoncé aux guinéens que l’année 2012 sera l’année de l’entame de la marche de la guinée sur des jambes solide a vive allure vers une nation émergente. Il a enfin évoqué l’importance capitale des présents travaux d’éclairage publics pour la population de Nabaya. Cette visite de travail du lancement de l’éclairage publics des rues de Kankan du gouvernement guinéen a pris fin par les visites de la centrale éclectique de Kankan en chantier au quartier Energie et le chantier du bitumage de la voire urbaine de Kankan assurée par l’entreprise GUITAIR..
Sidi DIALLO / Radio Kankan

Ouverture à Conakry des travaux de l’Assemblée générale du REFMAP

Le Réseau des Femmes du Fleuve Mano pour la Paix (FREMAP) a ouvert les travaux de son Assemblée générale mardi, 27 décembre à Conakry.
Du 27 au 29 décembre, les membres dudit Réseau, vont passer en revue les différentes activités qu’ils ont eu à mener durant 11 ans d’existence, afin d’une meilleure participation des femmes dans le processus de prévention et de consolidation de la paix dans la sous-région, a indiqué la coordonnatrice du REFMAP pour la branche guinéenne, Morgan Fatoumata,.
Avec pour mission, promouvoir et assurer le plaidoyer à tous les niveaux, l’implication des femmes et des jeunes dans la prévention, la gestion et la résolution des conflits dans le bassin du Fleuve Mano, en Afrique et dans le monde, et de servir comme un catalyseur à travers lequel, la sécurité humaine, la justice et la paix durable peuvent être obtenues, les participants auront pour tâche, d’élaborer un plan d’action selon la pertinence et l’actualité des thèmes dont entre autres, la reforme sécuritaire, la sécurité alimentaire et la consolidation de la paix.
Au cours de ces journées, les membres du REFMAP procéderont également, à la mise en place d’un bureau exécutif en Guinée, qui aura pour mission, de conduire les destinées du Réseau au cours des années prochaines, tout en définissant les responsabilités des membres.
Présidant la cérémonie d’ouverture, l’Ambassadeur d’Espagne en Guinée, tout en rappelant le rôle très important que joue ce Réseau dans le pays mais aussi dans la sous-région pour la consolidation de la paix, n’a pas manqué de renouveler l’engagement de son pays, à accompagner et à renforcer les initiatives futures de ce Réseau car, on attend beaucoup de ce réseau qui a un grand avenir, a-t-il dit en substance.
Pour la présidente sortante du REFMAP branche guinéenne, Hadja Saran Daraba, cette Assemblée est d’autant très importante dans le sens qu’elle intervient à un moment caractérisé par l’existence d’un pouvoir civil en Guinée.
Elle a ajouté, qu’elle intervient aussi à un moment où l’on peut faire le bilan après 11 ans d’existence caractérisés par une instabilité politique en Guinée.
Elle a pour autant rappelé, que le plus difficile reste à faire avant d’exhorter les membres du REFMAP, à faire preuve de créativité, de sacrifice et de ressources afin de consolider la paix dans les pays et aussi d’aider les pays du fleuve Mano à stabiliser la sous-région.
MFD/AB/JPO/ST / le Vérificateur

lundi 26 décembre 2011

Vers la reprise du dialogue politique

Le gouvernement guinéen à travers le ministère de l'Administration du territoire et de la décentralisation a publié un communiqué invitant les partis politiques à la reprise du dialogue politique pour le 27 décembre prochain, a appris Xinhua ce samedi de source officielle.
Cette relance du dialogue sera marquée par une rencontre au Palais du peuple à Conakry, où les formations politiques sont conviées à une rencontre aux environs de 10 heures le mardi, selon nos sources.
Cette annonce intervient au lendemain de la déclaration de l'opposition qui s'est dit favorable à une reprise du dialogue.
En effet, le Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition et l'Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP), deux blocs alliés de l'opposition, vont rejoindre enfin le cadre de concertation avec le pouvoir, après avoir obtenu la satisfaction de certaines de leurs revendications, à savoir "la libération des détenus suite à la manifestation du 27 septembre dernier, et la suspension des activités de la Commission électorale nationale indépendante.
Le président Alpha Condé a indiqué dans son discours bilan du 21 décembre, qu'il était "favorable'' à la mise en place d'un calendrier consensuel en prélude à la tenue des élections législatives.
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Guinée-Bissau: l'état-major de l'armée attaqué, des soldats dans les rues

BISSAU — Le siège de l'état-major des forces armées bissau-guinéennes a été attaqué lundi à Bissau par un groupe de soldats tandis que des militaires mécontents se sont déployés dans les rues de la capitale, selon des militaires et des témoins.
Aucune source n'était en mesure d'indiquer si ces évènements, qui se sont produits en l'absence du pays du chef de l'Etat et ont amené le Premier ministre à se réfugier brièvement dans une ambassade, avaient fait des blessés ou des morts.
La Guinée-Bissau connaît une instabilité chronique depuis son indépendance en 1974 et est régulièrement frappée par des coups d'Etat et des violences où l'armée joue un rôle prépondérant. On ignorait cependant si les troubles de lundi allaient au delà d'une poussée de fièvre.
Le chef des armées, le général Antonio Indjai, qui a confirmé l'attaque de l'état-major, n'a pas voulu identifier les assaillants qui, selon d'autres sources, sont des soldats, dont des hommes de la Marine. Une source militaire a évoqué un mécontentement de soldats du à une question de salaire.
"Nous avons été surpris ce (lundi) matin par des hommes armés qui ont attaqué l'état-major", dans le quartier de Bissau Velho (centre-ville), de même que "deux autres unités militaires" situées dans la périphérie sud de Bissau, a dit à la presse le général Antonio Indjai.
"Ces hommes ont voulu récupérer des armes que nous avons dans les armureries", a-t-il ajouté, refusant de s'exprimer plus "sur la situation pour le moment".
Le général Indjai se trouvait au siège de l'état-major lors de l'attaque. Il s'est ensuite installé dans une base militaire à Bissalanca (périphérie nord), d'où il s'est exprimé devant quelques journalistes, sans blessure apparente.
Selon les sources militaires, l'état-major a été attaqué vers 06H30 locales (et GMT) par un groupe de soldats qui ont tiré en l'air pendant une demi-heure environ. Des tirs ont également été entendus vers 10H30 mais, depuis, le calme régnait à Bissau où ce lundi est jour férié.
Quelques commerces qui avaient ouvert lundi matin ont fermé en début d'après-midi.
Ces évènements ont précédé le déploiement de militaires en armes dans la capitale, a constaté un journaliste de l'AFP, alors que le président bissau-guinéen, Malam Bacaï Sanha, élu en 2009, est actuellement en séjour médical en France.
Les militaires qui ont pris la rue, issus de diverses unités, ont érigé des barrages en certains endroits et interdit l'accès à l'état-major.
Le Premier ministre, Carlos Gomes Junior, s'est temporairement réfugié à l'ambassade d'Angola, après que des militaires se furent rendus à son domicile, situé en face de la représentation diplomatique, selon deux de ses proches et une source diplomatique non angolaise.
Il a regagné son domicile en milieu de journée, a indiqué un membre de sa famille à l'AFP.
Un militaire présenté comme un des dirigeants des soldats descendus dans la rue a affirmé à l'AFP qu'ils réclamaient une augmentation salariale.
"Nous n'avons aucune intention de nous en prendre à l'Etat", a affirmé ce militaire, selon lequel le gouvernement a procédé en novembre à une augmentation salariale "pour permettre de passer une bonne fête de Noël" mais qui n'a profité qu'à une poignée de militaires.
"Les officiers supérieurs ont eu une grande part et nous, soldats, n'avons eu qu'une légère augmentation. (...) En plus, nous vivons dans des conditions inhumaines dans les casernes, alors que nos chefs ont un train de vie de bourgeois", a-t-il dit.
De Allen Yero EMBALO
AFP

La Guinée et le Mali cherchent à renforcer leur lutte contre la fraude et la criminalité transfrontalière

Les responsables des douanes du Mali et de la Guinée veulent renforcer la lutte contre la fraude et la criminalité transfrontalière.
Le directeur général des douanes maliennes, Modibo Maïga, et son homologue guinéen Toumani Sangaré, se sont rencontrés vendredi à la ville malienne de Kourémalé, près de la frontière, pour discuter d'un document sur la gestion des incompatibilités dans l' espace économique.
Selon Abdoul Karim Konaté, chef division relations internationales à la direction générale des douanes du Mali, cette rencontre bilatérale, première du genre, a permis d'unir les forces pour circonscrire la fraude et la criminalité transfrontalière.
Après avoir rappelé les liens séculaires qui existent entre les deux pays et salué l'excellence de la coopération, M. Maïga a dit qu'au-delà de leur appartenance à la CEDEAO, il leur faut d' imaginer les meilleures instruments de coopération en vue de faciliter les échanges commerciaux entre les opérateurs économiques des deux pays.
Pour M. Maïga, l'atout naturel du port de Conakry, le plus proche pour le Mali, doit être transformé en avantage économique.
Les deux parties ont aussi discuté des difficultés rencontrées de part et d'autre sur l'axe Guinée-Mali, comme les formalités douanières, l'assainissement de la profession douanière et commerciale, et l'immatriculation des véhicules.
Un protocole d'accord a ainsi été adopté, afin de garantir les opérations économiques et la circulation des personnes et des biens.
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samedi 24 décembre 2011

La monnaie guinéenne connaîtra plus de stabilité en 2012, selon le gouverneur de la BCRG

Le gouverneur de la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG), Dr Lounsény Nabé a, à l’occasion de l’anniversaire de l’an 1 de l’investiture du président de la République, Pr Alpha Condé, indiqué que la monnaie guinéenne connaîtra plus de stabilité en 2012 et cela, grâce aux efforts des facteurs fondamentaux de production en cours dans le secteur de l’agriculture dont les favorables parviennent de l’intérieur du pays.
Parlant des reformes opérées par son institution pour stabiliser ladite monnaie face aux principales devises, Dr Nabé a fait observer que le rôle de la BCRG, se résume en deux fonctions à savoir, la stabilisation des prix et de la monnaie.
Dans cette optique, il a affirmé que depuis le début de l’année, la BCRG a pris une série de mesures qui ne pouvaient rester sans incidences positives sur les pris et la monnaie nationale.
Il s’agit notamment, de l’instauration de l’unicité de caisse de l’Etat et la dépense sur base caisse, et l’alignement du taux de change à travers le marché interbancaire.
Selon lui, entre janvier et mars 2011, il a été constaté en effet une stabilité du taux de change et des pris sur le marché en Guinée.
Aujourd’hui, le taux de change varie entre 7200 et 7300 GNF contre 1 dollar américain qui s’ajoute à une nette stabilité des pris des biens et service sur le marché, a-t-il noté en substance.
Il a dans cette lancée dit, que les résultats s’amélioreront davantage à l’horizon 2012-2013 avec les facteurs de production qui vont croissant dans le pays.
Face à cette prévision concluante, l’orateur a rappelé qu’en mars dernier lors du séjour de la mission conjointe du Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale (BM), il avait indiqué au chef de ladite mission, M. Harry Snoeks, que l’objectif du gouvernement dans le cadre de la stabilité monétaire, était de 6500GNF contre 1 dollar américain.
En réaction, M. Snoeks lui aurait signifié, que cet ‘’objectif était trop optimiste’’, estimant qu’il faudra plutôt s’attendre à une flexibilité de 8500 à 10 000 GNF contre 1 Dollar américain.
Et le 23 novembre dernier, lors du séjour de la même mission à Conakry, les autorités guinéennes ont été félicitées par M. Snoeks et son équipe, pour le record enregistré, a révélé Dr Nabé.
ABC/JPO/ST / Le vérificateur

vendredi 23 décembre 2011

Le Président Directeur Général du Groupe Rio Tinto multiplie les contacts avec les Autorités Guinéennes

Sékhoutouréya, jeudi 08 décembre 2011
Dans l’après-midi du jeudi 08 décembre 2011, le PDG du Groupe Rio Tinto a été reçu par le Chef de l’Etat, le Pr. Alpha CONDE, dans le but de réunir les conditions nécessaires pour le démarrage effectif du projet d’exploitation des gisements de fer du mont SIMANDOU.
M. Tom Albanese s’est dit très satisfait de sa visite en Guinée. Une visite au cours de laquelle le Comité exécutif de la société et le Chef de l’Etat ont examiné les efforts réalisés sur le terrain mais aussi les perspectives à court, moyen et long terme. Parallèlement, le PDG a remercié le Président de la République pour son esprit d’ouverture et de coopération. Il a également souligné qu’à l’issue de la réunion annuelle tenue cette fois ci à Conakry par le Comité exécutif Groupe Rio Tinto, le projet Simfer doit désormais rentrer dans sa phase d’exécution. Ce qui requiert l’accord des deux parties sur les différents aspects.
Ensuite, M. Tom Albanese, nous a confié qu’une équipe du Groupe Rio Tinto a effectué une visite de contact à la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG) à Kamsar et Sangaredi, dans le but de s’enquérir des progrès réalisés sur le plan de la gestion environnementale, des ressources humaines etc.
« Nous avons tiré de l’expérience de cette compagnie et c’est une opportunité pour Rio Tinto d’en faire autant », ajoutera-t-il.
De son côté, le Président de la République s’est dit satisfait du Comité exécutif du Groupe Rio Tinto pour ses actions sur le terrain, car c’est un projet jugé porteur d’espoir et qui permettra à la population de bénéficier des retombées économiques.
B.C / C.Y.S

Au lendemain du discours d'Alpha Condé, l'opposition guinéenne prête à dialoguer

Le président Alpha Condé a suspendu les activités de la Commission électorale nationale indépendante qui était chargée d'organiser les élections législatives du 29 décembre 2011 et qui sont reportées sine die.
Au lendemain du discours du président Alpha Condé ce 20 décembre 2011, les principaux partis de l'opposition se disent prêts à dialoguer avec le pouvoir en vue de l'organisation des élections législatives, dont le chef de l'État a confirmé le report sine die. Les deux coalitions qui représentent ces partis, l'Alliance pour la démocratie et le développement (ADP) et le Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition (CPPFT) ont également bien accueilli les initiatives présidentielles même si pour elles, le bilan d'Alpha Condé reste « négatif ».
Après avoir réclamé à corps et à cris, un dialogue politique inclusif pour aller à des élections législatives acceptées de tous, le pouvoir d'Alpha Condé a fait un geste dans ce sens.
Les principales revendications de l'opposition ont été satisfaites : de la libération de tous les militants de l'opposition arrêtés lors de la manifestation du 27 septembre et des jours suivants au gel des activités de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Pour Aboubacar Sylla, l'un des membres du Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition (CPPFT) et de l'Alliance pour la démocratie et le développement (ADP) « les préalables que nous avions posés sont aujourd'hui levés. Nous sommes prêts à aller au dialogue dans l'espoir, dû à la bonne foi des autorités, et que le gel momentané des activités de la Commission électorale nationale indépendante n'est pas un piège ou une opération de charme destinée à faire croire à l'opinion nationale et à la communauté internationale que la volonté de dialogue est plus du côté du pouvoir que du côté de l'opposition ».
Depuis le mois de juillet dernier, l'opposition et la société civile réclament une clarification sur le processus électoral.
Cependant, pour Lansana Kouyaté, leader du Parti de l'espoir pour le développement national (PEDN), membre de la Coalition, le bilan de l'An I du pouvoir d'Alpha Condé reste « globalement négatif. Je le dis en pensant à ce que je considère les fondamentaux d'un État, c'est-à-dire, l'État de droit, la justice, la réconciliation nationale, a précisé l'opposant, ces symboles-là ne sont pas posés ».
C'est à l'issue d'une réunion tenue il y a quelques jours entre les membres de la Céni et ceux d'une commission de facilitation du dialogue politique conduite par Mgr Albert David Gomez, que le report de la date des législatives a été arrêté au nom de la paix et de l'entente entre acteurs politiques.
rfi

jeudi 22 décembre 2011

Coopération sino-guinéenne: 100 Bus et 50 camions offerte à la Guinée

La République populaire de Chine vient d’offrir 100 bus et plus d’une trentaine de camions à la Guinée. Cette action s’inscrit dans le cadre de la coopération qui existe entre les deux pays, une coopération qui s’est nettement améliorée ces dernières années.
Premier du genre en république de Guinée, le ministre de la Coopération, El Hadj Koutoubou Moustapha Sanoh se réjouit de ses dons: «C’est pour la première fois que notre pays bénéficie d’un tel don. Ce sont des bus neufs qui sont sortis d’usine, le 27 octobre dernier et offert gratuitement à la Guinée par la Chine. Ces bus viennent au moment où le problème de transport bat son plein dans la capitale guinéenne. 50 camions ont été également offerts pour l’assainissement de la ville » ; a-t-il dit..
Quant à la gestion de ses engins, le ministre de la Coopération affirme : « Nous avons négociés avec la Chine pour l’installation d’un garage pour l’entretien de ses bus par des techniciens chinois », a éclairé le ministre. Plus loin, il affirme qu’une équipe sera mise en place dans les jours à venir pour statuer sur la répartition et la gestion de ses bus. Il a aussi rappelé que les bus de la Soguitrans étaient des bus anciens qui n’étaient nullement un don : « Les bus que nous avons eu dans le passé était des anciens bus, jusqu’aux jours d’aujourd’hui nous devons à l’Inde car ce n’était pas un don », a-t-il précisé. .
Vu l’incapacité de certains cadres à cartons mouillés, bon nombre d’observateur s’interroge sur la survie de ses bus quant on sait que dans le passé, nous avons bénéficiés du même nombre de bus qui aujourd’hui sont au ralentis par un manque criard d’entretien et de gestion équitable et juste. Espérons que ces bus réduiront la souffrance des guinéens qui passent des heures pour emprunter un taxi..
DIONE ABDOULAYE/ radio kankan

Electricité: Bientôt une usine de lampes économiques et de compteurs prépayés à Conakry

Sékhoutouréya, mardi 13 décembre 2012-Donner le courant électrique à faible coût aux populations guinéennes est l’une des priorités du quinquennat du Professeur Alpha Condé. C’est pour rendre compte des différents entretiens de ce consortium d’entreprises égyptiennes avec le Gouvernement et l’EDG, que cette délégation a eu une audience avec le Président de la République.
La délégation a été introduite auprès du Chef de l’Etat par l’Administrateur Général des Grands Projets, accompagné du Coordinateur Général de l’Electricité de Guinée (EDG).
Après avoir souhaité la bienvenue à ce groupe, le Professeur Alpha Condé a réitéré son engagement à donner le courant à la majorité des villes de la Guinée, à travers la réalisation du Barrage de Kaléta et des micro-barrages dans les grandes villes de l’intérieur du pays.
A leur sortie d’audience, l’Ambassadeur de l’Egypte en Guinée, son excellence Bahaa Movafi et M. Mohamed Zaki Elsewedy nous ont confié leurs différentes impressions.
Pour l’Ambassadeur égyptien, cette audience à double facette est une manière non seulement pour lui de redynamiser nos relations bilatérales d’une part mais d’autre part permettre surtout au groupe Zaki El Sewedy de contribuer à l’électrification de toutes les préfectures guinéennes.
Quant au Vice Président de ce consortium, il a tout d’abord apprécié l’accueil qui a été réservé à sa délégation et a ensuite expliqué l’objectif de cette visite qui est la concrétisation d’une noble ambition, celle de contribuer à sa manière au développement socioéconomique de la Guinée à travers l’obtention d’un contrat de construction d’une usine de fabrication de compteurs prépayés et de lampes économiques.
Enfin, le Coordinateur Général de l’EDG a aussi exprimé sa satisfaction par la signature de ce contrat qui est la matérialisation de cet ambitieux projet. Il s’est aussi dit heureux de contribuer dans la réalisation d’un des objectifs du Gouvernement du prof. Alpha Condé, à savoir, donner le courant électrique aux Guinéens les plus pauvres.
A.D./Bureau de presse/Aminata.com

Guinée: le président Condé veut des législatives le plus rapidement possible

Le président guinéen Alpha Condé souhaite que les élections législatives qui viennent d'être reportées aient lieu le plus rapidement possible en 2012 sur la base d'un consensus avec l'opposition.
Je souhaite, avec l'ensemble des Guinéennes et Guinéens, que les élections législatives se tiennent le plus rapidement possible en 2012 (...) sur la base d'un chronogramme consensuel prenant en compte le point de vue de toutes les parties impliquées, a déclaré M. Condé mardi soir dans un discours prononcé à l'occasion du premier anniversaire de son arrivée au pouvoir.
Aux dirigeants et militants des partis politiques, je renouvelle mon engagement solennel à protéger les libertés dans le respect de la loi, a-t-il ajouté.
Les législatives, initialement prévues le 29 décembre, ont été reportées sine die sur décision de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) qui a suspendu depuis lundi ses activités pendant deux semaines.
Ce report et l'arrêt des activités de la Céni étaient les principales conditions posées par l'opposition pour reprendre le dialogue avec le pouvoir en vue de préparer en commun les élections législatives.
L'opposition accusait le pouvoir et la Céni d'avoir fixé unilatéralement en septembre la date du 29 décembre pour ces législatives et de vouloir organiser une mascarade électorale.
Sur le plan économique, le chef de l'Etat, premier président démocratiquement élu de Guinée, s'est réjoui de l'adoption d'un nouveau Code minier qui constitue un compromis positif entre, d'un côté, les intérêts légitimes du peuple de Guinée, véritable propriétaire des ressources, et, de l'autre côté, nos partenaires que sont les sociétés minières.
Grâce à ce nouveau code, la Guinée va enfin être en mesure de mettre à profit les immenses ressources naturelles dont elle dispose, a-t-il poursuivi.
Les dizaines de milliards de dollars qui vont être investis en 10 ans vont propulser l'économie guinéenne à une toute autre échelle, selon lui, et les retombées directes et indirectes de ces investissements miniers vont générer des milliers d'emplois, stimuler un important transfert de technologie et permettre une importante amélioration des conditions de vie des populations.
Le discours d'Alpha Condé, prononcé au palais présidentiel devant les membres des plus hautes autorités de l'Etat et du corps diplomatique, a été boycotté par les principaux partis d'opposition.
Dans un communiqué transmis mercredi à l'AFP à Dakar, l'ONG Human Rights Watch (HRW) a estimé que le président Condé doit intensifier ses efforts pour combattre les problèmes chroniques de l'Etat de droit en Guinée, consécutifs à des décennies d'abus et d'atteintes aux droits de l'Homme. Il doit en particulier combattre l'impunité dont jouissent les services de sécurité pour les abus passés et actuels dont ils sont coupables, affirme HRW.
Le président a fait quelques progrès dans le combat contre les graves problèmes de gouvernance et (d'atteintes aux) droits de l'Homme dont il a hérité, mais il y a encore beaucoup de travail à faire, selon l'ONG qui ajoute: L'élection du président Condé a soulevé l'espoir d'une nouvelle ère, de la fin d'un lourd héritage d'abus, et il ne doit pas laisser tomber les Guinéens.
(©AFP

mercredi 21 décembre 2011

La Guinée avance: Contexte, vision, réformes

 Élection du Président Alpha Condé : démocratie et normalisation
Saluée par la communauté internationale, l’élection d’Alpha Condé, premier Président démocratiquement élu de Guinée, le 7 novembre 2010 (investiture le 21 décembre 2010) a consacré le grand retour de la Guinée dans le concert des nations. En basculant dans la démocratie, le pays a renoué avec la stabilité politique, après des décennies de stagnation économique marquées par des troubles civils intermittents, suivies d’un coup d’État militaire en 2008 qui avait ouvert une période de transition militaire de deux ans.
Le nouveau régime démocratique guinéen a déployé une diplomatie active pour restaurer au plus vite la confiance avec les partenaires économiques et diplomatiques de la Guinée, et normaliser ses relations avec les investisseurs et les bailleurs de fonds - FMI, Banque mondiale, Banque africaine de développement, Union européenne.
 État des lieux : surmonter l’héritage militaire
A l’arrivée au pouvoir du Président Alpha Condé fin 2010, la Guinée traversait une crise économique et sociale sans précédent. La période de transition militaire de 2008-2010 s’est caractérisée par une gestion calamiteuse des finances publiques.
Sous l’égide du Conseil National pour la Démocratie et le Développement (CNDD), la junte militaire a dilapidé plus de ressources des caisses de l’État qu’en un demi-siècle de souveraineté. Sous la pression des dépenses militaires, les dépenses publiques ont doublé, creusant ainsi le déficit budgétaire jusqu’à 13% du PIB.
La masse monétaire a démesurément doublé (passant de 4727,2 milliards de francs guinéens GNF en 2008 à 10367,9 milliards en 2010). S’y sont greffés, de façon corrélée et interdépendante, une forte poussée inflationniste (augmentant de 7,9% fin 2009 à 21% en 2010), une réduction drastique du pouvoir d’achat de la population (dont 55% vit sous le seuil de pauvreté), la dépréciation de la monnaie nationale de 25%, et l’épuisement des réserves de changes pour n’atteindre que l’équivalent de 15 jours d’importation fin 2010.
Enfin, l’accumulation d’importants arriérés intérieurs et extérieurs (36 millions de dollars USD en 2008, 375 millions en 2010) a entraîné une rupture de coopération avec les bailleurs de fonds, en particulier les institutions de Bretton Woods.
 Bilan des neuf mois d’actions présidentielles et gouvernementales : des réformes essentielles
Sous l’impulsion du nouveau régime démocratique, plusieurs réformes et mesures décisives ont été engagées et mises en œuvre pour rétablir l’État de droit, assainir les finances publiques, créer une dynamique favorable à la relance saine et durable de l’économie nationale, et favoriser le développement économique et humain.
Bailleurs de fonds : pour corriger les déséquilibres macroéconomiques, la Guinée a obtenu plusieurs accords majeurs portant sur la relance d’appuis financiers avec les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, suspendues lors de la transition militaire : approbation par le conseil d’administration de la Banque mondiale d’un appui budgétaire de 78 millions USD pour solder les arriérés et redémarrer son portefeuille de projets évalué à plus de 200 millions USD ; signature avec la BAD de plusieurs projets de dons, dont un appui budgétaire de 30 millions USD ; négociation et conclusion du programme Facilité Rapide de Crédit (FRC) avec le FMI ( juin-décembre 2011), qui pourrait ouvrir la voie à l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE ; négociations avec l’Union européenne pour l’assistance dans le cadre du 10ème Fonds européen de Développement.
Réduction du déficit : la première mesure a été le gel et l’audit des marchés publics signés pendant la période de transition militaire. Une seconde a trait à l’adoption du principe d’exécution du budget sur la base caisse. Ainsi, aucune dépense n’est réalisée sans encaissement préalable des recettes. En outre, les marchés de gré à gré ont été interdits en faveur des appels d’offres transparents.
Recettes publiques : l’unicité de caisse a été établie pour mettre fin à la dispersion des recettes publiques. L’interdiction des exonérations ad hoc a été appliquée.
Politique monétaire : l’arrêt de la « planche à billets » et le relèvement des taux directeurs et de réserves obligatoires ont permis d’éponger les liquidités excédentaires du système bancaire et de mener une politique monétaire restrictive. Ces mesures combinées aux opérations ‘’d’Open Market’’ de la Banque centrale ont permis de stabiliser le taux de change du franc guinéen GNF et de rehausser le niveau des réserves de changes. Toutes ces mesures ont permis d’assainir la situation financière, de renouer avec les institutions de Bretton Woods.
Promotion des investissements : création de l’Agence de promotion des investissements privés (APIP), guichet unique pour les formalités de création d’entreprise, et interface sur les opportunités d’investissement en Guinée.
Politique minière : pilier de la croissance économique guinéenne, le secteur minier fait l’objet d’une vaste réforme qui s’est traduite par l’adoption en septembre 2011 d’un nouveau code minier encourageant les investisseurs, tout en préservant les intérêts financiers et l’environnement du pays. L’objectif stratégique global est de mettre fin au paradoxe guinéen : jusqu’à présent, le secteur minier ne contribuait qu’à hauteur de 20% du PIB national, alors qu’il représentait plus de 85% des recettes d’exportation et plus de 65% des recettes propres de l’État. Autre mesure phare, les autorités ont mis en place une société publique, la Société Guinéenne de Patrimoine Minier ‘’SOGUIPAMI’’, pour prendre en charge la gestion de toutes les actions ou participations de l’État guinéen dans les sociétés de recherche et exploitation minières, et l’accomplissement pour le compte du Gouvernement des opérations minières avec prise de participation dans toutes les sociétés créées ou à créer en Guinée ou à l’étranger..
Politique agricole : pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, un des objectifs majeurs de la nouvelle politique économique du Président Alpha Condé, des engrais et des herbicides subventionnés ont été distribués au début de la nouvelle campagne agricole envoyant ainsi un signal fort au monde paysan. Une autre mesure importante a été la relance de la production de coton. En 2011, le secteur agricole guinéen a bénéficié d’une aide exceptionnelle à hauteur de 205 milliards de francs guinéens pour la relance de la campagne agricole 2011. Résultat inédit, l’agriculture est passée en quelques mois de 2% seulement à 20% du budget national. Sur le plan des moyens de production, 150 tracteurs neufs ont été acheminés à Conakry pour être distribués en région aux associations villageoises et de jeunes paysans, et rationaliser les forces de production. Concernant les semences, l’Institut de recherche agronomique de Guinée (IRAG) a bénéficié en 2011 d’un fonds de 7 milliards de francs guinéens pour livrer en 2012 un objectif de 100 tonnes de semences de variétés améliorées de riz.
Infrastructures : le port autonome de Conakry a fait l’objet d’une nouvelle concession comportant un volet important d’investissements de modernisation et d’extension. Sur le plan énergétique, le gouvernement a signé en août 2011 un contrat avec la société China International Water-Electric pour la réalisation du barrage hydroélectrique de Kaléta d’une capacité de 240 MW.
Santé : pour développer l’accès aux soins pour tous, le gouvernement a publié une nouvelle grille de tarifications des prestations médicales à destination des hôpitaux publics, notamment la gratuité des soins pour les futures mères (césarienne, accouchement). Un hôpital spécialisé a été inauguré à Kipé (communauté de communes de Conakry). La construction d’un nouveau centre hospitalier Mères et Enfants à Coronthie (commune de Kaloum) est en cours.
Réconciliation nationale : mi-août 2011, un décret présidentiel a mis en place un conseil provisoire de réconciliation dirigé par deux éminentes figures religieuses de Guinée - Mgr. Vincent Coulibaly et l’Imam Saliou Camara de la Grand mosquée Fayçal de Conakry.
Diplomatie : l’avènement du nouveau régime démocratique a permis à la Guinée de renouer avec les gouvernements étrangers et les institutions mondiales. Le Président Alpha Condé a multiplié les visites officielles en Chine (septembre 2011), aux États-Unis (juillet 2011), en France (mars 2011), sur le continent africain (janvier-septembre 2011), et participé aux grands sommets de l’Union Africaine à Addis-Abeba et à Malabo, au sommet du G8 à Deauville, ainsi qu’à l’Assemblée générale des Nations unies à New-York (septembre 2011).
2. LES GRANDS CHANTIERS
 La vision
Pour assainir durablement l’économie nationale et engager de façon irréversible la Guinée sur la voie de l’émergence et du progrès, le Président Alpha Condé et son gouvernement ont fixé une feuille de route de réformes macroéconomiques et structurelles à venir, articulées autour de cinq axes prioritaires : l’amélioration de la gouvernance, la croissance économique, le développement des infrastructures, l’accès des populations aux services essentiels et la lutte contre la pauvreté, la réforme des forces de sécurité et de défense.
Pour y parvenir, le gouvernement a prédéfini un cadre de planification, reposant sur trois composantes : Vision prospective Guinée 2035 ; Plan quinquennal de développement 2015 ; Document-cadre pour la stratégie de réduction de la pauvreté de troisième génération.
 Réforme de l’État
Objectif
- Restaurer l’autorité de l’État par l’amélioration de la gouvernance
- Mettre en œuvre un programme de réformes institutionnelles et de modernisation de l’administration publique
Mesures et projets prioritaires
- Gouvernance
- Décentralisation : améliorer la planification contractuelle et décentralisée du développement national, notamment en termes de lutte contre la pauvreté et de développement des infrastructures
- Dialogue social : associer plus étroitement la société civile aux processus décisionnels
- Fichier électoral : auditer le fichier électoral dont l'opposition a pointé les anomalies aux dernières élections
 Justice : transparence, équité
Objectif
- Mettre en place une nouvelle gouvernance judiciaire pour renforcer l’État de droit
Mesures et projets prioritaires
- États Généraux : organiser des États Généraux de la Justice
- Institutions : créer le Conseil supérieur de la Magistrature ; engager une réforme des Chambre Constitutionnelle et Chambre des comptes de la Cour Suprême pour les consolider en cours indépendantes dotées d’une véritable autorité
- Carte judiciaire : engager la réforme de la carte judiciaire
- Climat des affaires : assainir l’environnement juridique et judiciaire pour créer un environnement favorable à l’investissement

- Budget : augmenter la part de la Justice dans le budget national (de 0,5 % à 5%)

- Performances professionnelles : améliorer les conditions de travail et de formation des juges, revaloriser les traitements ; programme de construction et de réhabilitation des infrastructures de justice
 Politique macroéconomique et monétaire : vers l’émergence
Objectif
- Croissance supérieure à 5,5%
- Inflation contenue à 5%
- Déficit budgétaire ramené à 2%
- Taux de change stabilisé
- Augmentation des réserves de change
Mesures et projets prioritaires :
- Dette extérieure : pour corriger les déséquilibres macroéconomiques profonds pendant la période de transition militaire, la Guinée s’est engagée dans un programme de Facilité Rapide de Crédit (FRC) avec le FMI. Si la revue du programme FRC programmée fin décembre 2011 est positive, la Guinée devrait bénéficier d’une Facilité de Crédit Élargie en 2012 permettant d’atteindre le point d’achèvement de l’Initiative PPTE et ainsi bénéficier de l’annulation d’un montant de 2 milliards de dollars de sa dette extérieure.
- Banque Centrale : ajustement du taux directeur en fonction des conditions monétaires et des résultats des ventes aux enchères des Bons du Trésor (BDT) ; mission de Titres de Régulation Monétaire (TRM) pour résorber la liquidité excédentaire ; publication mensuelle d’un bilan sommaire et des perspectives monétaires ; augmentation des réserves internationales ; ajustement automatique et quotidien du taux de change officiel au taux du marché et l’exécution des opérations de change de la BCRG dans la limite de 1% du taux de change moyen pondéré des banques commerciales ; rapport hebdomadaire par les bureaux de change sur leurs transactions journalières ; mise en place d’un fonds de stabilisation des changes.
 Infrastructures : améliorer les flux des hommes, de l’énergie, de l’eau, des biens et des productions
Objectif
- Développer les infrastructures vitales au développement humain et économique de la Guinée : énergie, routes, télécommunication, éducation, santé
Mesures et projets prioritaires
- Énergie : augmenter le taux d’accès aux services énergétiques modernes en milieu rural et périurbain à 65% ; construction des barrages de Souapiti, Amaria, et de micro-barrages ; investissements dans les centrales thermiques ; approfondir la coopération sous-régionale dans le cadre de l’interconnection des réseaux électriques des pays membres de la CEDEAO (West African Power Pool) ; étendre le réseau interconnecté vers la Haute Guinée (Kankan, Siguiri) et la Guinée forestière (Guéckédou, Macenta et N’Zérékoré) à l’horizon 2018 pour mieux raccorder les industries minières ; mettre en place des interconnexions avec le Mali, la Côte d’Ivoire, le Libéria et la Sierra Leone à l’horizon 2018, pour renforcer la fiabilité du système électrique.
- Transports : développement et amélioration des infrastructures de transport (routes, voies ferrées, ports, aéroports) sur les axes existant et pour désenclaver la Guinée à l’échelle locale, régionale, sous-régionale et internationale ; reconstruction du chemin de fer Conakry-Kankan avec une nouvelle extension à Kérouané ; à terme, interconnecter l’ensemble des réseaux ferroviaires de la sous région notamment avec le Mali et le Burkina Faso ; poursuite du chantier du chemin de fer Transguinéen (1000 km) dédié au transport de personnes, de fret et de matières premières minières ; poursuivre la construction de l’autoroute Matoto-Dabompa à Conakry, les travaux de maintenance de l’axe routier Conakry-Kankan, le bitumage des voies urbaines des capitales régionales - Kankan, Nzérékoré et Labé -, construction d’une autoroute de 75 km reliant Conakry à Mafèrinyah ; poursuite du développement du port autonome de Conakry : projet de développement et diversification du transport par voie maritime (féries), reliant Conakry aux îles de Laoos, Kassa, Boké.
- Aménagement et développement de la capitale Conakry : finalisation du Schéma Directeur de la ville de Conakry, incluant : plan d’aménagement de la mangrove ; construction de logements sociaux ; création d’une société immobilière de Guinée (SIG) ; assainissement et traitement des déchets ; création d’une corniche ; création d’une nouvelle société de transport en commun ; construction d’un nouvel aéroport à Mafèrinyah ; ouverture d’une usine de préfabriqué et de béton armé.
- NTIC : projet de connexion à la fibre optique pour le haut débit ; projet de recapitalisation de la Société guinéenne des télécommunications (SOTELGUI).
- Tourisme : projet de réhabilitation des sites touristiques de Dalaba ; développement des infrastructures hôtelières à Conakry, reconstruction des hôtels de luxe Niger, Camayenne et Kaloum ; construction de centres de conférences et d'affaires.
 Politique agricole : vers l’autosubsistanc
Objectif
- Relancer l’agriculture au service de la production vivrière et d’exportation
- Mettre un terme définitif au scandale agricole guinéen : malgré une superficie cultivable estimée supérieure à 6 000 000 ha, le pays peine à assurer sa sécurité alimentaire.
Mesures et projets prioritaires
- Relancer la filière rizicole : principale denrée consommée en Guinée, le riz concerne 80 % des exploitations, couvre 65 % des besoins céréaliers, 11 % des importations, 23 % du PIB agricole et 6 % du PIB national.
- Développer l’emploi-jeune en milieu rural.
- Équipements : poursuivre la politique de développement de moyens de production modernes ; développer les « infrastructures rurales » destinées à faciliter la commercialisation agricole
- Semences
 Politique minière : placer le secteur minier au service du développement national
Objectif
- Stimuler les investissements productifs dans une stratégie gagnant-gagnant
- Favoriser et encourager la recherche et l’exploitation des ressources minérales nécessaires au financement du développement économique et social de la Guinée ; corriger durablement les insuffisances de la gestion du secteur minier
Mesures et projets prioritaires
- Mise en œuvre du nouveau Code minier : cette réforme majeure donne à l’État la possibilité de détenir 35 % du capital social de toutes les sociétés minières, dont 5 à 15 % d’actions gratuites non dilutives et le reste, soit 30 à 20% d’actions en numéraire. L’État a le droit de négocier ses parts sans droit de préemption à des opérateurs guinéens ou étrangers aux prix du marché et dans des conditions à déterminer contractuellement.
- Séparation de la réalisation des infrastructures (transport, évacuation) de l’activité minière proprement dite (extraction, première transformation) : l’État, à travers une entité autonome de gestion, s’affirme comme un acteur central, seul ou en partenariat avec des sociétés privées, pour la réalisation des études, la mobilisation des financements, la réalisation et la gestion des infrastructures. Projets en cours : conception, étude, financement, réalisation et gestion de 3 corridors guinéens pour l’évacuation du minerai ; négociations sur l’opportunité réelle pour l’évacuation par le Libéria d’une part marginale du minerai de fer guinéen.
 Santé : accès et qualité
Objectif
- Favoriser l’accès aux soins pour tous
Mesures et projets prioritaires :
- Infrastructures : développer les infrastructures de santé
- Femmes et campagnes : améliorer en priorité l'accès aux soins pour les femmes et les populations rurales ;
- Assurance-maladie : mettre en place un système d’assurance-maladie et unifier les tarifs sanitaires dans tous les centres de santé du pays ;
- VIH/SIDA : prendre en charge les malades du VIH/SIDA
 Éducation : alphabétisation, formation des élites, insertion
Objectif
- Combattre l’analphabétisme (dont le taux s’élève encore en 2004 à 75,75%) et promouvoir l’alphabétisation
- Mettre en place un « enseignement d’élite » au service du développement national
Mesures et projets prioritaires
- Primaire : accentuer l’effort en direction de la scolarisation primaire, atteindre un taux brut de scolarisation de 100% à l’horizon 2015, dans un cadre d’amélioration de l’offre éducative à tous les niveaux ;
- Supérieur : assigner davantage de moyens à l’université et à la recherche, améliorer l’équipement en NTIC ;
- Budget : augmenter la part consacrée à l’éducation dans les dépenses courantes (qui demeure encore de 16,8% du budget national en 2008 en Guinée contre 25% en moyenne dans le reste de l’Afrique de l’Ouest, pour atteindre à terme 30%) ;
- Formation et orientation : améliorer l’offre de formation et d’orientation, afin d’enrayer la baisse du niveau des étudiants guinéens et corriger les disparités de genre ;
- Insertion : améliorer la supervision des institutions scolaires et mettre en place des mécanismes d’appui à l’insertion socioprofessionnelle.
 Croissance verte : développement économique et utilisation raisonnée des ressources
Objectif
- Promouvoir un mode de développement économique respectueux de l'environnement
Mesures et projets prioritaires
- Eco-activités : développer les éco-activités (assainissement de l’eau, recyclage et valorisation énergétique des déchets, dépollution de sites, énergies renouvelable
- Bilan énergétique : réduire la part du bois et du charbon de bois dans le bilan énergétique à 50% à l’horizon 2O25, notamment au moyen du développement des énergies renouvelables ;
- Mettre en place des mécanismes incitatifs
 Défense et sécurité : au service de la stabilité et du développement de la Guinée
Objectif
- Assoir les forces de défense et de sécurité comme leviers de la stabilité et du développement de la Guinée
Mesures et projets prioritaires
- Progrès économique : impliquer les forces armées et de sécurité dans la nouvelle dynamique de progrès économique : « armée du développement » ;
- Réformes institutionnelles internes des troupes : casernement, professionnalisation des soldats par des programmes de formation appropriés, mise en retraite de 4200 militaires pour des raisons d’ancienneté ou d’ajustement professionnel au regard des nouvelles réalités exigibles aux forces armées modernes
 Politique étrangère : la Guinée et ses partenaires
Objectif
- Reconstruire une image positive de la Guinée, saisir toutes les opportunités de repositionnement du pays vis-à-vis des partenaires gouvernementaux, institutionnels et privés au service des intérêts nationaux guinéens
Mesures et projets prioritaires :
- Partenariats gagnants-gagnants: développer la politique de coopération bilatérale et multilatérale ;
- Stabilité sous-régionale et panafricaine : promouvoir la paix et la sécurité dans la région et au-delà ;
- Réseau diplomatique : renouveler le personnel diplomatique et consulaire ;
- Diaspora : faire de la « nouvelle diplomatie » guinéenne un outil au service du développement et de la protection de la forte communauté guinéenne à l’étranger.
3. INVESTIR EN GUINEE
 Fiche pays
Langue officielle : français
Langues nationales : Soussou, Pulaar, Maninka, Kissi, Toma, Guerzé
Population: 11 Millions
Superficie: 245,857 km²
Localisation: Afrique de l’Ouest, s’étalant sur 300 km de littoral
Pays voisins (6): Au nord : Guinée Bissau, Sénégal, Mali – Au sud : Libéria, Sierra Léone – A l’est : Côte d’Ivoire - A l’Ouest : Océan atlantique ;
Climat : 2 saisons (sèche, pluvieuse) à égale durée.
Végétation/ Quatre régions naturelles : côtière, montagneuse, savane et forêt
Monnaie : Franc guinéen (GNF) ; régi par un système de changes flexibles permettant le rapatriement des bénéfices dans la devise de choix de l’investisseur.
 Opportunités
Potentiel minier, pétrolier et gazier
- Bauxite : la Guinée détient plus des 2/3 des réserves mondiales de bauxite localisées sur les 3/5ème du territoire national. Ces réserves sont estimées à plus de 40 milliards de tonnes avec une teneur de coupure de 40 à 55% d’alumine. La Guinée fournit plus de 40% du commerce mondial de cette importante ressource.
- Par ailleurs, le pays dispose d’immenses gisements de fer dont les plus importants sont localisés au Sud-Est de la Guinée aux Monts Nimba et Simandou, ainsi qu’a Kalia(Faranah) avec des teneurs qui varient entre 63% et 68% en fer.
- Les ressources en diamant du pays sont estimées à 30 millions de carats avec une prédominance des pierres de joaillerie. Le diamant (plus de 63 millions de dollars d'exportation) était exploité principalement par la société Aredor mais aussi par les artisans.
- Les gisements en or sont localisés dans la zone birimienne du pays, principalement en Haute Guinée. L'or est exploité dans le bassin de Siguiri par la Société aurifère de Guinée (SAG) et la Société Minière de Dinguiraye(SMD).
- D’autres métaux existent tels que le plomb, le zinc, le graphite, le calcaire, le magnésium, le manganèse, le nickel ainsi que l'uranium.
- Petrole et Gaz offshore :
> Selon les études, la réserve sur deux blocs est estimée à 1.2 milliard de barils
Potentiel hydroélectrique
- Château d’eau de l’Afrique de l’Ouest, la Guinée a un potentiel hydroélectrique exploitable estimé à 6 000 Méga Watt. Seulement 2% de ce potentiel est mis en valeur à ce jour.
- 129 sites hydroélectriques ont été identifiés
> Guinée Maritime : 7 grands bassins représentant 2800 MW soit 46% du potentiel total ;
> Moyenne Guinée : 7 grands bassins représentant 2600 MW soit 43% du potentiel total ;
> Haute Guinée : potentiel estimé à 500 MW (fleuve Niger et affluents) ;
> Guinée Forestière : potentiel estimé de 100 MW
Energie
Le projet hydroélectrique de Kaléta a été signé en août 2011, pour une capacité de 240 MW pour un investissement évalué à526 millions US dollars, livrable en 2015
-Autres grands projets hydroélectriques sont :
Soapiti, Amariya et Fomi.
-Une multitude de projets de micro barrages hydroélectriques sont disponibles à travers le pays.
- Un programme d’interconnexion avec les pays voisins va permettre à la Guinée d’exporter de l’énergie.
Infrastructures de transports
- Routes : Besoin de réhabilitation et de nouvelles constructions étaient entreprises (route principale Matoto – Dabompa, à Conakry, réhabilitation de la nationale Conakry –Kankan, construction de voiries urbaines dans les villes de Kankan, N’Zérékoré et Labé, et des pistes.
- Port : Un contrat d’investissement pour l’extension du Port autonome de Conakry a été signé. Ses travaux ont débuté. Plusieurs autres ports sont programmés pour les exploitations minières
- Chemins de fer : Reconstruction de la principale voie ferrée pour le transport à travers le pays, Kankan –Conakry avec une extension sur Kérouané.
- C’est une connexion ultime des lignes de chemin de fer dans la région.
- Plusieurs autres lignes de chemins de fer sont prévues pour l’exploitation d’un important nombre de projets miniers.
- La Transguinée sur Simandou est l’une de ces voies
Infrastructures minières et services connexes
-Infrastructures urbaines :
-Prévision économique des infrastructures sociales
Agriculture et bioénergie
De vastes étendues de terres arabes et irrigables sont disponibles.
-Une pluviométrie favorable
-Céréales, mangues, banane, orange, huile de palme, hévéa (caoutchouc) coton…
-Une acquisition d’un engagement pour exploiter 40 000 ha de domaines pour l’agro-business
Logistique
-Dépôts de grande capacité pour les produits pétroliers et des silos pour les produits agricoles
-Parcs d’engins lourds pour l’exploitation minière et le stockage des produits pétroliers
Immobilier
-Hôtels, complexes administratifs, centres commerciaux et des cités pour des logements sociaux.
-200 ha destinés à des logements de haut standing immédiatement disponibles.
Energie
Le projet hydroélectrique de Kaléta a été signé en août 2011, pour une capacité de 240 MW pour un investissement évalué à526 millions US dollars, livrable en 2015
-Autres grands projets hydroélectriques sont :
Soapiti, Amariya et Fomi.
-Une multitude de projets de micro barrages hydroélectriques sont disponibles à travers le pays.
- Un programme d’interconnexion avec les pays voisins va permettre à la Guinée d’exporter de l’énergie.
Infrastructures de transports
- Routes : Besoin de réhabilitation et de nouvelles constructions étaient entreprises (route principale Matoto – Dabompa, à Conakry, réhabilitation de la nationale Conakry –Kankan, construction de voiries urbaines dans les villes de Kankan, N’Zérékoré et Labé, et des pistes.
- Port : Un contrat d’investissement pour l’extension du Port autonome de Conakry a été signé. Ses travaux ont débuté. Plusieurs autres ports sont programmés pour les exploitations minières
- Chemins de fer : Reconstruction de la principale voie ferrée pour le transport à travers le pays, Kankan –Conakry avec une extension sur Kérouané.
- C’est une connexion ultime des lignes de chemin de fer dans la région.
- Plusieurs autres lignes de chemins de fer sont prévues pour l’exploitation d’un important nombre de projets miniers.
- La Transguinée sur Simandou est l’une de ces voies
Infrastructures minières et services connexes
-Infrastructures urbaines :
-Prévision économique des infrastructures sociales
Agriculture et bioénergie
De vastes étendues de terres arabes et irrigables sont disponibles.
-Une pluviométrie favorable
-Céréales, mangues, banane, orange, huile de palme, hévéa (caoutchouc) coton…
-Une acquisition d’un engagement pour exploiter 40 000 ha de domaines pour l’agro-business
Logistique
-Dépôts de grande capacité pour les produits pétroliers et des silos pour les produits agricoles
-Parcs d’engins lourds pour l’exploitation minière et le stockage des produits pétroliers
Immobilier
-Hôtels, complexes administratifs, centres commerciaux et des cités pour des logements sociaux.
-200 ha destinés à des logements de haut standing immédiatement disponibles.