Les élections législatives en Guinée, initialement prévues le 29 décembre 2011, ont été reportées sine die. La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a décidé de suspendre ses activités pour deux semaines. L’opposition avait posé comme condition à la reprise du dialogue avec le pouvoir, l’arrêt des activités de cette commission.
C'est à l'issue d'une réunion entre les membres de la Céni et ceux d'une commission de facilitation du dialogue politique conduite par Mgr Albert David Gomez, que le report de la date des législatives a été arrêté au nom de la paix et de l'entente entre acteurs politiques. Mais pour Thierno Seydou Bayo, un des commissaires de la Céni, rien n'était prêt pour organiser ces élections le 29 décembre.
« La Céni n’était pas prête (…) on ne devait même pas fixer ces élections là à cette date. Ce n’est pas la Céni qui doit décider de quoi que ce soit. Nous le décidons avec les partis politiques ».
Depuis des mois, l'opposition accuse la Céni d'avoir fixé unilatéralement cette date du 29 décembre et de vouloir organiser une « mascarade électorale ». L'opposition faisait de l'arrêt des activités de la Commission électorale, l'une des principales conditions pour reprendre le dialogue avec le pouvoir afin de préparer ensemble ces législatives.
La Céni a décidé de suspendre ses activités pour deux semaines. Le dialogue politique va pouvoir reprendre en Guinée
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