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mardi 27 septembre 2011

Guinée: les forces de l'ordre ont empêché la tenue d'une manifestation de l'opposition

Les forces de l'ordre ont empêché ce mardi 27 septembre 2011 la tenue, à Conakry, d'un rassemblement d'opposants qui entendaient protester contre l'organisation d'élections législatives à une date fixée « unilatéralement » par le pouvoir et la Commission électorale nationale indépendante (Céni), dont ils demandent la restructuration. Un homme de 35 ans a été tué par balle lors des affrontements.
Le Stade du 28 septembre, point de ralliement des manifestants, a été occupé depuis les premières heures de la matinée par les forces de police et de gendarmerie. Celles-ci ont empêché tout attroupement à l’aide de matraques. Ce stade, qui hante encore les esprits, était le lieu désigné par l’opposition pour ce rassemblement qu’elle souhaitait « monstre ».
A défaut, le collectif des partis politiques qui a appelé à cette manifestation peut se satisfaire d’avoir paralysé la ville de Conakry. Tout était fermé ce mardi, surtout dans la grande banlieue de la capitale guinéenne.
Des échauffourées ont éclaté entre les jeunes manifestants et les forces de l’ordre faisant beaucoup de blessés par des jets de pierres. Il y a eu de nombreuses arrestations. Un homme, un boulanger de de 35 ans, a été tué par balle dans le quartier de Bambeto, un des fiefs de l'opposition où les forces de l'ordre ont été déployées massivement. De source médicale, on précise qu'au moins huit autres personnes ont également été blessées, dont quatre par balle, dans plusieurs quartiers de Conakry.
Des chasseurs traditionnels Dozos assistaient également les forces de l’ordre à Hamdallaye et deux d’entre eux ont été blessés et évacués vers l’hôpital Donka.
Interrogé par RFI, Sidya Touré, l’un des initiateurs du mouvement, a dit que « l’opposition est heureuse d’avoir marqué un grand coup ».
La France a appelé « au calme et à la retenue de tous. La France est très préoccupée par les appels à la haine et à la violence », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, ajoutant que des « recommandations » de prudence avaient été faites aux Français sur place.
afp

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