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jeudi 13 septembre 2012

Bénin, Côte d’Ivoire, Guinée et Togo s’intègrent au CILSS


Le Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) s’est élargi au Bénin, à la Côte d’Ivoire, à la Guinée et au Togo, a annoncé mercredi le président tchadien, Idriss Déby Itno, à l’occasion du 27ème anniversaire de la création de l’organisation.
"Ensemble, et ensemble seulement, nous relèverons les défis majeurs qui nous interpellent, à savoir le renforcement de la résilience des populations à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, la gestion durable des ressources naturelles et la lutte contre les effets néfastes du changement climatique", a déclaré le chef de l’Etat tchadien Itno qui assure la présidence en exercice du CILSS, suite au 15ème sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation, tenu à N’Djaména les 27 et 28 mars 2010.
Déby a ajouté que faire du rapprochement entre le CILSS et la Communauté économique et douanière des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et les autres organisations d’intégration sous- régionales, est une de ses priorités.
"Notre appartenance à une organisation commune permettrait de mutualiser nos ressources humaines et économiques pour éradiquer l’insécurité alimentaire", a-t-il expliqué. Avant de conclure que "c’est aux Africains qu’il revient de développer l’Afrique".
Le CILSS a été créé en 1973, lors de la première grande sécheresse sur la région afin de mobiliser les populations sahéliennes et la communauté internationale autour de l’aide d’urgence et de la mise en oeuvre des programmes dans différents domaines : agriculture pluviale et irriguée, hydraulique, environnement, transport, communication.
Il regroupe neuf pays : Burkina Faso, Cap-Vert, Gambie, Guinée- Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad, sans compter les quatre nouveaux. En 1995, il a recentré ses activités autour notamment de la sécurité alimentaire et de la gestion des ressources naturelles.
La plupart des Etats du CILSS ont connu, au cours de la dernière campagne agricole, des déficits céréaliers (400.000 tonnes au Tchad).
Xinhuanet

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