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mercredi 12 septembre 2012

Crise malienne: la CEDEAO et l'Onu accordent leurs violons


ABIDJAN -- Le président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), a échangé mardi à Abidjan avec le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu pour l'Afrique de l'Ouest, Saïd Djinnit, sur la crise malienne avant la tenue le 18 septembre à New York de la 67ème assemblée générale de l'Onu.
"Nous avons discuté de comment renforcer le travail ensemble, CEDEAO, Union africaine (UA) et Onu avec les partenaires pour aider le Mali", a déclaré à la presse Saïd Djinnit au sortir de l' audience.
Il a ajouté avoir évoqué avec le président de la CEDEAO la situation au Mali à la lumière des développements récents avec notamment la formation du gouvernement d'union nationale et surtout l'appel à l'aide du président intérimaire Dioncounda Traoré à la CEDEAO.
Le président malien Dioncounda Traoré a envoyé le 5 septembre au président ivoirien Alassane Ouattara une requête demandant à la CEDEAO d'apporter un soutien militaire au Mali pour recouvrer l' intégrité de son territoire.
Le président intérimaire du Mali demande une aide pour réorganiser les forces armées et de sécurité, l'envoi d'un détachement de fonctionnaires de police et d'équipements pour renforcer les capacités anti-terroristes de l'armée malienne.
Il demande aussi un soutien pour acheminer de l'aide humanitaire et pour aider à neutraliser les mines qui ont pu être posées dans le Nord.Le président malien indique sans ambages dans sa lettre que "le déploiement d'une force militaire et de police est sans objet pour sécuriser les institutions de la transition à Bamako".
La CEDEAO, elle, avait prévu une force en attente de 3.300 soldats qui devraient débarquer à Bamako pour sécuriser les institutions de transition dans la capitale, renforcer les capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité maliennes, soutenir les troupes maliennes dans la reconquête du Nord et apporter une aide humanitaire aux populations déplacées ou réfugiées.
Elle attendait la demande officielle des autorités maliennes avant de saisir le Conseil de sécurité de l'Onu pour un mandat et un appui logistique en vue de son intervention militaire.
Des divergences sont perceptibles sur le principe, la forme et les contours de l'intervention de la CEDEAO et les Nations unies se sont jusqu'à maintenant montrées peu enclines à soutenir l' organisation sous régionale jugeant ses plans d'intervention peu satisfaisants et trop coûteux.
"Nous pensons pouvoir arriver à cette réunion (assemblée générale) avec une position bien claire de la CEDEAO, de l'UA avec le soutien de l'Onu", a espéré Saïd Djinnit.
Une réunion de la CEDEAO est annoncée lundi pour examiner la demande d'aide du président malien, définir la stratégie adaptée pour répondre à l'appel malien et finaliser le plan d'intervention de la force en attente de la CEDEAO.
Xinhuanet


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