Nous avons appris avec indignation des propos mensongers et injurieux voire dangereux prononcés par des autorités de certains partis politiques et d’ONG sur des radios internationales et locales au sujet des incidents intervenus lors du retour en Guinée du Président de l’UFDG
Le Gouvernement tient à rappeler qu’il avait diffusé des communiqués interdisant les manifestations de rue, les cortèges et autres regroupements à caractère politique pour la préservation de la paix en ce lendemain des élections présidentielles.
En réponse à des courriers envoyés aux autorités locales par l’UFDG, le Gouverneur de Conakry a signifié à ce parti politique que pour des raisons de maintien de l’ordre public, le retour au pays de Monsieur Cellou Dallein Diallo devrait se dérouler sans cortège, ni regroupement.
Des services de l’ordre ont été déployés à certains carrefours pour prévenir tout incident fâcheux.
Nonobstant toutes ces dispositions, ce parti politique a mobilisé des jeunes en violation de toutes les instructions données.
Ainsi, les services de sécurité ont désarmé près de 40 gardes rapprochés, en bérets rouges. Ils sont actuellement objet d’interpellation. Il revient à la justice de statuer sur leur sort. Dans le souci de minimiser les risques de désordre, un itinéraire sécurisé avait même été indiqué à Monsieur Cellou Dalein DIALLO qu’il a refusé d’emprunter.
Des incidents ont éclaté à certains carrefours, point de regroupement de certains jeunes du dit parti qui y avaient pris position. Des jets de pierre sur des forces de l’ordre, des voitures caillassées, des usagers de la circulation malmenés, de simples promeneurs blessés et même des familles soupçonnées d’appartenir à d’autres formations politiques ont été agressés faisant des blessés graves.
Nous tenons à préciser que les services de police et de gendarmerie n’ont pas fait usage d’arme à feu. Aucun cas de décès ou de blessure par balle n’a été porté à notre connaissance.
Le Gouvernement réaffirme son attachement au respect des droits de l’homme, notamment la libre circulation, les droits politiques sans lesquels la construction d’un état de droit et d’un système démocratique serait illusoire.
Nous invitons tous les leaders d’opinion à commencer par les hommes politiques à observer et faire observer ces principes cardinaux de la démocratie et de l’état de droit pour la préservation de la quiétude sociale dans notre pays.
Le Ministre de l’Information
Le Ministre de l’Administration du Territoire
Le Ministre d’Etat à la Sécurité et la Protection Civile
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