De la fumée s'échappe du centre-ville d'Abidjan, le 31 mars 2011.
Les forces fidèles à Alassane Ouattara, le président ivoirien reconnu par la communauté internationale, sont ce jeudi 31 mars 2011 au soir aux portes d'Abidjan. Guillaume Soro, le Premier ministre d'Alassane Ouattara a appelé Laurent Gbagbo à « partir dès maintenant ». Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères sud-africain, le chef d'état-major de l'armée ivoirienne, Philippe Mangou, a demandé asile à la résidence de l'ambassadeur d'Afrique du Sud à Abidjan. Des tirs d'armes lourdes et de mitrailleuses ont retenti tout l'après-midi, ce jeudi. Et des chars de l'armée loyaliste ont été déployés autour de la RTI.
Une extrême confusion règne dans la capitale économique ivoirienne. Ce jeudi après-midi, personne ne se hasardait à sortir dans les rues. Si Abidjan est désormais encerclée par les Forces républicaine d’Alassane Ouattara, des cellules dormantes de combattants pro-Outtara du même type que le commando invisible d’Abobo se seraient réveillées. Dans diverses parties de la ville à Koumassy et à Marcory, selon des habitants, des hommes en armes couverts de fétiches circulaient dans ces deux communes et des commissariats et des camps militaires auraient été pris.
Par ailleurs, des coups de feu plus ou moins nourris ont été entendus à Cocody près de la RTI et dans le quartier du plateau qui est aujourd’hui totalement désert. Des tirs d’armes lourdes ont également résonné près du grand camp de gendarmerie d’Agban et actuellement on entend des tirs au niveau du quartier général de la garde républicaine qui est situé à Treichville.
REUTERS/Reuters TVPar RFI
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